Qu'aurai-je appris en cette année
Pour qu'elle soit différente
Qu'ai-je su faire __ ai-je donné
Suis-je sorti de mon attente
J'ai rencontré mes émotions
Mais n'ai pas pu les voir fleurir
J'ai reconnu le mot souffrir
Il m'a posé bien des questions
Existe-il une raison __ une réponse
J'ai rencontré le verbe aimer
Il s'est posé __ vêtu d'indifférence
Et ma défense a désarmé
Combien de fois dans mes nuits blanches
Ai-j(e) vu mon cœur se retourner
Sans mouvement de hanche
Et sans épis de blé
Qu'est-ce que l'année m'a apporté ?
Du rêve et du silence
De mon humanité
L'Amour et la pleine conscience
© Copyright Merle Bleu
Bonjour et bienvenus sur ce blog.
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La branche de Merle Bleu
mercredi 31 décembre 2014
mardi 30 décembre 2014
La cendre et le poète
Moi je l'aimais
Elle __ elle aimait ma prose
Ma chair s'écrie __ ronce des roses
Aux hurlements de mon esprit
Mon nom j'ai désinscrit
Perdant et l'être et mon estime
Ce sont mes lettres que l'on aime
Ce n'est pas moi __ je l'ai compris
Poète esthète sans pouvoir
De tes mots chouette ou aigle noir
Lorsque t'observe une alouette
Tu n'es qu'un piaf dans le miroir
Demain sera une oubliette
Si on te lit __ qui te verra
Ton âme en deux saigne l'oubli
Dont on fera la chansonnette
Derrière l'encre de tes vers
Quel cœur battra d'un vrai "je t'aime"
Qui cherchera derrière un thème
Le simulacre du sincère
Aux fumées âcres tu te perds
De vœux cramés tu crèves
Loin de tes rêves parfumés
Où tes pensées vont cheminer
Brûlant sans fin la plume et le Phoenix
© Copyright Merle Bleu
Elle __ elle aimait ma prose
Ma chair s'écrie __ ronce des roses
Aux hurlements de mon esprit
Mon nom j'ai désinscrit
Perdant et l'être et mon estime
Ce sont mes lettres que l'on aime
Ce n'est pas moi __ je l'ai compris
Poète esthète sans pouvoir
De tes mots chouette ou aigle noir
Lorsque t'observe une alouette
Tu n'es qu'un piaf dans le miroir
Demain sera une oubliette
Si on te lit __ qui te verra
Ton âme en deux saigne l'oubli
Dont on fera la chansonnette
Derrière l'encre de tes vers
Quel cœur battra d'un vrai "je t'aime"
Qui cherchera derrière un thème
Le simulacre du sincère
Aux fumées âcres tu te perds
De vœux cramés tu crèves
Loin de tes rêves parfumés
Où tes pensées vont cheminer
Brûlant sans fin la plume et le Phoenix
© Copyright Merle Bleu
lundi 29 décembre 2014
Au fond j'ai mal
Un an s'achève
Un autre vient
Sans un élan et sans un rêve
Minuit n'aura pas de destin
A ce tocsin pas de prière
Mais un cœur lourd comme l'étain
Un cœur déteint
Teinté d'hier
S'essoufflera l'année
Se soufflera la flamme
Femme oriflamme
L'aurore est feu fané
Sur mes lèvres encore
Deux lettres __ une naissance
La soif et l'éphémère
La fin __ l'obsolescence
Là tout au fond du verre
Effervescence __ un peu d'air en partance
Champagne au goût de terre
Donne moi de l'ivresse
Tout au fond de mes vers
Je laisse la souffrance
Des mots faits de faïence
Dont l'homme se fissure
Aux douze coups je sais déjà
Que chacun d'eux me frappera
Au fond du cœur où j'aurai mal
Noir est demain sans la blancheur __ mon idéale
© Copyright Merle Bleu
Un autre vient
Sans un élan et sans un rêve
Minuit n'aura pas de destin
A ce tocsin pas de prière
Mais un cœur lourd comme l'étain
Un cœur déteint
Teinté d'hier
S'essoufflera l'année
Se soufflera la flamme
Femme oriflamme
L'aurore est feu fané
Sur mes lèvres encore
Deux lettres __ une naissance
La soif et l'éphémère
La fin __ l'obsolescence
Là tout au fond du verre
Effervescence __ un peu d'air en partance
Champagne au goût de terre
Donne moi de l'ivresse
Tout au fond de mes vers
Je laisse la souffrance
Des mots faits de faïence
Dont l'homme se fissure
Aux douze coups je sais déjà
Que chacun d'eux me frappera
Au fond du cœur où j'aurai mal
Noir est demain sans la blancheur __ mon idéale
© Copyright Merle Bleu
Le retour du silence
Retour __ est-ce le mot du jour
Celui des tristes retrouvailles
Du non amour et du divorce
Où que l'on soit __ où que l'on aille
Rempart __ un mot vers nulle part
Divisant Toi et Moi
Abritant du hasard
Et des tendres émois
Ailleurs est ce mot que j'ignore
Dehors il fait soleil
Mais pas sur mes entailles
Sur le froid de mon corps
Je ne veux plus du mot encore
Là où demain se taille
Broyé dans une faille
Hier est déjà mort
Blessure __ le mot a des lèvres subtiles
Sa morsure est si douce
Le cœur n'a plus de force
L'Amour y met du style
Silence __ En dessous de l'écorce
Les entrailles se figent
Comme se creuse un torse
Evidé de vertige
Un cri __ étouffé au néant
Griffé __ strié
Pour dire __ être vivant
Sans savoir oublier
© Copyright Merle Bleu
Celui des tristes retrouvailles
Du non amour et du divorce
Où que l'on soit __ où que l'on aille
Rempart __ un mot vers nulle part
Divisant Toi et Moi
Abritant du hasard
Et des tendres émois
Ailleurs est ce mot que j'ignore
Dehors il fait soleil
Mais pas sur mes entailles
Sur le froid de mon corps
Je ne veux plus du mot encore
Là où demain se taille
Broyé dans une faille
Hier est déjà mort
Blessure __ le mot a des lèvres subtiles
Sa morsure est si douce
Le cœur n'a plus de force
L'Amour y met du style
Silence __ En dessous de l'écorce
Les entrailles se figent
Comme se creuse un torse
Evidé de vertige
Un cri __ étouffé au néant
Griffé __ strié
Pour dire __ être vivant
Sans savoir oublier
© Copyright Merle Bleu
dimanche 28 décembre 2014
L'amour et le reste
Il me reste ces mots
De couleur __ de douceur
Qui voulaient la décrire
Mais viennent pour mourir
A l'encre de la plume
Il me reste ces vœux
Ce bonheur à offrir
En bouquets __ en pétales
Et ne pouvant servir
Qu'à charmer les cigales
Il me reste ces lieux
L'envie de partager
De découvrir à deux
Venise ou bien Tanger
A la lueur du cœur
Il ne me reste d'idéal
Que le reflet d'une chandelle
Lambeau de peau __ larme de cire
Femme de dos __ la flamme oscille
Au long des cils en goutte d'eau
Il ne me reste rien
Que la noirceur du vide
Et ce Moi incertain
Au teint pâle et livide
Qui doucement se meurt
Là où je reste __ où je demeure
Entre l'hier et le demain
En oublierai-je les "je l'aime"
En oublierai-je ce refrain
Au long des rives d'infortune
© Copyright Merle Bleu
De couleur __ de douceur
Qui voulaient la décrire
Mais viennent pour mourir
A l'encre de la plume
Il me reste ces vœux
Ce bonheur à offrir
En bouquets __ en pétales
Et ne pouvant servir
Qu'à charmer les cigales
Il me reste ces lieux
L'envie de partager
De découvrir à deux
Venise ou bien Tanger
A la lueur du cœur
Il ne me reste d'idéal
Que le reflet d'une chandelle
Lambeau de peau __ larme de cire
Femme de dos __ la flamme oscille
Au long des cils en goutte d'eau
Il ne me reste rien
Que la noirceur du vide
Et ce Moi incertain
Au teint pâle et livide
Qui doucement se meurt
Là où je reste __ où je demeure
Entre l'hier et le demain
En oublierai-je les "je l'aime"
En oublierai-je ce refrain
Au long des rives d'infortune
© Copyright Merle Bleu
Eclats divers
Les camions cheminent
Carapaces métalliques
Sur la route hermine
L'oiseau pourfend l'air
Tire un missile d'acier
Eventre le fer
Seule une roue bouge
Rond vestige d'un convoi
Sur la neige rouge
Un membre en travers
Verse une dernière goutte
Au froid de l'hiver
Mes frères d'Ukraine
Qu'elle est longue cette route
Où pousse la haine
© Copyright Merle Bleu
Carapaces métalliques
Sur la route hermine
L'oiseau pourfend l'air
Tire un missile d'acier
Eventre le fer
Seule une roue bouge
Rond vestige d'un convoi
Sur la neige rouge
Un membre en travers
Verse une dernière goutte
Au froid de l'hiver
Mes frères d'Ukraine
Qu'elle est longue cette route
Où pousse la haine
© Copyright Merle Bleu
samedi 27 décembre 2014
Le mot de la fin
Il venait d'avoir 255 ans, c'était sa dernière année. Le système était programmé pour le supprimer. Il ignorait quand et comment, cela faisait partie des règles instaurées pour maintenir une population stable.
Dans sa chambre réglementaire de trois mètres sur trois il attendait son créneau de sortie. La durée avait encore été réduite cette année pour permettre une circulation suffisamment fluide sur les trottoirs. Peut être parviendrait-il à l'apercevoir aujourd'hui, il l'avait ajoutée à ses préférences pour que le système en tienne compte lors de la planification des promenades.
La voir était le dernier plaisir qu'il souhaitait s' offrir avant de décider lui même de son mode de suppression. Il choisirait le menu euthanasie dès son retour. Le système lui demanderait de confirmer puis lui proposerait les options disponibles.
Il savait déjà que ce serait EXTASE et il se désintégrerait en pensant une dernière fois à ELLE ...
© Copyright Merle Bleu
Il savait déjà que ce serait EXTASE et il se désintégrerait en pensant une dernière fois à ELLE ...
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vendredi 26 décembre 2014
Equation à deux inconnus
Mon amour est en cale
Amical est offert
Pas vraiment l'amitié
La moitié d'un bocal
Un amour arrondi
Combien de décimales ?
Dis ?
Infini __ moi j'ai mal
Diviser l'idéal
C'est un triste partage
Une fleur sans sa tige
Un cœur sans ses pétales
Donner sans avoir à compter
Ajouter du bonheur
S'aimer __ se raconter
Réunir nos deux cœurs
J'ai un monde à offrir
Une envie de construire
Mais je dois me soustraire
Refaire un choix aléatoire
© Copyright Merle Bleu
Amical est offert
Pas vraiment l'amitié
La moitié d'un bocal
Un amour arrondi
Combien de décimales ?
Dis ?
Infini __ moi j'ai mal
Diviser l'idéal
C'est un triste partage
Une fleur sans sa tige
Un cœur sans ses pétales
Donner sans avoir à compter
Ajouter du bonheur
S'aimer __ se raconter
Réunir nos deux cœurs
J'ai un monde à offrir
Une envie de construire
Mais je dois me soustraire
Refaire un choix aléatoire
© Copyright Merle Bleu
mercredi 24 décembre 2014
Le rêve de minuit
J'ai rêvé la soirée
Un sourire __ une entente
Une flamme dansante
Dans nos yeux éclairés
J'ai rêvé les secrets
Les tendres confidences
Et nos rires discrets
Partagés en confiance
J'ai rêvé le sublime
En pensée __ en image
Sans un doute ou dilemme
De nos vœux de partage
J'ai rêvé de ta main
Ta douceur dans la mienne
De ta peau __ le parfum
Et nos âmes voisines
J'ai rêvé le minuit
D'un soir de réveillon
Merveilleux vermillon
De nos lèvres l'espoir nous avait réunis
J'ai rêvé
Il fait nuit
© Copyright Merle Bleu
Un sourire __ une entente
Une flamme dansante
Dans nos yeux éclairés
J'ai rêvé les secrets
Les tendres confidences
Et nos rires discrets
Partagés en confiance
J'ai rêvé le sublime
En pensée __ en image
Sans un doute ou dilemme
De nos vœux de partage
J'ai rêvé de ta main
Ta douceur dans la mienne
De ta peau __ le parfum
Et nos âmes voisines
J'ai rêvé le minuit
D'un soir de réveillon
Merveilleux vermillon
De nos lèvres l'espoir nous avait réunis
J'ai rêvé
Il fait nuit
© Copyright Merle Bleu
mardi 23 décembre 2014
Le chemin idéal
De la sueur et du temps
Savons nous ce dont l'homme est capable
Sous la voûte des cieux il n'est pas un instant
Qu'il ne cherche à créer ses rêves __ ses possibles
Ouvrier du destin
De tes mains trace encore les lignes
Ton labeur est chemin
Et ta pensée est digne
Chaque jour se bâtissent les murs
Si demain tout s' écroule
De ton sang qui s' écoule
Sois celui qui rassure
De tes bras porte haut ton amour
Sois en fier __ sois en sûr
Au delà des discours
C'est l'Humain ton futur
© Copyright Merle Bleu
Savons nous ce dont l'homme est capable
Sous la voûte des cieux il n'est pas un instant
Qu'il ne cherche à créer ses rêves __ ses possibles
Ouvrier du destin
De tes mains trace encore les lignes
Ton labeur est chemin
Et ta pensée est digne
Chaque jour se bâtissent les murs
Si demain tout s' écroule
De ton sang qui s' écoule
Sois celui qui rassure
De tes bras porte haut ton amour
Sois en fier __ sois en sûr
Au delà des discours
C'est l'Humain ton futur
© Copyright Merle Bleu
lundi 22 décembre 2014
Le bourreau des étoiles
Quand les yeux se referment
Sur des étoiles mortes
L'on voudrait mettre un terme
A tout ce qui importe
On voudrait s'endormir
Un instant __ pour toujours
Oublier que l'amour
A encor fait souffrir
Au miroir d'un regard
Le reflet devient terne
Autre lieu __ autre part
Vient s'enfouir sous les cernes
S'absenter d'un seul trait
Pour renaître à l'histoire
Dans les bras du hasard
Retrouver un attrait
Sous un ciel d'infortune
Bien qu'il cache la cime
Le nuage est victime
D'une brise opportune
Du bourreau sans nos bras
Que deviendrait la hache
La pensée se fait lâche
Pour assumer ses choix
Reconnaître ses tords
C'est avoir un éclair
Et cesser d'être mort
Comme une orange amère
Même au fond des nuits noires
On voit briller l'étoile
Et scintiller l'espoir
Il suffit simplement de déchirer nos voiles
© Copyright Merle Bleu
Sur des étoiles mortes
L'on voudrait mettre un terme
A tout ce qui importe
On voudrait s'endormir
Un instant __ pour toujours
Oublier que l'amour
A encor fait souffrir
Au miroir d'un regard
Le reflet devient terne
Autre lieu __ autre part
Vient s'enfouir sous les cernes
S'absenter d'un seul trait
Pour renaître à l'histoire
Dans les bras du hasard
Retrouver un attrait
Sous un ciel d'infortune
Bien qu'il cache la cime
Le nuage est victime
D'une brise opportune
Du bourreau sans nos bras
Que deviendrait la hache
La pensée se fait lâche
Pour assumer ses choix
Reconnaître ses tords
C'est avoir un éclair
Et cesser d'être mort
Comme une orange amère
Même au fond des nuits noires
On voit briller l'étoile
Et scintiller l'espoir
Il suffit simplement de déchirer nos voiles
© Copyright Merle Bleu
dimanche 21 décembre 2014
Le fruit du désir
D'une vie sans pépin
Elle avait la peau douce
Presque lisse et luisante
Sous un parfum d'agrume
Elle avait la peau douce
Presque lisse et luisante
Sous un parfum d'agrume
De mes doigts soulevée
Une robe légère
Glissait sur le pavé
A l'orange des hanches
Quartier après quartier
Une joie salivante
Pétillait de gaité
A l'explosion d'un jus
De ses lèvres sucrées
Une papille acide
Lucide mais gourmande
Découvrait un palais
La saveur envoutante
D'une femme inconnue
Déroulant sa peau nue
A la pulpe charnelle
Emotion de mes sens
Buvant source divine
Le doux fruit d'indécence
Se nommait Clémentine
© Copyright Merle Bleu
Une robe légère
Glissait sur le pavé
A l'orange des hanches
Quartier après quartier
Une joie salivante
Pétillait de gaité
A l'explosion d'un jus
De ses lèvres sucrées
Une papille acide
Lucide mais gourmande
Découvrait un palais
La saveur envoutante
D'une femme inconnue
Déroulant sa peau nue
A la pulpe charnelle
Emotion de mes sens
Buvant source divine
Le doux fruit d'indécence
Se nommait Clémentine
© Copyright Merle Bleu
Ame des cavernes
Roule __ roule carrosse
Dans ce monde féroce
Y a-t-il une place
Reste-il une fée
La tigresse de vie
Droit au cœur m'a griffé
Ecorché mes envies
Mon espoir agrafé
Sur mes lèvres muettes
Une bouche cousue
Comme un goût de défaite
Quelques notes foutues
Aux cavernes de l'âme
La pensée labyrinthe
Me murmure sa plainte
Et hiberne sans flamme
Reste-il de l'amour
Sans payer __ sans souffrir
Avant de voir s'offrir
Le baiser de la mort
© Copyright Merle Bleu
Dans ce monde féroce
Y a-t-il une place
Reste-il une fée
La tigresse de vie
Droit au cœur m'a griffé
Ecorché mes envies
Mon espoir agrafé
Sur mes lèvres muettes
Une bouche cousue
Comme un goût de défaite
Quelques notes foutues
Aux cavernes de l'âme
La pensée labyrinthe
Me murmure sa plainte
Et hiberne sans flamme
Reste-il de l'amour
Sans payer __ sans souffrir
Avant de voir s'offrir
Le baiser de la mort
© Copyright Merle Bleu
samedi 20 décembre 2014
Céleste
Elle s'appelait Céleste
Servait le jour gare du Nord
Parfois quelques clients retords
Avaient encor de vilains gestes
Servait le jour gare du Nord
Parfois quelques clients retords
Avaient encor de vilains gestes
Alors c'est vrai __ elle avait la main leste
Mais sans être méchante
Elle savait bien lâcher ses lests
Céleste était patiente
Elle était bien un peu têtue
On lui montrait le Sud __ elle disait "c'est l'Est"
Avec un zeste d'accent pointu
Mais l'écouter c'était un test
Certains disaient "c'est une peste"
En entendant ses vocalises
Des voyageurs venus de l'Est
Encore plus cons qu'une valise
Mais lorsqu' enfin elle chantait
Debout plantée comme une artiste
Même les anges s'arrêtaient
Transpercés d'une voix céleste
© Copyright Merle Bleu
Mais sans être méchante
Elle savait bien lâcher ses lests
Céleste était patiente
Elle était bien un peu têtue
On lui montrait le Sud __ elle disait "c'est l'Est"
Avec un zeste d'accent pointu
Mais l'écouter c'était un test
Certains disaient "c'est une peste"
En entendant ses vocalises
Des voyageurs venus de l'Est
Encore plus cons qu'une valise
Mais lorsqu' enfin elle chantait
Debout plantée comme une artiste
Même les anges s'arrêtaient
Transpercés d'une voix céleste
© Copyright Merle Bleu
vendredi 19 décembre 2014
Le présent venu d'hier
Elle se tenait derrière un verre
Une distance en métaphore
Mi protégée __ mi prisonnière
D'un blues teinté d'indifférence
Son cœur était un coffre fort
Plein de douceur et de tendresse
Dans son regard brillait de l'or
L'ouvrir aurait été faiblesse
Emanait d'elle une émotion
L'indécision d'une détresse
Le désespoir des illusions
Quelques signes d'angoisse
Elle habitait la solitude
Ce lieu de non confiance
Des fausses certitudes
Où poussent les défenses
La vie lui faisait mal
Elle ne voulait plus croire
Au rêve __ à un homme idéal
Sa source de déboires
Comment lui en vouloir
Lorsqu' aimer est souffrance
L'horizon devient noir
L'Amour de l'huile rance
Sur les routes d'hier
Les chemins de l'histoire
Recherche ton espoir
Ta source de lumière
Il n'est jamais trop tard
Pour devenir entière
© Copyright Merle Bleu
Une distance en métaphore
Mi protégée __ mi prisonnière
D'un blues teinté d'indifférence
Son cœur était un coffre fort
Plein de douceur et de tendresse
Dans son regard brillait de l'or
L'ouvrir aurait été faiblesse
Emanait d'elle une émotion
L'indécision d'une détresse
Le désespoir des illusions
Quelques signes d'angoisse
Elle habitait la solitude
Ce lieu de non confiance
Des fausses certitudes
Où poussent les défenses
La vie lui faisait mal
Elle ne voulait plus croire
Au rêve __ à un homme idéal
Sa source de déboires
Comment lui en vouloir
Lorsqu' aimer est souffrance
L'horizon devient noir
L'Amour de l'huile rance
Sur les routes d'hier
Les chemins de l'histoire
Recherche ton espoir
Ta source de lumière
Il n'est jamais trop tard
Pour devenir entière
© Copyright Merle Bleu
jeudi 18 décembre 2014
Amour Toujours
C'était un jour monotonie
De vert __ de gris __ de vague à l'âme
Portant un rêve à l'agonie
Un jour où se mourait Paname
Il marchait seul sur le pavé
A gauche __ à droite ou de travers
Sur deux pâtés et trois artères
De Notre Dame à la Cité
Pour les passants il titubait
Lui tentait juste de voler
Mais chaque fois il retombait
La tête vide et désolée
C'était un jour mélancolie
Où le présent pleurait l'Amour
De cette femme si jolie
Dont le prénom était Toujours
Il marchait seul sur le pavé
La main serrée tenant la sienne
Et les mémés à leurs persiennes
Montraient du doigt le dépravé
Lui tentait juste de voler
De s'envoler vers les nuages
Tout près d'un ange à le frôler
Lui demandant quel est son age
Il marchait seul en compagnie
De la voix douce d'une femme
Cherchant de l'aile à toucher l'âme
De cette forme de l'esprit
C'était un jour de sa folie
La main serrée tenant la sienne
Portant un rêve à l'agonie
Dont le prénom était Toujours
© Copyright Merle Bleu
De vert __ de gris __ de vague à l'âme
Portant un rêve à l'agonie
Un jour où se mourait Paname
Il marchait seul sur le pavé
A gauche __ à droite ou de travers
Sur deux pâtés et trois artères
De Notre Dame à la Cité
Pour les passants il titubait
Lui tentait juste de voler
Mais chaque fois il retombait
La tête vide et désolée
C'était un jour mélancolie
Où le présent pleurait l'Amour
De cette femme si jolie
Dont le prénom était Toujours
Il marchait seul sur le pavé
La main serrée tenant la sienne
Et les mémés à leurs persiennes
Montraient du doigt le dépravé
Lui tentait juste de voler
De s'envoler vers les nuages
Tout près d'un ange à le frôler
Lui demandant quel est son age
Il marchait seul en compagnie
De la voix douce d'une femme
Cherchant de l'aile à toucher l'âme
De cette forme de l'esprit
C'était un jour de sa folie
La main serrée tenant la sienne
Portant un rêve à l'agonie
Dont le prénom était Toujours
© Copyright Merle Bleu
Bonne conduite
Ah __ si mon cœur était machine
Qu'il suffirait de réviser
S'il était juste un peu percé
N'ayant besoin que de rustine
S'il était matière usinée
Se nourrissant de combustible
Bien résistant comme l'acier
Du métal dense et non fissible
S'il n'était pas fait de hasard
Se mesurait pour un échange
Millimétré __ forme standard
Bien dessiné sur une page
J'aimerais bien qu'on le répare
Mettre un peu d'huile __ un tour de clé
Marque Mobil ou bien Antar
Oh juste une goutte __ une giclée
Oui mais voila __ il est de chair
Il se nourrit de ma pensée
Et pour y voir un peu plus clair
Je crois qu'il faudrait tout changer
Si je démarre en un éclair
Je ne sais plus comment freiner
Le bien conduire est une affaire
Malgré le nombre des années
Mon carburant __ c'est du super
De l'idéal __ de l'Amour pur
Lorsqu'il explose dans mes vers
Il est velours ou bien fissure
© Copyright Merle Bleu
Qu'il suffirait de réviser
S'il était juste un peu percé
N'ayant besoin que de rustine
S'il était matière usinée
Se nourrissant de combustible
Bien résistant comme l'acier
Du métal dense et non fissible
S'il n'était pas fait de hasard
Se mesurait pour un échange
Millimétré __ forme standard
Bien dessiné sur une page
J'aimerais bien qu'on le répare
Mettre un peu d'huile __ un tour de clé
Marque Mobil ou bien Antar
Oh juste une goutte __ une giclée
Oui mais voila __ il est de chair
Il se nourrit de ma pensée
Et pour y voir un peu plus clair
Je crois qu'il faudrait tout changer
Si je démarre en un éclair
Je ne sais plus comment freiner
Le bien conduire est une affaire
Malgré le nombre des années
Mon carburant __ c'est du super
De l'idéal __ de l'Amour pur
Lorsqu'il explose dans mes vers
Il est velours ou bien fissure
© Copyright Merle Bleu
mercredi 17 décembre 2014
Noël voit rouge
Costume alpaga rouge il revenait de chine
Un chèque dans la poche un grand sourire aux lèvres
Ayant troqué le renne il roulait limousine
Et les rêves d'enfants se comptaient dans ses livres
Noël avait perdu l'esprit
Le souvenir du père de son père
L'Amour en affichait le prix
L'argent devenait le repère
Ses clones __ barbe blanche __ arpentaient les boutiques
Robots incarnés d'incarnat __ fausses doublures
Ils en avaient l'image __ ils en avaient l'allure
Derrière la candeur __ un seul moteur __ le fric
Lueurs aux courbes fascinantes
Nous sommes pies de vos éclats
Le merveilleux est mis en vente
Pourrons nous l'acheter __ Ou pas ?
A quelque pas __ un homme est allongé au sol
Ce soir encore il sera seul __ sans un repas
Ce pilleur de poubelle est accusé de vol
Noël __ Noël __ les vrais voleurs ne mendient pas
© Copyright Merle Bleu
mardi 16 décembre 2014
Hors d'attente
Attendre __ attendre le moment
Les feuilles mortes
Un souffle __ un coup de vent
Attendre quoi ? Mais peu importe !
Qu'on aille mieux
Que l'on soit fort
Que l'on soit sûr
Que l'on soit vieux
Attendre __ une ouverture ou une porte
Le devenir de notre huit clos
Attendre c'est ce mot
Que le diable colporte
La pluie pour la moisson
L'argent pour le bonheur
Eclair ou trahison
Un coup de foudre __ un coup de cœur
Attendre une illusion
Pour que le temps nous donne tort
Une heure __ un jour __ ou un pardon
Pour que la vie nous jette un sort
La maladie __ la guérison
Attendre __ attendre encore
Est-ce folie ou bien raison
Ou bien vouloir battre un record
Attendre est un non lieu
Où s'égare l'esprit
Regard vers l'infini
Espérant toujours mieux
Attendre est ce repaire
Où la peur se blottit
Prison ou paradis
Agir nous en libère
© Copyright Merle Bleu
Les feuilles mortes
Un souffle __ un coup de vent
Attendre quoi ? Mais peu importe !
Qu'on aille mieux
Que l'on soit fort
Que l'on soit sûr
Que l'on soit vieux
Attendre __ une ouverture ou une porte
Le devenir de notre huit clos
Attendre c'est ce mot
Que le diable colporte
La pluie pour la moisson
L'argent pour le bonheur
Eclair ou trahison
Un coup de foudre __ un coup de cœur
Attendre une illusion
Pour que le temps nous donne tort
Une heure __ un jour __ ou un pardon
Pour que la vie nous jette un sort
La maladie __ la guérison
Attendre __ attendre encore
Est-ce folie ou bien raison
Ou bien vouloir battre un record
Attendre est un non lieu
Où s'égare l'esprit
Regard vers l'infini
Espérant toujours mieux
Attendre est ce repaire
Où la peur se blottit
Prison ou paradis
Agir nous en libère
© Copyright Merle Bleu
lundi 15 décembre 2014
Frisson d'un rêve
D'après une idée originale de mon amie Tine qui se reconnaitra
Au sortir de la nuit mon rêve s'est posé
Il était là __ tout près __ me faisant frissonner
Grelotant mes pensées
Ignorant mon émoi
"Vas t'en" lui dis-je d'un seul geste
"Je ne crois pas en toi"
Il m'a souri la mine triste
Puis m'a murmuré tout bas
"Regarde __ je suis toi"
"C'est pour toi si j'existe"
Je répondis: "J'insiste !"
"Car si tu restes tu mourras !"
Il supplia d'un long regard
Que je le prenne sur mon cœur
Je vis ses yeux __ mouillés de pleurs
Son air hagard
Je l'entourai des bras
Le berçant de tendresse
Mais gentiment il s'échappa
S'enfuyant sans rudesse
Je le vis s'envoler
Direction les étoiles
Mes mains l'ont effleuré
C'était avant qu'il ne se voile
© Copyright Merle Bleu
Il était là __ tout près __ me faisant frissonner
Grelotant mes pensées
Ignorant mon émoi
"Vas t'en" lui dis-je d'un seul geste
"Je ne crois pas en toi"
Il m'a souri la mine triste
Puis m'a murmuré tout bas
"Regarde __ je suis toi"
"C'est pour toi si j'existe"
Je répondis: "J'insiste !"
"Car si tu restes tu mourras !"
Il supplia d'un long regard
Que je le prenne sur mon cœur
Je vis ses yeux __ mouillés de pleurs
Son air hagard
Je l'entourai des bras
Le berçant de tendresse
Mais gentiment il s'échappa
S'enfuyant sans rudesse
Je le vis s'envoler
Direction les étoiles
Mes mains l'ont effleuré
C'était avant qu'il ne se voile
© Copyright Merle Bleu
Etre et reconnaître
Je voudrais tant voler au temps
Quelques instants faits de bonheur
Nous les offrir
Je voudrais partager les heures
Être celui qui te rassure
Et te libère des rancœurs
Je voudrais dérober au vent
L'évanescence des senteurs
Nous enrober dedans
Je voudrais accrocher des fleurs
Dans tes pensées __ ta chevelure
En touches de douceur
Je voudrais rire et conquérir
Un avenir contre ton cœur
Nous y blottir
Je voudrais t'apporter l'amour
Fait de tendresse et de patience
L'entretenir jour après jour
Je voudrais avec toi construire
Un mausolée __ un édifice
Hymne à la vie __ hymne au sourire
Sans renoncer __ sans sacrifice
Approfondir ce qu'est notre être
En chœur être complices
Savoir se reconnaitre
© Copyright Merle Bleu
Quelques instants faits de bonheur
Nous les offrir
Je voudrais partager les heures
Être celui qui te rassure
Et te libère des rancœurs
Je voudrais dérober au vent
L'évanescence des senteurs
Nous enrober dedans
Je voudrais accrocher des fleurs
Dans tes pensées __ ta chevelure
En touches de douceur
Je voudrais rire et conquérir
Un avenir contre ton cœur
Nous y blottir
Je voudrais t'apporter l'amour
Fait de tendresse et de patience
L'entretenir jour après jour
Je voudrais avec toi construire
Un mausolée __ un édifice
Hymne à la vie __ hymne au sourire
Sans renoncer __ sans sacrifice
Approfondir ce qu'est notre être
En chœur être complices
Savoir se reconnaitre
© Copyright Merle Bleu
dimanche 14 décembre 2014
L'union des imparfaits
Sans le passé __ sans le futur
Aimer pourrait être si simple
Sans les douleurs __ sans les blessures
Où la peur a bâti son temple
Je la regarde et la contemple
Depuis des jours __ depuis des mois
Aimer pourrait être si simple
Si elle osait poser sa croix
Je la regarde et je la vois
Toute mon âme tends les bras
Vers ses défauts __ vers ses défaites
L'aime au présent __ l'aime imparfaite
Aimer pourrait être si simple
Sans notre peur __ sans notre crainte
De reconstruire un rêve en couple
Sur les débris des joies défuntes
Aimer pourrait être plus simple
Tirant les leçons de notre age
Si nous savions être plus souples
Ouvrir les portes de nos cages
J'ai mes défauts __ j'ai mes défaites
Mais mon amour est ce présent
Qu'à bout de bras vers toi je tends
De tout mon cœur __ de mon âme imparfaite
© Copyright Merle Bleu
Aimer pourrait être si simple
Sans les douleurs __ sans les blessures
Où la peur a bâti son temple
Je la regarde et la contemple
Depuis des jours __ depuis des mois
Aimer pourrait être si simple
Si elle osait poser sa croix
Je la regarde et je la vois
Toute mon âme tends les bras
Vers ses défauts __ vers ses défaites
L'aime au présent __ l'aime imparfaite
Aimer pourrait être si simple
Sans notre peur __ sans notre crainte
De reconstruire un rêve en couple
Sur les débris des joies défuntes
Aimer pourrait être plus simple
Tirant les leçons de notre age
Si nous savions être plus souples
Ouvrir les portes de nos cages
J'ai mes défauts __ j'ai mes défaites
Mais mon amour est ce présent
Qu'à bout de bras vers toi je tends
De tout mon cœur __ de mon âme imparfaite
© Copyright Merle Bleu
samedi 13 décembre 2014
Lune voilée
En ce jour de cristal
J'ai suivi les allées de sombre solitude
Voile blanc sur le cœur et l'esprit craquelé
Poursuivi d'une plume et gelé d'habitude
Sous le poids de mes pas grelottait le gravier
Une nuit m'enfermait de tristesse idéale
La chaleur de mes mots s'envolait en fumée
Et mes lèvres séchaient sans le fruit d'un baiser
L'Oiseau haché de froid hululait son espoir
Mais il faisait si noir sur les rêves perchés
Voile blanc sur le cœur et l'esprit craquelé
Une lune apparut d'une tristesse ivoire
Je la voyais si loin et pourtant si semblable
Que mes pensées vers elle aussitôt s'envolèrent
Irisées d'un éclair et parsemées d'étoiles
Lumineux grains de sable accrochés dans le ciel
D'un esprit nuageux se voila la lumière
Et d'un astre au désastre amère fut l'averse
De mes songes en pluie au collier des rivières
Déversant aujourd'hui toutes les crues d'hier
© Copyright Merle Bleu
J'ai suivi les allées de sombre solitude
Voile blanc sur le cœur et l'esprit craquelé
Poursuivi d'une plume et gelé d'habitude
Sous le poids de mes pas grelottait le gravier
Une nuit m'enfermait de tristesse idéale
La chaleur de mes mots s'envolait en fumée
Et mes lèvres séchaient sans le fruit d'un baiser
L'Oiseau haché de froid hululait son espoir
Mais il faisait si noir sur les rêves perchés
Voile blanc sur le cœur et l'esprit craquelé
Une lune apparut d'une tristesse ivoire
Je la voyais si loin et pourtant si semblable
Que mes pensées vers elle aussitôt s'envolèrent
Irisées d'un éclair et parsemées d'étoiles
Lumineux grains de sable accrochés dans le ciel
D'un esprit nuageux se voila la lumière
Et d'un astre au désastre amère fut l'averse
De mes songes en pluie au collier des rivières
Déversant aujourd'hui toutes les crues d'hier
© Copyright Merle Bleu
vendredi 12 décembre 2014
La main, le coeur et la pensée
Pensée __ tu n'as pas les réponses
Ecoute un peu les vœux du cœur
Et pousse le __ malgré la peur
Ou bien alors meurs et renonce
Nous le savons __ vivre est souffrance
Mais c'est aussi bonheur et joie
En verrions nous la différence
Sans alternance et nouveaux choix
Pensée __ laisse exprimer le cœur
Calme sa peur __ là est la voie
Il sait l'envie et la douceur
Ecoute le __ un peu __ il bât
Ecoute __ écoute encor sa voix
Laisse le vivre et lâche prise
Il est soleil à l'aube grise
Ne l'éteint pas __ ne le tue pas
Pensée __ ne cherche pas le doute
Ecoute enfin __ ne tremble pas
N'emprunte pas l'ancienne route
Tu te fourvoies __ on n'y voit pas
Laisse jaillir un bel éclat
Et fais confiance à ton voyage
Dis moi pensée __ tu sais nos ages
La chance fuit __ elle n'attend pas
Chaque chemin est différent
Sans embuscade et sans embûche
A l'horizon la main se tend
Cette pensée parfois te touche
Venue de l'autre __ avec ses peurs
Ses joies __ mais aussi ses blessures
Il aime __ il sait __ il en est sûr
Prends donc sa main __ là __ dans la tienne
Sans arrière pensée __ elle est la main venue du cœur
© Copyright Merle Bleu
Ecoute un peu les vœux du cœur
Et pousse le __ malgré la peur
Ou bien alors meurs et renonce
Nous le savons __ vivre est souffrance
Mais c'est aussi bonheur et joie
En verrions nous la différence
Sans alternance et nouveaux choix
Pensée __ laisse exprimer le cœur
Calme sa peur __ là est la voie
Il sait l'envie et la douceur
Ecoute le __ un peu __ il bât
Ecoute __ écoute encor sa voix
Laisse le vivre et lâche prise
Il est soleil à l'aube grise
Ne l'éteint pas __ ne le tue pas
Pensée __ ne cherche pas le doute
Ecoute enfin __ ne tremble pas
N'emprunte pas l'ancienne route
Tu te fourvoies __ on n'y voit pas
Laisse jaillir un bel éclat
Et fais confiance à ton voyage
Dis moi pensée __ tu sais nos ages
La chance fuit __ elle n'attend pas
Chaque chemin est différent
Sans embuscade et sans embûche
A l'horizon la main se tend
Cette pensée parfois te touche
Venue de l'autre __ avec ses peurs
Ses joies __ mais aussi ses blessures
Il aime __ il sait __ il en est sûr
Prends donc sa main __ là __ dans la tienne
Sans arrière pensée __ elle est la main venue du cœur
© Copyright Merle Bleu
mardi 9 décembre 2014
Noel au dessus du sapin
Y a-t-il une étoile
Là haut __ au dessus du sapin
Elève toi mon ciel
Plus haut __ montre moi le destin
Les cadeaux ne sont rien
Simples joies matérielles
Dont les reflets se voilent
Images dans la brume __ au loin
Au dessous de tes branches
J'ai déposé mon âme
Offrande en poudre blanche
A l'orange des flammes
Verrai-je fondre un rêve
Les mains tendues au delà de mon cœur
Là où l'autre commence et mon être s'achève
Lisière du bonheur __ demain s'est-il perdu
Noël es-tu sincère
Lorsque les rires se sont tus
Sous les aiguilles de l'hiver
Y a-t-il une étoile __ en haut __ juste au dessus
© Copyright Merle Bleu
Là haut __ au dessus du sapin
Elève toi mon ciel
Plus haut __ montre moi le destin
Les cadeaux ne sont rien
Simples joies matérielles
Dont les reflets se voilent
Images dans la brume __ au loin
Au dessous de tes branches
J'ai déposé mon âme
Offrande en poudre blanche
A l'orange des flammes
Verrai-je fondre un rêve
Les mains tendues au delà de mon cœur
Là où l'autre commence et mon être s'achève
Lisière du bonheur __ demain s'est-il perdu
Noël es-tu sincère
Lorsque les rires se sont tus
Sous les aiguilles de l'hiver
Y a-t-il une étoile __ en haut __ juste au dessus
© Copyright Merle Bleu
Dimanche en Camargue
Je t'ai connue Camargue
Sous un ciel gris de pluie
Ligne d'horizon vague
Au rebord de la nuit
Oiseaux perchés en col de cygne
Aiguille du talon planté en tes eaux mortes
Roses flamands comme une insigne
Perçaient le brun d'un plumage en cohortes
Panache ébouriffé, beige velours
Les roseaux nus sous le mistral
Formaient d'étranges chevelures
En grelottant sous un ciel pâle
Taureaux puissants, sombres eaux fortes
Troupeau foncé de formes noires
Vous déchiriez le jour de vos cornes géantes
Au saignement béant d'un soir
Bouche salée, Grau idéal
J'ai vu danser la mer et les palmiers
Les goélands au rire tropical
Berçaient leurs ailes en signe d'amitié
J'ai vu fleurir mille soleil
Eclats dorés sur la terre endormie
Il était l'heure où l'on s'éveille
Vers d'autres ciels, d'autres pays
© Copyright Merle Bleu
Sous un ciel gris de pluie
Ligne d'horizon vague
Au rebord de la nuit
Oiseaux perchés en col de cygne
Aiguille du talon planté en tes eaux mortes
Roses flamands comme une insigne
Perçaient le brun d'un plumage en cohortes
Panache ébouriffé, beige velours
Les roseaux nus sous le mistral
Formaient d'étranges chevelures
En grelottant sous un ciel pâle
Taureaux puissants, sombres eaux fortes
Troupeau foncé de formes noires
Vous déchiriez le jour de vos cornes géantes
Au saignement béant d'un soir
Bouche salée, Grau idéal
J'ai vu danser la mer et les palmiers
Les goélands au rire tropical
Berçaient leurs ailes en signe d'amitié
J'ai vu fleurir mille soleil
Eclats dorés sur la terre endormie
Il était l'heure où l'on s'éveille
Vers d'autres ciels, d'autres pays
© Copyright Merle Bleu
jeudi 4 décembre 2014
Au fil de l'autre
Vide___elle se sent vide
Vide et inerte
Au fil de ces années
Trop donné___trop de pertes
Une vie lui échappe
Elle n'en aura plus d'autre
Sous le poids d'une chape
S'affaiblit tout son être
La lumière à distance
Ne la concerne plus___ne la concerne pas
Elle sait tout ce qui brûle
Ce qui crée la souffrance
Elle est là funambule
Avançant pas à pas
Suspendue à un fil
Une corde à bascule
Sur la vie qui défile
Elle a perdu la prise
Elle se laisse flotter
Emportée d'une eau grise
Vous sur le bord___la voyez-vous passer
Tendez lui une main
Elle ne veut pas la mienne
Je voudrais qu'elle parvienne à de beaux lendemains
© Copyright Merle Bleu
Vide et inerte
Au fil de ces années
Trop donné___trop de pertes
Une vie lui échappe
Elle n'en aura plus d'autre
Sous le poids d'une chape
S'affaiblit tout son être
La lumière à distance
Ne la concerne plus___ne la concerne pas
Elle sait tout ce qui brûle
Ce qui crée la souffrance
Elle est là funambule
Avançant pas à pas
Suspendue à un fil
Une corde à bascule
Sur la vie qui défile
Elle a perdu la prise
Elle se laisse flotter
Emportée d'une eau grise
Vous sur le bord___la voyez-vous passer
Tendez lui une main
Elle ne veut pas la mienne
Je voudrais qu'elle parvienne à de beaux lendemains
© Copyright Merle Bleu
Des mots inutiles
Les mots ne peuvent rien
Lorsqu' imprégnés de noir
Ils cachent la lumière
Et dorment au cachot
Les mots ne peuvent rien
Mais du matin au soir
Ils cherchent à vous plaire
Sortis de mon ego
Les mots ne peuvent rien
Lorsqu'au lever du jour
Un seul être vous manque
Et vous tourne le dos
Les mots ne peuvent rien
Pour éveiller l'Amour
Au son d'une voix rauque
Sortie d'un magnéto
Les mots ne peuvent rien
Inscrits sur un grimoire
Emotions placebo
Que pourriez-vous en faire
Les mots ne peuvent rien
Ils sont de faux espoirs
J'ai bien pensé les taire
Mais où puiser le beau
© Copyright Merle Bleu
Lorsqu' imprégnés de noir
Ils cachent la lumière
Et dorment au cachot
Les mots ne peuvent rien
Mais du matin au soir
Ils cherchent à vous plaire
Sortis de mon ego
Les mots ne peuvent rien
Lorsqu'au lever du jour
Un seul être vous manque
Et vous tourne le dos
Les mots ne peuvent rien
Pour éveiller l'Amour
Au son d'une voix rauque
Sortie d'un magnéto
Les mots ne peuvent rien
Inscrits sur un grimoire
Emotions placebo
Que pourriez-vous en faire
Les mots ne peuvent rien
Ils sont de faux espoirs
J'ai bien pensé les taire
Mais où puiser le beau
© Copyright Merle Bleu
mardi 2 décembre 2014
La flèche empoisonnée
L'amour___le vrai___est une chose rare
Je l'ai croisé un jour
Il m'a percé d'un trait au profond d'un regard
Une flèche d'un ange___émotion pour toujours
J'en ai vu la blessure___et senti le message
Lorsque l'âme est sincère
Tous les liens ne sont pas synonymes de cage
Ni prison___ni capture
Je n'ai rien demandé
J'ai senti et offert
Mais tout devient crainte et danger
Pour ceux ayant souffert
Oui___c'est vrai___j'espère
La surprendre___échanger___partager
Parvenir à lui plaire
Laisser au temps le soin de soulager
J'aimerais tant___l'aider___la distraire
Dire le futile et l'essentiel
Le profond___les fous rires
Ne jamais faire souffrir___la voir s'ouvrir au bleu du ciel
Peut-être aurais-je dû me taire
Ne pas la déranger
Me fondre dans l'éther
Rester un étranger
L'amour___le vrai___est une chose rare
J'ai voulu l'exprimer
Il a creusé l'écart et la peur a primé
Est-ce tare d'aimer___est-ce tard pour aimer
Je n'ai rien demandé___j'ai senti et donné
Peut-être aurais-je dû me taire
Fuir de crainte et danger
Moi aussi j'ai souffert___j'ai vécu de peur et de colère
Mais un jour___il nous faut pardonner
© Copyright Merle Bleu
Je l'ai croisé un jour
Il m'a percé d'un trait au profond d'un regard
Une flèche d'un ange___émotion pour toujours
J'en ai vu la blessure___et senti le message
Lorsque l'âme est sincère
Tous les liens ne sont pas synonymes de cage
Ni prison___ni capture
Je n'ai rien demandé
J'ai senti et offert
Mais tout devient crainte et danger
Pour ceux ayant souffert
Oui___c'est vrai___j'espère
La surprendre___échanger___partager
Parvenir à lui plaire
Laisser au temps le soin de soulager
J'aimerais tant___l'aider___la distraire
Dire le futile et l'essentiel
Le profond___les fous rires
Ne jamais faire souffrir___la voir s'ouvrir au bleu du ciel
Peut-être aurais-je dû me taire
Ne pas la déranger
Me fondre dans l'éther
Rester un étranger
L'amour___le vrai___est une chose rare
J'ai voulu l'exprimer
Il a creusé l'écart et la peur a primé
Est-ce tare d'aimer___est-ce tard pour aimer
Je n'ai rien demandé___j'ai senti et donné
Peut-être aurais-je dû me taire
Fuir de crainte et danger
Moi aussi j'ai souffert___j'ai vécu de peur et de colère
Mais un jour___il nous faut pardonner
© Copyright Merle Bleu
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