Voici le fol été débarquant sur nos plages
Le frêle volatile aux ailes encore blanches
Des amoureux pointés aux belles en voyage
Les criques sont parées de bassins qui déhanchent.
Écrasées de soleil, les journées sans courage
Huilées à l'essentiel, aux pales peaux mitonnent
Un parfum de coco prévu pour le voyage
De citadins blasés qu'un grain de sable étonne.
Vouloir s'en éloigner est voué à l'échec
Le mouton égaré vous voudra pour troupeau
Et c'est d'un ton outré qu'il pincera le bec
Si vous lui démontrez qu'ailleurs est aussi beau
Ces tristes voyageurs emmènent leur coutumes
Clamant à tout venant: le local est sauvage
Cervelles en vacance ils déversent leurs brumes
Empilant les clichés comme d'autre des images
Au moment du repos ils sont toute impatience
De noircir leur abdos en baignant dans la foule
Le libre suffira, le temps d'une inconscience
Plongeant dans l'inutile au rythme de la houle
Mais les jours sont comptés et toute l'indolence
Le départ est sonné retournons à la case
Les anses désertées ont goût de délivrance
Le quotidien reprend...Rappelle moi ton blase ?
Le frêle volatile aux ailes encore blanches
Des amoureux pointés aux belles en voyage
Les criques sont parées de bassins qui déhanchent.
Écrasées de soleil, les journées sans courage
Huilées à l'essentiel, aux pales peaux mitonnent
Un parfum de coco prévu pour le voyage
De citadins blasés qu'un grain de sable étonne.
Vouloir s'en éloigner est voué à l'échec
Le mouton égaré vous voudra pour troupeau
Et c'est d'un ton outré qu'il pincera le bec
Si vous lui démontrez qu'ailleurs est aussi beau
Ces tristes voyageurs emmènent leur coutumes
Clamant à tout venant: le local est sauvage
Cervelles en vacance ils déversent leurs brumes
Empilant les clichés comme d'autre des images
Au moment du repos ils sont toute impatience
De noircir leur abdos en baignant dans la foule
Le libre suffira, le temps d'une inconscience
Plongeant dans l'inutile au rythme de la houle
Mais les jours sont comptés et toute l'indolence
Le départ est sonné retournons à la case
Les anses désertées ont goût de délivrance
Le quotidien reprend...Rappelle moi ton blase ?
© Copyright Merle Bleu
un petit goût acide des vacances.
RépondreSupprimerLe titre est très bien choisi : il s'agit d'une
liberté conditionnelle et conventionnelle car lorsque l'on ne la pratique pas souvent, on ne sait pas quoi en faire...alors on fait comme les autres ! Tout s'apprend...
Françoise
Un texte un peu moqueur oui, vu du côté de ceux qui voient déferler ces flux migratoires, une forme de déferlante qu'on ne peut s'empêcher de questionner, sur le fond comme sur la forme.
RépondreSupprimerMerci d'être venu me commenter.
Amicalement, Pierre
Je te comprends je ressentais ce sentiment quand je vivais dans ma ville à Marseille ! rien n'est plus agréable que quand le paysage redevient à nous ! personne ne peut comprendre cette sensation sauf ceux qui sont attachés au coin où ils sont nés.
RépondreSupprimerMerci Pierre de cette pointe d'humour acidulé
Je continue de suivre le chemin de ta plume
Paule
Merci pour cette promenade sous mes textes, je t'y offre bien chaleureusement l'hospitalité ;).
SupprimerBises, Pierre
Lorsque l'on a à portée, toute l'année, le si beau spectacle qu'est ton ile, faut pas se moquer de ceux qui n'ont que quelques jours pour se faire de merveilleux souvenirs jusqu'au vacances prochaines,même si ceux-ci arrivent en "terrain conquis" !!! monsieur le corse !!!
RépondreSupprimerPeut-être faut-il respecter l'autre pour être respecté à son tour ? sourire.
SupprimerBise la fée