Amour tu pleures
De tant de solitude
Et tu prétends encore
Faire tituber les cœurs
Ton regard est de flamme
Et ta cuisante œillade
Attire sans égard
Vers le vide abyssale
D'une absence en guenilles
Tourbillonnent les maux
Les ronces s'enchevêtrent
Où l'être se passionne
Le temps suspend ses mots
Virevolte en vertige
Exploit d'un cœur léger
S'élançant volatile
Oublieux de son vide
Avide de sa chance
Le Je se veut subtil
L'image est illusion
Naufrage teinté de souffre
Le déni d'un été
Efface et fait de plomb
Cet homme vide où l'air s'engouffre
© Copyright Merle Bleu
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