lundi 4 mai 2015

En lisière de fourrure

Il attendait __ couché en lisière du sous bois
C'était un loup couleur gris clair
C'était un loup __ seul __ aux abois
Un loup au bord de sa clairière

Il attendait depuis des mois
Ou bien peut-être des années
Ce que serait sa destinée
Dans les pas de sa louve

Il se levait parfois
Reniflant l'horizon
Une oreille attentive
Toison givrée sous le souffle du froid

Il soupirait l'air de la nuit
Blancheur d'un voile au ciel obscur
Hurlait vers le futur
Cherchant l'écho dans le silence des étoiles

Il rêvait de douceur
De son museau dans la fourrure
De cavalcades dans la neige
De bienveillance et de partage

C'était un loup trop solitaire
La tête pleine de désirs
Regard rivé __ là bas __ au delà de la plaine
Au petit jour __ c'est sûr __ il la verrai venir


© Copyright Merle Bleu

6 commentaires:

  1. Bonjour Merle.
    Sur ce poème là je réclame mes droits à l'image.
    Merci d'avance!

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    1. Droit à l'image ? Tu te lances dans le cinéma Frédéric ? ;)

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  2. On a envie de le caresser ce loup solitaire , pas loin de chez moi il y a un parc avec des loups ....c'est un animal fascinant et beau ! Et tu le rends bien dans ton texte !

    "Le hurlement du loup fait frissonner le bois
    Le rire en équilibre la belle est aux abois
    Un silence se noie dans le soupir d'un doute
    Dans le creux de ses reins se suspend une goutte

    bizz

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  3. Merci pour ce superbe poème au gré des bois !!!
    On peut se laisser aller `a la réflexion que les animaux aussi rêvent d'errance !

    Viens me rejoindre sur mon forum Les heures bleues de la poésie
    sur : http://merveillespoetiques.forumperso.com/forum

    Je serais très heureuse de t'accueillir

    Je t'envoie toute mes amitiés
    Jane

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    1. Bonjour Jane ... Janedeau, un pseudo qui ne m'est pas inconnu ... j'irai te rendre visite.
      Amitiés
      Pierre

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