Lambeau de terre et de rochers
Joyau de verts de rouille et d'ocre
Broche accrochée en pleine mer
Liseré blanc sur fond de bleus
Ô Capu Rossu couleur sang
Lorsque le vent te hante et te tourmente
Es-tu montagne ou précipice
D'une plainte à l'à pic du Palu des remords
Presqu'ile issue des profondeurs
J'entends en toi __ bonds de mon coeur
Les soubresauts __ coups de granit
Lorsque la vague vient s'échoir
Etrange doigt d'un promontoire
Vaine griffure de l'histoire
Rouge écorchure
Déchirement de l'eau marine
Dans la torpeur __ aux mois d'été
Tu restes là figée __ vigie du large aux yeux épouvantés
Vêtu d'orange et de grandeur
En majesté __ sans un nuage
Sous le dernier des rayons d'or
L'azur fait taire un long murmure
D'une nature à l'aile qui s'endort
Dans le silence __ à ta hauteur
De là j'admire la splendeur
D'une surface immense et lisse
La paix __ la panacée du coeur
Glissant vers les étoiles d'un réglisse
© Copyright Merle Bleu
que c bien dit merci j aime .bise d amitiés
RépondreSupprimerMerci Gigi ! Mes amitiés, Pierre
SupprimerJ'aime....la nature qui s'endort, racontée par toi !!!
RépondreSupprimerBisous
Merci la fée ! Bisous
SupprimerC est un plaisir des yeux d ' admirer la splendeur de l ' endroit où la nature parle d ' elle même et cette plume si fine mordorée le tout et me laisse dire : Merci Pierre pour ce poème éloquent...
RépondreSupprimerMerci Angelina, belle soirée, Pierre
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