Le soleil glisse et fane
Et meurt, là bas à l'horizon
Couvrant de plomb une mer lisse et plane
Filmée d'argent, onde déserte
Surface inerte et indécise
Ridées de brise, calmée de glace
Sous une lumière imprécise
Elle se prélasse en veines grises
Le jour s'enfuit dans les nuages
Fuyant les nues il se dérobe
Vers ces rivages inconnus
Aux mots amers ou xénophobes
La plage essuie une caresse
Geste douceur presque endormi
D'une eau paresse et vague
Aux odeurs d'algues bercées de nuit
Le ciel allume ses étoiles
Noir scintillant de clapotis
Blancs chuchotis né des écueils
Voilés de brume, ornés d'espoir
© Copyright Merle Bleu
Très Beau, un endroit reposant votre plage
RépondreSupprimerNous avons tous cette plage intérieure que nous ne prenons pas le temps de visiter ... Merci Valérie :)
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