Je suis venu vers toi
Trembler de fièvre contre ta bouche
Chercher tes lèvres
Et boire
Je suis venu
Léger
Contre ton cœur
Le souffle court
Au tourbillon de tes frissons de peau
Parcours de fleurs abandonnées
Je suis venu donner
Sans rien avoir à prendre
Juste t'apprendre
A prolonger tes jours
Je suis venu d'amour
Tout simplement
Murmurer la beauté des choses
Comme se pose un sentiment
Bleu papillon poudré
Je suis venu du vent
D'un souffle
D'une osmose
De tes envies
Souvent
De l'ourlet de ta rose
Je suis venu des nues
Ténue goutte d'azur
Sur la nuit de tes doutes
A la peau nue de ton désir
Je suis venu d'avant
De tes soirées fanées
Tes anémones noires
Pour que tes yeux s'étonnent
© Copyright Merle Bleu
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La branche de Merle Bleu
lundi 31 mars 2014
dimanche 30 mars 2014
Entre nos deux oreilles
Pâle Pâle
Sous nos pas
Craque en brindilles l'ancien rêve
Le vieux brillant
Où sont passés les Dieux
Leurs yeux de poudre d'or
Le merveilleux mirage
De tous nos idéaux
Regard envieux
L'argent peuple les songes
L'avoir est absolu
Et tout l'être se creuse
Le chrono nous dévore
Et grignote le temps
Sans vertu et sans gloire
En psalmodies bigotes
Amour bel antidote
Les pieds aux antipodes
La tête vers les nuages
L'oreille sur l'Ipod
Tu croques en copyright
Le désir d'un label
Le style et le paraitre
Sunlights et décibels
T'étais si belle Humanité
Enveloppée d'idées
De désirs spirituels
Dis moi...
Où s'en va la pensée
Entre nos deux oreilles ?
© Copyright Merle Bleu
Sous nos pas
Craque en brindilles l'ancien rêve
Le vieux brillant
Où sont passés les Dieux
Leurs yeux de poudre d'or
Le merveilleux mirage
De tous nos idéaux
Regard envieux
L'argent peuple les songes
L'avoir est absolu
Et tout l'être se creuse
Le chrono nous dévore
Et grignote le temps
Sans vertu et sans gloire
En psalmodies bigotes
Amour bel antidote
Les pieds aux antipodes
La tête vers les nuages
L'oreille sur l'Ipod
Tu croques en copyright
Le désir d'un label
Le style et le paraitre
Sunlights et décibels
T'étais si belle Humanité
Enveloppée d'idées
De désirs spirituels
Dis moi...
Où s'en va la pensée
Entre nos deux oreilles ?
© Copyright Merle Bleu
lundi 24 mars 2014
Au bout du silence
Les mots retombent en flocons
Silences blancs
Ils interrogent
Cristaux crispés de givre
Est ce un regard ivre de glace ?
Une crevasse sous le pas
Un rictus au visage
Un gouffre où le rêve s'efface et souffre ?
Long souffle froid
Pensée bourrasque privée d'air
Je sais les chemins seuls
Et tout ce qu'on enterre en desserrant les bras
Lorsque la larme gèle et fendille l'iris
Qui donc voudrait revoir
Au fond des précipices
Le brillant des chandelles ?
Les pas s'éloignent et les empreintes dans la neige
Traces discrètes dans la craie
Chuchotements feutrés
Le son décime et sème en vain
Le long trait de nos craintes
© Copyright Merle Bleu
Silences blancs
Ils interrogent
Cristaux crispés de givre
Est ce un regard ivre de glace ?
Une crevasse sous le pas
Un rictus au visage
Un gouffre où le rêve s'efface et souffre ?
Long souffle froid
Pensée bourrasque privée d'air
Je sais les chemins seuls
Et tout ce qu'on enterre en desserrant les bras
Lorsque la larme gèle et fendille l'iris
Qui donc voudrait revoir
Au fond des précipices
Le brillant des chandelles ?
Les pas s'éloignent et les empreintes dans la neige
Traces discrètes dans la craie
Chuchotements feutrés
Le son décime et sème en vain
Le long trait de nos craintes
© Copyright Merle Bleu
samedi 22 mars 2014
Sous le pommier en fleur
Elle venait à la nuit
Là bas
Vers le pommier
Nous buvions de la pluie
Des rêves en éclat
Sous des larmiers de roses
Elle se tressait de blé
De prose et de gentianes
Et moi j'étais si nu
Troublé
Le corps cerclé de lianes
En quelques mots j'ai su
La peau tremblant de fièvre
Coquelicot blessé
Dressé vers les nuages
J'aimais ses lèvres rouges
Sillon dans son sillage
D'étoiles et de jasmin
De l'amour plein les mains
J'ai déposé un voile
Sur la soie de ses soirs
Emu
J'ai couché dans ses phrases
© Copyright Merle Bleu
Là bas
Vers le pommier
Nous buvions de la pluie
Des rêves en éclat
Sous des larmiers de roses
Elle se tressait de blé
De prose et de gentianes
Et moi j'étais si nu
Troublé
Le corps cerclé de lianes
En quelques mots j'ai su
La peau tremblant de fièvre
Coquelicot blessé
Dressé vers les nuages
J'aimais ses lèvres rouges
Sillon dans son sillage
D'étoiles et de jasmin
De l'amour plein les mains
J'ai déposé un voile
Sur la soie de ses soirs
Emu
J'ai couché dans ses phrases
© Copyright Merle Bleu
vendredi 21 mars 2014
Au vent des volontés
La mer s'étale
De brume et d'une eau blanche
Au pied des roches
Liquide
Silence lisse
Reflet d'opale
Le ciel est vague
Laiteux, ouaté
Souffle immobile
Flocon d'étoupe
Horizon moite
Sur l'île verte
Sur la montagne granitée
Arbres figés
Feuilles désertes
Sans gouttelettes
Pâles instants d'éternité
Morne regard des mouettes
Au soleil arrêté
Il suffirait d'un cri
D'une blessure au ciel
D'une flaque de bleu
D'un éclat de merveille
A l'irisé des yeux
Il suffirait de peu
Pour revoir la couleur
Juste un peu de chaleur
Et les cheveux au vent
Un espoir
Du printemps
Et de nouveau vouloir
© Copyright Merle Bleu
De brume et d'une eau blanche
Au pied des roches
Liquide
Silence lisse
Reflet d'opale
Le ciel est vague
Laiteux, ouaté
Souffle immobile
Flocon d'étoupe
Horizon moite
Sur l'île verte
Sur la montagne granitée
Arbres figés
Feuilles désertes
Sans gouttelettes
Pâles instants d'éternité
Morne regard des mouettes
Au soleil arrêté
Il suffirait d'un cri
D'une blessure au ciel
D'une flaque de bleu
D'un éclat de merveille
A l'irisé des yeux
Il suffirait de peu
Pour revoir la couleur
Juste un peu de chaleur
Et les cheveux au vent
Un espoir
Du printemps
Et de nouveau vouloir
© Copyright Merle Bleu
mercredi 19 mars 2014
Mirage imagé
Il y a
Quand on est mort
Vide et sans intérêt
Des êtres d'or
Anges
Déesses ou fées
Femmes de tous les trésors
Il y a
Même si l'on dort
Même si l'on cesse d'exister
Des puits de volonté
Des sources de tendresse
Caresses
Désir et volupté
Amour surtout
Douceur
Infinité
-Il y a-
Et c'est un réconfort
Lorsque l'on est plus rien
Lumière
Chemin
Au delà du désert
Voir les idées danser
© Copyright Merle Bleu
Quand on est mort
Vide et sans intérêt
Des êtres d'or
Anges
Déesses ou fées
Femmes de tous les trésors
Il y a
Même si l'on dort
Même si l'on cesse d'exister
Des puits de volonté
Des sources de tendresse
Caresses
Désir et volupté
Amour surtout
Douceur
Infinité
-Il y a-
Et c'est un réconfort
Lorsque l'on est plus rien
Lumière
Chemin
Au delà du désert
Voir les idées danser
© Copyright Merle Bleu
samedi 15 mars 2014
Mauvaise semaine
Un jour
Un jour fait de mélasse
Où l'air enlace
Et serre
Un jour comme un enfer
Où tout devient si lourd
Un jour à ne rien faire
A compter les limaces
Et s'en faire une affaire
En voir briller la trace
S'engluer d'exister
Un jour à renoncer
Comme un homme souris
Accablé des montagnes
Sous les nuages gris
D'un faible nuancier
Un jour à s'enfoncer
Aux sables impossibles
Sans pouvoir s'émouvoir
Ni des bras
Ni des cils
Un jour
Un mois ou des années
Le temps comme le plomb
Sans pouvoir se lever
Sans rien à soulever
Pas même le poids d'un rêve
Un jour tout aplati
Ecrasé sous le ciel
D'un bleu inabouti
Sans discours et sans phrase
Sous les mots du silence
Une journée d'absence
En costume décousu
Pas perdus
Comme courus d'avance
Du lundi au dimanche
Sous les ponts
Loin des rus d'insouciance
© Copyright Merle Bleu
Un jour fait de mélasse
Où l'air enlace
Et serre
Un jour comme un enfer
Où tout devient si lourd
Un jour à ne rien faire
A compter les limaces
Et s'en faire une affaire
En voir briller la trace
S'engluer d'exister
Un jour à renoncer
Comme un homme souris
Accablé des montagnes
Sous les nuages gris
D'un faible nuancier
Un jour à s'enfoncer
Aux sables impossibles
Sans pouvoir s'émouvoir
Ni des bras
Ni des cils
Un jour
Un mois ou des années
Le temps comme le plomb
Sans pouvoir se lever
Sans rien à soulever
Pas même le poids d'un rêve
Un jour tout aplati
Ecrasé sous le ciel
D'un bleu inabouti
Sans discours et sans phrase
Sous les mots du silence
Une journée d'absence
En costume décousu
Pas perdus
Comme courus d'avance
Du lundi au dimanche
Sous les ponts
Loin des rus d'insouciance
© Copyright Merle Bleu
mardi 11 mars 2014
Illusion du temps
Quand le printemps revient
De fleurs et couleur verte
L'esprit cherche un parfum
Un rire
Une fraicheur
Il foule
Sous hypnose
Un lit d'herbe coupée
De suc et de fragrances
De grâce et trèfle rose
Sur le dos de la terre
Au rebord d'un ciel bleu
Il germe d'un sourire
D'un regard
Dans les airs
Il s'émeut
D'un mystère
Se trouble d'un soupir
Tout frémissant d'un acte
Et bourdonnant d'insectes
Il aspire l'odeur
D'une peau
D'un corsage
Au doré du soleil
Au miellé d'un froufrou
Il nous mène en voyage
De son langage tendre
Dans une plaine
Ailleurs
Une illusion du temps
Où le cœur veut se perdre
© Copyright Merle Bleu
De fleurs et couleur verte
L'esprit cherche un parfum
Un rire
Une fraicheur
Il foule
Sous hypnose
Un lit d'herbe coupée
De suc et de fragrances
De grâce et trèfle rose
Sur le dos de la terre
Au rebord d'un ciel bleu
Il germe d'un sourire
D'un regard
Dans les airs
Il s'émeut
D'un mystère
Se trouble d'un soupir
Tout frémissant d'un acte
Et bourdonnant d'insectes
Il aspire l'odeur
D'une peau
D'un corsage
Au doré du soleil
Au miellé d'un froufrou
Il nous mène en voyage
De son langage tendre
Dans une plaine
Ailleurs
Une illusion du temps
Où le cœur veut se perdre
© Copyright Merle Bleu
lundi 10 mars 2014
Légèreté de lettres
C'est un homme d'hier
Assis là sur un banc
Oscillant sous le lierre
Prisonnier du silence
Tout au bout de l'aller
Où sa pensée s'accroche
Il l'aperçoit
Roche striée de branches
Il se lève
Il s'approche
Et ses oiseaux s'envolent
Vers le ciel étoilé
Elle est femme de pierre
De fards et poudre blanche
De plâtre et de craie tendre
Douce émotion voilée
Sidéré de lucioles
Halluciné d'un souffle
Il entend battre un cœur
Au marbre de l'étole
Il tend la main, fébrile
L'éternité au bord des cils
Et dans ses yeux brille un éclat
Larmée de gemme dans un écrin
La raison d'être lui revient
Il craint
Précieuse elle est de pierre
Fragile il est de plume
Le soir en courant d'air
L'emporte au loin
Là bas, vers la saison des brumes
© Copyright Merle Bleu
Assis là sur un banc
Oscillant sous le lierre
Prisonnier du silence
Tout au bout de l'aller
Où sa pensée s'accroche
Il l'aperçoit
Roche striée de branches
Il se lève
Il s'approche
Et ses oiseaux s'envolent
Vers le ciel étoilé
Elle est femme de pierre
De fards et poudre blanche
De plâtre et de craie tendre
Douce émotion voilée
Sidéré de lucioles
Halluciné d'un souffle
Il entend battre un cœur
Au marbre de l'étole
Il tend la main, fébrile
L'éternité au bord des cils
Et dans ses yeux brille un éclat
Larmée de gemme dans un écrin
La raison d'être lui revient
Il craint
Précieuse elle est de pierre
Fragile il est de plume
Le soir en courant d'air
L'emporte au loin
Là bas, vers la saison des brumes
© Copyright Merle Bleu
samedi 8 mars 2014
Soie proche
Viens, prends ma main
Et assieds toi
A mi amour
En équilibre
Mets toi plus près de mes silences
Viens me frôler
De ton velours
Délivre moi de cette absence
Fais moi pleurer d'urgence
Et sans alarme
D'un geste libre
Fends mon armure
Trouve le cœur
Et ses blessures
Emporte le plus loin
Qu'il se repose
Puis si tu l'oses
Ouvre mes portes d'un seul geste
Fouille aux recoins
Laisse moi vide
Emporte tout et prends en soin
Ce sont mes restes
Ces trois fois rien
Pour que j'existe
Si tu le veux
Moi j'y renonce
De ma semence fleuris la ronce
Sous tes doigts d'angora
Si tu y tiens, si tu insistes
Pose tes lèvres sur ma bouche
Rose de soie
Douceur équilibriste
© Copyright Merle Bleu
Et assieds toi
A mi amour
En équilibre
Mets toi plus près de mes silences
Viens me frôler
De ton velours
Délivre moi de cette absence
Fais moi pleurer d'urgence
Et sans alarme
D'un geste libre
Fends mon armure
Trouve le cœur
Et ses blessures
Emporte le plus loin
Qu'il se repose
Puis si tu l'oses
Ouvre mes portes d'un seul geste
Fouille aux recoins
Laisse moi vide
Emporte tout et prends en soin
Ce sont mes restes
Ces trois fois rien
Pour que j'existe
Si tu le veux
Moi j'y renonce
De ma semence fleuris la ronce
Sous tes doigts d'angora
Si tu y tiens, si tu insistes
Pose tes lèvres sur ma bouche
Rose de soie
Douceur équilibriste
© Copyright Merle Bleu
Un ciel occulte
Toi l'horizon
Au gré du vent
De l'étrange unisson
Des lignes d'un visage
Du levant d'un murmure
Reviendras tu
Reviendras tu mon souffle
D'une frisure
D'un frisson
Du frôlé d'une lèvre
Emmitouflée de rose
Et doublée de pétales
Toi l'idéal
Fièvre asymptote
Cœur virtuose
Amant des courbes
Battant la phrase d'une note
Renaîtras tu
Renaîtras tu de tourbe
Et de pauses pur malt
De ces vapeurs, why not ?
Où l'ivresse s'exalte
De fumée brune ou blonde
Toi l'autre monde
Dont le toit tourne
Au cri des girouettes
Toi ma planète
Semblant désassemblée
Brilleras tu
Aux soirées météores
A la tremblée d'étoiles
Au scintillant céleste
Brilleras tu encore
D'espoir
En fulgurant mon ciel
© Copyright Merle Bleu
Au gré du vent
De l'étrange unisson
Des lignes d'un visage
Du levant d'un murmure
Reviendras tu
Reviendras tu mon souffle
D'une frisure
D'un frisson
Du frôlé d'une lèvre
Emmitouflée de rose
Et doublée de pétales
Toi l'idéal
Fièvre asymptote
Cœur virtuose
Amant des courbes
Battant la phrase d'une note
Renaîtras tu
Renaîtras tu de tourbe
Et de pauses pur malt
De ces vapeurs, why not ?
Où l'ivresse s'exalte
De fumée brune ou blonde
Toi l'autre monde
Dont le toit tourne
Au cri des girouettes
Toi ma planète
Semblant désassemblée
Brilleras tu
Aux soirées météores
A la tremblée d'étoiles
Au scintillant céleste
Brilleras tu encore
D'espoir
En fulgurant mon ciel
© Copyright Merle Bleu
mardi 4 mars 2014
L'enfant couard
Une nuit, tonne le père
La jalousie se glisse
Eclair en gifle
Elle claque
A l'intime d'un sac
Bruit de fatras
S'écroule, accable
Un tube roule
Résonne
Accuse et gronde sur la table
Morsure aux chairs
Vrilles du crâne
Les mots de lames
Tranchent les nerfs
Mère en détresse
Il tremble au fond du lit
Voudrait tuer ce père
Peur est maitresse
Il doit se taire
Il se sent lâche
Scrute ce noir dessous les draps
Accroche au ventre la terreur
Et se blottit
Perdu, couard
Enfant issu de ces insultes
© Copyright Merle Bleu
La jalousie se glisse
Eclair en gifle
Elle claque
A l'intime d'un sac
Bruit de fatras
S'écroule, accable
Un tube roule
Résonne
Accuse et gronde sur la table
Morsure aux chairs
Vrilles du crâne
Les mots de lames
Tranchent les nerfs
Mère en détresse
Il tremble au fond du lit
Voudrait tuer ce père
Peur est maitresse
Il doit se taire
Il se sent lâche
Scrute ce noir dessous les draps
Accroche au ventre la terreur
Et se blottit
Perdu, couard
Enfant issu de ces insultes
© Copyright Merle Bleu
dimanche 2 mars 2014
Peau contre style
Laisse glisser la retenue
Tout doucement
Jusqu'à tes pieds
Montre toi nue
Déshabillée
Fais moi l'amour
Mais lentement
Fais moi l'amour en poésie
Du cramoisi au rose pâle
Morceaux choisis
De peau velours et d'idéal
Fais moi l'amour
Sois mon Népal
Soigne tes mots
La soie des vers
Tisse un message sur un fil
Sois la chaleur de mes prières
Peau contre peau
Stylet, pistil
Fais moi l'amour dans les nuages
Sur une plage
Sur un vaisseau tangué
Toutes voiles larguées
Soigne les maux de mes naufrages
Sois paysage
Tumultes
Flots
Apothéose d'un visage
Plaisir occulte
Vague suprême
Pour une rime
Pour un poème
Sois la symbiose et le troublant
De nos deux plumes
De leur souffle
Mêle tes cris à ton écrit
Qu'il se délie comme une langue
Terre à délits
Dans les glaces sublimes
Faisons l'amour aux hémisphères
Juste en poème
Dis moi je t'aime où les âmes s'enlacent
Et glissent
A l'orée des Abysses
© Copyright Merle Bleu
Tout doucement
Jusqu'à tes pieds
Montre toi nue
Déshabillée
Fais moi l'amour
Mais lentement
Fais moi l'amour en poésie
Du cramoisi au rose pâle
Morceaux choisis
De peau velours et d'idéal
Fais moi l'amour
Sois mon Népal
Soigne tes mots
La soie des vers
Tisse un message sur un fil
Sois la chaleur de mes prières
Peau contre peau
Stylet, pistil
Fais moi l'amour dans les nuages
Sur une plage
Sur un vaisseau tangué
Toutes voiles larguées
Soigne les maux de mes naufrages
Sois paysage
Tumultes
Flots
Apothéose d'un visage
Plaisir occulte
Vague suprême
Pour une rime
Pour un poème
Sois la symbiose et le troublant
De nos deux plumes
De leur souffle
Mêle tes cris à ton écrit
Qu'il se délie comme une langue
Terre à délits
Dans les glaces sublimes
Faisons l'amour aux hémisphères
Juste en poème
Dis moi je t'aime où les âmes s'enlacent
Et glissent
A l'orée des Abysses
© Copyright Merle Bleu
samedi 1 mars 2014
Esclave de salves slaves
La terre vibre et craque
Et les oiseaux s'envolent
Fuient les cris métalliques.
Ukraine quel est ton crime ?
Est-ce que c'est d'être libre
Sur le sol de l'Europe ?
Qui vous pousse à l'abime ?
Qui réveille les haines ?
Qui rêve d'enveloppes ?
Ô peuple de Crimée
Seras-tu cet esclave !
Le jouet des oukases
Aux intentions grimées,
Fardées d'accents et de prétextes slaves,
Tsaristes métastases, cancer de la pensée.
Où se sont divisés vos vœux d'indépendance ?
Quelle est cette influence qui vient les piétiner ?
Est-ce que c'est une chance ces pas d'une autre armée ?
Qui vous a monnayé en toute insouciance ?
N'allons plus deviser sur la terre des tsars !
Refusons de nourrir un ventre envahisseur !
Montrons que nous savons être un cœur avisé,
Qu'une cible de fleurs refuse de faner !
Ô citoyen d'Europe ose donc refuser !
© Copyright Merle Bleu
Et les oiseaux s'envolent
Fuient les cris métalliques.
Ukraine quel est ton crime ?
Est-ce que c'est d'être libre
Sur le sol de l'Europe ?
Qui vous pousse à l'abime ?
Qui réveille les haines ?
Qui rêve d'enveloppes ?
Ô peuple de Crimée
Seras-tu cet esclave !
Le jouet des oukases
Aux intentions grimées,
Fardées d'accents et de prétextes slaves,
Tsaristes métastases, cancer de la pensée.
Où se sont divisés vos vœux d'indépendance ?
Quelle est cette influence qui vient les piétiner ?
Est-ce que c'est une chance ces pas d'une autre armée ?
Qui vous a monnayé en toute insouciance ?
N'allons plus deviser sur la terre des tsars !
Refusons de nourrir un ventre envahisseur !
Montrons que nous savons être un cœur avisé,
Qu'une cible de fleurs refuse de faner !
Ô citoyen d'Europe ose donc refuser !
© Copyright Merle Bleu
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