La mer s'étale
De brume et d'une eau blanche
Au pied des roches
Liquide
Silence lisse
Reflet d'opale
Le ciel est vague
Laiteux, ouaté
Souffle immobile
Flocon d'étoupe
Horizon moite
Sur l'île verte
Sur la montagne granitée
Arbres figés
Feuilles désertes
Sans gouttelettes
Pâles instants d'éternité
Morne regard des mouettes
Au soleil arrêté
Il suffirait d'un cri
D'une blessure au ciel
D'une flaque de bleu
D'un éclat de merveille
A l'irisé des yeux
Il suffirait de peu
Pour revoir la couleur
Juste un peu de chaleur
Et les cheveux au vent
Un espoir
Du printemps
Et de nouveau vouloir
© Copyright Merle Bleu
L'espoir est là ....il suffit de le vouloir !
RépondreSupprimerUn grand ciel bleu, une grande flaque jaune en son milieu
l'air du large dans tes cheveux
et c'est toi le printemps....
Oui, le vouloir, l'envie...c'est bien de ça dont il s'agit. Bisou Morgane
SupprimerNous le voulons tous mon Ami Poète !!!
RépondreSupprimerTes mots sont notre plus belle requête...
Merci à toi
Excellent weekend à toi
Merci pour ta gentillesse Christian et excellent week-end également à toi
Supprimerje me suis séparé d'une virgule, qui permettait de changer la face du monde vers un idéal plus que parfait, que faire pour la retrouver ? JJM
RépondreSupprimerMagnifique poème, merci pour ce partage Pierre- Eric Grossi et bonne fin de semaine. JJM
Avec ou sans virgule, le plus que parfait restera toujours à écrire, il ignore le point final...
SupprimerMerci Jean-Jacques pour cette visite et ce commentaire.