Un jour
Un jour fait de mélasse
Où l'air enlace
Et serre
Un jour comme un enfer
Où tout devient si lourd
Un jour à ne rien faire
A compter les limaces
Et s'en faire une affaire
En voir briller la trace
S'engluer d'exister
Un jour à renoncer
Comme un homme souris
Accablé des montagnes
Sous les nuages gris
D'un faible nuancier
Un jour à s'enfoncer
Aux sables impossibles
Sans pouvoir s'émouvoir
Ni des bras
Ni des cils
Un jour
Un mois ou des années
Le temps comme le plomb
Sans pouvoir se lever
Sans rien à soulever
Pas même le poids d'un rêve
Un jour tout aplati
Ecrasé sous le ciel
D'un bleu inabouti
Sans discours et sans phrase
Sous les mots du silence
Une journée d'absence
En costume décousu
Pas perdus
Comme courus d'avance
Du lundi au dimanche
Sous les ponts
Loin des rus d'insouciance
© Copyright Merle Bleu
beau !! l'espoir ne se perd pas..mais parfois il se cache !
RépondreSupprimerIl est comme le soleil, il brille toujours, mais ailleurs...
SupprimerNon il peut briller aussi pour toi mon ami !!
RépondreSupprimerPeut-être faut-il le vouloir ????
C'est ce que je te souhaite !!
Tu m'as fait pleurer !!!
je t'embrasse tendrement
Je me suis mal exprimé, je voulais dire que quand il ne brille pas, il brille quand même ailleurs, on ne l'aperçoit pas mais il brille toujours...pas qu'il ne brille jamais pour moi.
SupprimerSèche tes larmes...bisous
Des jours avec et des jours sans !! Comme un dimanche pluvieux et gris !!
RépondreSupprimerTrès bon texte. ..merci beaucoup.
Sept strophes, pour sept jours d'une mauvaise semaine...le dernier, en costume du dimanche... décousu...
SupprimerLe bonheur est tailleur (sourire). Merci Dominique. Bises, Pierre
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerUn jour gris, dés-espoir en vue, mais espérance à l'horizon comme le soleil de ce fond qui ne meurt pas et chaque jour renaît plus brillant
RépondreSupprimerLa prise de conscience du désespoir contient en elle la distance d'où peut naître l'espoir...c'est à espérer :)
SupprimerAvec les particules de pollution comme décor, le texte est planté là, terrible !
RépondreSupprimerEt ce bleu devenu gris ce soleil voilé...et ces mots, si durs,en silex, taillés .
bravo, très beau .
Merci Gaby, peindre l'oppressant en lui donnant une forme de beauté, c'est peut-être le dépasser, le sublimer.
SupprimerUne semaine du passé, j'espère...C'est quand l'esprit éprouve le gris du jour, qu'il apprend la valeur du soleil...
RépondreSupprimerTon poème pèse comme une chape de plomb, effet réussi...
Douce soirée, bises
Chaque seconde bascule dans le passé et laisse place au futur. Qui peut dire s'il sera de soleil ou de gris ? Je suis la grenouille qui voudrais bien escalader l'échelle (sourire)
SupprimerDouce soirée à toi...sans lumbago ;)... Bise légère
Très beau texte ! Elles se suivent et ne se ressemblent pas, du moins je l'espère Merle Bleu :)
RépondreSupprimerDemi
Je l'espère aussi Demi :)
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