Où est passée cette hirondelle
Mon bel instant de tourbillons
Le fol oiseau couleur printemps
Vol étincelle, cœur vermillon
Les soirs grillons, gris de crécelles
Crissent leurs nuits de tintamarre
Leurs v-i-olons de souvenirs
Teintés de suie, marres défuntes
Femme réglisse et roudoudou
C'était si doux tout ce ciel bleu
Quand dans nos yeux brillait la flamme
Rouge redoux aux fleurs sauvages
Sillage blanc, rêves duvet
Diva du vent aux rires frais
Souffle à regret le dévêtir
Du soupir trouble d'un visage
Double du cœur, amour abstrait
Dans quel éther est-ce que tu voles
Es-tu frivole ou éternelle
Mon hirondelle en soi toujours
@Copyright Merle Bleu
Léger comme le duvet d'un oiseau et doux comme un coussin d'amour !
RépondreSupprimerBelle journée, ami poète.
Merci pour cette caresse de ta plume Eleusis. Belle soirée. Pierre
SupprimerTrès joli et si subtil.. (de la soie, oui;.)
RépondreSupprimerMerci Anna pour ta gentillesse. Douce soierée ;)
SupprimerJ'aime toujours autant l'intégration des couleurs dans vos textes :)
RépondreSupprimerMerci Fabien, mon côté photographe peut être. Amitiés, Pierre
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