Une aube en gris se lève hésitante et brumeuse
Engourdie de pâleur sous un dôme en sommeil
Elle éveille le monde aux cernes monochromes
Dévoile l'océan __ calme oscillant d'une onde
Sous la vague fugueuse __ encolure argentée
Le silence déferle en caressant les roches
Des perles d'un murmure où chuchotent les algues
Aux étoiles de mousse ivres d'éclaboussures
Dans un miroir __ l'eau des galets scintille blanche
Toute pâle de nuit et encore amoureuse
De ces tranches de lune aux éclats de cristal
Distillant l'étincelle aux nimbes nébuleuses
Poudré de sel __ au rythme lent de balancelle
Le ciel ouvre les yeux __ rayonne sur la mer
Des frissons de couleurs aux nuances de bleu
Une robe outremer aux plis ourlés d'azur
A l'orée de l'aurore un astre dérangé
Ecorche d'un reflet doré __ en mille éclairs
La pénombre des flots __ la lézarde de flèches
Chatoiements orangés __ ricochets aurifères
© Copyright Merle Bleu
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La branche de Merle Bleu
mardi 27 mai 2014
lundi 26 mai 2014
L'oie de la jungle
Ils ont les mots au destin métallique
La dialectique des robots
Le pas de l'oie pour refrain nostalgique
Dans les arènes médiatiques
Ils viennent brandir le drapeau
Face rougie vers le public
Parlant d'outrage
Ils ont le langage de la trique
Sous entendu dans leur message
Leur doigt tendu montre l'Afrique
Sous un air sage
Ils rêvent d'armée et de flics
De territoires et de frontières
Ils sont la guerre
Sous des allures pacifiques
Qu'avons nous retenu d'hier ?
Ah j'aimerais que l'on m'explique
Comment l'homme oublie la misère
© Copyright Merle Bleu
La dialectique des robots
Le pas de l'oie pour refrain nostalgique
Dans les arènes médiatiques
Ils viennent brandir le drapeau
Face rougie vers le public
Parlant d'outrage
Ils ont le langage de la trique
Sous entendu dans leur message
Leur doigt tendu montre l'Afrique
Sous un air sage
Ils rêvent d'armée et de flics
De territoires et de frontières
Ils sont la guerre
Sous des allures pacifiques
Qu'avons nous retenu d'hier ?
Ah j'aimerais que l'on m'explique
Comment l'homme oublie la misère
© Copyright Merle Bleu
samedi 24 mai 2014
Chaud et froid
Je n'ai rien oublié
Ni le son de ta voix
Ni ton sourire immense
Ni tes yeux bruns foncés
J'entends dans le silence
Quelques éclats de joie
Des esprits du passé
Que recouvre l'absence
Je n'ai rien oublié
Des instants d'insouciance
A jamais effacés
Sous les traits d'une plume
Je me souviens encore
De nos corps enlacés
Des chandelles qui fument
Sous la lumière orange
Je n'ai rien oublié
Ni de l'arc, ni de l'ange
Je me souviens encore
Mais mon corps est glacé
© Copyright Merle Bleu
Ni le son de ta voix
Ni ton sourire immense
Ni tes yeux bruns foncés
J'entends dans le silence
Quelques éclats de joie
Des esprits du passé
Que recouvre l'absence
Je n'ai rien oublié
Des instants d'insouciance
A jamais effacés
Sous les traits d'une plume
Je me souviens encore
De nos corps enlacés
Des chandelles qui fument
Sous la lumière orange
Je n'ai rien oublié
Ni de l'arc, ni de l'ange
Je me souviens encore
Mais mon corps est glacé
© Copyright Merle Bleu
Au vent de l'aube
Lever gris blanc de l'aube
Vaporeuse et fugace
Sous la vague argentée scintille le silence
Des éclats de clarté et des lambeaux de limbe
Frasque des fresques soufflées du vent
Les moutons bavent blanc la rage et l'amertume
Course courroux d'écume
Sur la prairie d'eau bleue
Dos ondulant de creux en bosses
Le troupeau trace
Sous les crocs d'un molosse
Le dessin sinueux de courbes maléfices
Chevauchant le chaos
Dans le courant s'embrassent
Tumulte, débandade
Lutte et folie des flots
Dans un dernier sursaut
Bouillonnant vers la plage
L'énergie s'arrondit, ultime dérobade
Roule et rugit, danse sublime
S'écroule et mousse de silice
Vague morsure au blond rivage
Glisse et s'étale funambule
Ferme les yeux mouillée de bulles
Coule et s'efface
© Copyright Merle Bleu
Vaporeuse et fugace
Sous la vague argentée scintille le silence
Des éclats de clarté et des lambeaux de limbe
Frasque des fresques soufflées du vent
Les moutons bavent blanc la rage et l'amertume
Course courroux d'écume
Sur la prairie d'eau bleue
Dos ondulant de creux en bosses
Le troupeau trace
Sous les crocs d'un molosse
Le dessin sinueux de courbes maléfices
Chevauchant le chaos
Dans le courant s'embrassent
Tumulte, débandade
Lutte et folie des flots
Dans un dernier sursaut
Bouillonnant vers la plage
L'énergie s'arrondit, ultime dérobade
Roule et rugit, danse sublime
S'écroule et mousse de silice
Vague morsure au blond rivage
Glisse et s'étale funambule
Ferme les yeux mouillée de bulles
Coule et s'efface
© Copyright Merle Bleu
mardi 20 mai 2014
Subtile ivresse
Soir de soleil sur la peau nue
Sous un vent frais
Le jour glissait dans son alcôve
La grève ressassait ses rêves
Embellie féminine
Elle était là __ prunelle fauve
Frêle et féline
Cou et collier d'ancolie mauve
Regard velours ombré de cils
Pauvre imbécile
J'étais figé
Cœur en éclat
Souffle muet __ jambes guimauve
Elle semait un parfum suave
Fruit de son corps
Fleur de goyave __ ample et subtil
Elle était l'île et le trésor
J'ai bu l'ivresse à ses sourires
Et j'ai eu soif
Comme désire le récif
Au déferlé d'une caresse
D'une pensée
Ma bouche a dévoré ses lèvres
Roses de fièvres insensées
Toucher d'hypnose
© Copyright Merle Bleu
Sous un vent frais
Le jour glissait dans son alcôve
La grève ressassait ses rêves
Embellie féminine
Elle était là __ prunelle fauve
Frêle et féline
Cou et collier d'ancolie mauve
Regard velours ombré de cils
Pauvre imbécile
J'étais figé
Cœur en éclat
Souffle muet __ jambes guimauve
Elle semait un parfum suave
Fruit de son corps
Fleur de goyave __ ample et subtil
Elle était l'île et le trésor
J'ai bu l'ivresse à ses sourires
Et j'ai eu soif
Comme désire le récif
Au déferlé d'une caresse
D'une pensée
Ma bouche a dévoré ses lèvres
Roses de fièvres insensées
Toucher d'hypnose
© Copyright Merle Bleu
samedi 10 mai 2014
Instant désert
Où sont passés les mots
Fièvre des lèvres
Essaims de bouche
Abeilles libres de leur ruche
Où sont passées les fleurs
Corolles brunes
Douceur du bout des seins
Aurore sur les dunes
Où sont passés les chants
Le blé et les sourires
La caresse du vent
Ondulants de soupirs
Où est passé le temps
Ses éternels espoirs
Ses faux semblants
L'instant instable désassemblé
Vacille au soir
Trouble et tremblé
A l'orée du désert
Hier est cet oiseau qui plane et glisse
Implorant l'oasis
Le vert
La palme et le roseau
© Copyright Merle Bleu
Fièvre des lèvres
Essaims de bouche
Abeilles libres de leur ruche
Où sont passées les fleurs
Corolles brunes
Douceur du bout des seins
Aurore sur les dunes
Où sont passés les chants
Le blé et les sourires
La caresse du vent
Ondulants de soupirs
Où est passé le temps
Ses éternels espoirs
Ses faux semblants
L'instant instable désassemblé
Vacille au soir
Trouble et tremblé
A l'orée du désert
Hier est cet oiseau qui plane et glisse
Implorant l'oasis
Le vert
La palme et le roseau
© Copyright Merle Bleu
samedi 3 mai 2014
Ivresse Iroise
Odeur de sel
L'océan roule un carrousel
Mousse blanche de bulles
Tulle d'écume et de grains blonds
Caresses rondes inlassables
Granit brun, amas de roches
La vague agrippe et brasse
Accroche et berce
Tes fripes, ton manteau d'algues
Demeure ardoise aux tempes grises
Vigie des joies et funérailles
Explore au loin l'Iroise
Déplore tes marins à l'ombre des murailles
Dans le matin gris bleu
Sur la grève endormie
Marche l'oubli d'un homme
Le rêve au roulis de ses yeux
L'océan roule un carrousel
Mousse blanche de bulles
Tulle d'écume et de grains blonds
Caresses rondes inlassables
Granit brun, amas de roches
La vague agrippe et brasse
Accroche et berce
Tes fripes, ton manteau d'algues
Demeure ardoise aux tempes grises
Vigie des joies et funérailles
Explore au loin l'Iroise
Déplore tes marins à l'ombre des murailles
Dans le matin gris bleu
Sur la grève endormie
Marche l'oubli d'un homme
Le rêve au roulis de ses yeux
© Copyright Merle Bleu
jeudi 1 mai 2014
Après la pluie le sommeil
Dehors la pluie sanglote en morceaux de cristal
Et le vent comme au bal fait voltiger la nuit
Dans les allées d'ennui et leurs gorges sans glotte
Ombres claquant des dents sur les portes cochères
Sentinelles bleuies de leurs cris de lumière
Lampadaires transis et figés d'arcs en ciel
Les soldats gris métal font la guerre à l'obscur
Chevaliers en armure aux éclats d'aube pâle
La route en clapotis palpite sous les gouttes
Se perle de rythmique et s'agite de flaques
Déverse en ruisselets l'eau en grelots de notes
Que le sombre pianote au fond des caniveaux
Un pas éclaboussé plie sous le parapluie
Et disparait sans bruit à l'angle des ruelles
Où pleure de plus belle un instant qui s'englue
De tous les jamais plus de flamme et de chandelle
Deux sillages en rouge écorchent d'un murmure
La pénombre du soir et l'asphalte rouillé
Vermillon d'un reflet au mur de goudron noir
La halte de minuit aux torches cendrillon
Les images s'enfuient sous un halo d'averse
Une herse, un rideau, clos le pli des paupières
Et retourne au sommeil une page d'hier
Où le rêve disperse un nuage au réveil
© Copyright Merle Bleu
Et le vent comme au bal fait voltiger la nuit
Dans les allées d'ennui et leurs gorges sans glotte
Ombres claquant des dents sur les portes cochères
Sentinelles bleuies de leurs cris de lumière
Lampadaires transis et figés d'arcs en ciel
Les soldats gris métal font la guerre à l'obscur
Chevaliers en armure aux éclats d'aube pâle
La route en clapotis palpite sous les gouttes
Se perle de rythmique et s'agite de flaques
Déverse en ruisselets l'eau en grelots de notes
Que le sombre pianote au fond des caniveaux
Un pas éclaboussé plie sous le parapluie
Et disparait sans bruit à l'angle des ruelles
Où pleure de plus belle un instant qui s'englue
De tous les jamais plus de flamme et de chandelle
Deux sillages en rouge écorchent d'un murmure
La pénombre du soir et l'asphalte rouillé
Vermillon d'un reflet au mur de goudron noir
La halte de minuit aux torches cendrillon
Les images s'enfuient sous un halo d'averse
Une herse, un rideau, clos le pli des paupières
Et retourne au sommeil une page d'hier
Où le rêve disperse un nuage au réveil
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