Lever gris blanc de l'aube
Vaporeuse et fugace
Sous la vague argentée scintille le silence
Des éclats de clarté et des lambeaux de limbe
Frasque des fresques soufflées du vent
Les moutons bavent blanc la rage et l'amertume
Course courroux d'écume
Sur la prairie d'eau bleue
Dos ondulant de creux en bosses
Le troupeau trace
Sous les crocs d'un molosse
Le dessin sinueux de courbes maléfices
Chevauchant le chaos
Dans le courant s'embrassent
Tumulte, débandade
Lutte et folie des flots
Dans un dernier sursaut
Bouillonnant vers la plage
L'énergie s'arrondit, ultime dérobade
Roule et rugit, danse sublime
S'écroule et mousse de silice
Vague morsure au blond rivage
Glisse et s'étale funambule
Ferme les yeux mouillée de bulles
Coule et s'efface
© Copyright Merle Bleu
Tes poèmes sont toujours aussi beaux Pierre-Eric. merci.
RépondreSupprimerMerci à toi Anna, c'est toujours un plaisir de l'entendre. Bises et belle soirée :)
SupprimerComme c'est beau, j'en frissonne.....
RépondreSupprimerToi tu vas encore attraper froid !!! (sourire) Merci là fée, bisous !
SupprimerA l'aube mouvementée, zone de turbulence...
RépondreSupprimerUn texte plein de reliefs...
Bises. Marie-Hélène.
Tous les jours ne sont pas des calmes plats :-)
SupprimerBisou et merci pour ta visite Marie-Hélène