J'ai couru dans le vent au long des plages
Les fées sans age me murmuraient ton nom
Leur souffle ébouriffait les vagues
Chevelure d'algue au soleil blond
Larmes de sel à fleur de peau
Leur chant disait de longs voyages
Coulures d'eau___les nuits ruissellent
Laissent des traces sur ton visage
J'ai voulu essuyer tes pleurs
Rive inconnue
J'ai nagé nu___montré mon cœur
Me suis rayé à tes écueils
Les fées encore ont murmuré ton nom
A l'horizon___c'était si vague
Lorsque les anges se recueillent
Plus un soupir et plus un son
Ce soir___j'ai contemplé le paysage
Il effeuillait ton nom
Je crois encor que je divague
Ce n'est pas sage___mais c'est si bon !
© Copyright Merle Bleu
belle poésie, merci pour ce partage Merle Bleu. Je rapporte une conclusion celle t’entendre gémir les vagues a chaque fois qu'elles éclatent sur les roches, contre les falaises ou simplement se couchent du sable doré. Ne rependent elles pas des larmes de peines ou de joies ? JJM
RépondreSupprimerMerci Jean-Jacques, oui, elles sont les vagues de notre âme... Elles parlent notre humeur. Amitiés, Pierre.
SupprimerAinsi, accroché à la chevelure des fées, tu as entendu leur voix
RépondreSupprimerT'ont-elles, doucement murmuré, leur nom à toi qui les vois ?
J'adore ce poème Pierre et je découvre ta voix qui porte ces mots et leur donne un vibrant écho. Je ne mentais donc pas :)
Bises
Non...tu ne mentais pas...il a suffit que j'ai l'oreille attentive ! (sourire)
SupprimerBises et belle journée, Pierre
Le temps qui passe apaise et permet à la mémoire de divaguer avec douceur sur les vagues du souvenir…. c’est beau comme le chant d’un violon !
RépondreSupprimerMerci Demi Mots perdus ... Toute interprétation est la bienvenue, un texte n'est qu'un écrin, un cadre où nos pensées viennent se poser. Amitiés, Pierre
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