D'abord il n'y eut que la terre
Elle attendait celui à qui s'offrir
Passa un chevalier en guerre
Etincelant dans son armure
La terre y vit un beau futur
Qu'il était fier et élégant
Elle offrit perles et culture
Il fut luxure et négligeant
C'était un homme de combat
Il piétina __ la laissa morte
Un bout de rêve assassina
De sa violence et sa voix forte
Ensuite vint le paysan
Son pas suivait chaque saison
Il était lent et apaisant
C'était compter sans la moisson
Lorsque du blé poussa de l'or
Le pas de l'homme devint fou
Il l'exploita sans un remord
La laboura de bout en bout
Lorsque son ventre fut stérile
Et sa surface craquelée
L'homme parti __ il était ville
Et la traita d'écervelée
Alors qu'elle était un désert
Il s'arrêta la contempler
Imaginant d'anciens prés verts
Là où la terre avait des plaies
Il en fût triste à déborder
Et dans ses yeux vinrent des pleurs
Tout son cœur fit une embardée
Et s'écoula tout en douceur
C'était un homme honnête et simple
Il irrigua la terre en fleur
En fit un temple ce poète
Où chaque jour est un mystère
© Copyright Merle Bleu
Monsieur le poète, la terre vous dit "MERCI" et moi aussi
RépondreSupprimerMerci Morgane :)
SupprimerLa protection par des mots,
RépondreSupprimerc'est comme des graines en devenir
La Terre, La Mère
Même "Miss Terre" Je n'ai pu répondre à votre texte d'hier je vais le chercher Merci
Le femme même peut-être ;) elles restent un mystère pour moi :) ... Merci Ninaïe et belle fin de journée.
SupprimerTout le mérite reviens aux mots le poète peut voir au delà du néant, les hommes savent s y bien si prennent pour tout détruire. Votre poème le dis si bien.
RépondreSupprimerOn peut lire beaucoup de choses de notre propre vie dans ce compte ... merci d'y être venue l'enrichir de votre vécu.
SupprimerSuperbe ! Et tellement vrai ☀️
RépondreSupprimerMerci 50nuances ! Belle journée
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