Berceau de nos cultures
Antique Grèce
Entendrons nous ce long murmure
D'un peuple entier qui se redresse
La finance t'oppresse
Mange la laine sur ton dos
L'homme corbeau augmente ton fardeau
Jusqu'au point de rupture
Citoyen de l'Europe ou de la terre
Ne vois tu rien de l'imposture
Cette manœuvre des vauriens
Ayant l'argent comme culture
Libéral est râle de chacal
Demain si nous ne disons rien
Nous subirons de ces vautours
Le même bec __ la même faim
Lorsque les jours seront pain sec
Tu chercheras peut-être l'aide
Tu trouveras la vie bien laide
Aux couleurs grises des obsèques
Regarde bien __ Regarde encore
Vois tu des actes l'inhumain
Qui pour de l'or brise les reins
En traitant l'autre de voleur
N'est-il pas temps __ n'est-il pas l'heure
A nos destins d'être l'horloge
Etre balai qui les déloge
De leurs palais __ ces fossoyeurs
© Copyright Merle Bleu
C'est bon de lire ce texte Merle Bleu ! Enfin quelqu'un qui ose dire haut ce que d'autres pensent tout bas. Très bien écrit. Je peux partager ?
RépondreSupprimerBisous
Bonjour Christine et merci pour tes commentaires. Tu peux partager, bien sûr. Bisous
SupprimerCoucou Toi ! Sûr que l'on ne peut pas être indifférent au problème !Malheureusement c'est la population qui paye les pots cassés , car on se trouve bien avec d'un côté La Grèce qui rejette la responsabilité de sa faillite sur l'Europe ( en oubliant que bien avant la crise de 2009 elle vivait bien au dessus de ses moyens, et d'autre part une Europe qui met en place la pyramide de Ponzi, en prêtant des sommes astronomiques , sachant très bien que le pays sera dans l'impossibilité de rembourser ! ) Malheureusement dans ce duel économique ....qui en subit les conséquences ?
RépondreSupprimerTon poème met bien en exergue ce qui se passe en " haut lieu " et porte à réflexion !
Bisous .....
Coucou Lamoune ! Les peuples sont aujourd'hui pris au piège d'un modèle unique de société basé sur le libéralisme et dont le seul but est finalement d'enrichir une minorité (80 familles détiennent plus de 50% des richesses mondiales) . Parallèlement, les gouvernements soumis aux pressions des lobbies (notamment bancaire) ont peu de marge de manœuvre, les ambitions, appétits et laxismes de certains d'entre eux ne faisant qu'augmenter l'appauvrissement des états et donc des populations. Le système bancaire, clé de voûte du système, fait appel aux finances publiques dès qu'il menace de s'effondrer, agitant le chiffon rouge du chaos. Là encore qui paye ... ? Où passe l'argent de ce gigantesque hold-up, où sont passées les vraies richesses derrière ces jeux d'écritures, elles n'ont pourtant pas disparu comme par magie ?
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