Rien ne subsiste du temps __ des parfums de la rose
L'eau du sable s'écoule et les fleuves s'assèchent
Et la terre fissure à nos lèvres poreuses
Craquelée est l'image où l'humain se fait rêche
Au velours de la main s'oubliera la poussière
La farine d'argile aura teinte du coeur
Il prendra ce voleur de l'esprit le fragile
Torturant notre corps de ses belles manières
Rien ne subsite d'hier si ce n'est de vouloir
Qu'il est long ce couloir où se ferment les portes
Quand l'aorte se bat et nous rythme le noir
Bassiste dérisoire au tempo solitaire
J'entends __ J'entends le temps __ la volée des secondes
Révolution du monde à l'angle des planètes
Sa vitesse m'emporte infime girouette
Prisonnier du géant __ de l'invincible ronde
Rien ne résiste à l'engrenage de la montre
L'amour broyé pleure le vent entre les heures
De temps en temps les deux aiguilles se rencontrent
Le temps toujours __ le temps encore les sépare
Dans un silence tout s'arrête __ est-ce la mort
Est-ce l'instant ou bien l'arrêt de la conscience
Dis moi pendule es-tu remord __ es-tu d'absence
Des pétales perdus __ du Graal et de la rose
© Copyright Merle Bleu
Une rose qui s'effeuille et qui finira pas perdre tous ses pétales ! Un beau texte sur le temps qui passe
RépondreSupprimer"Il n’est de saison , où, lassée
Je ne l’entende gémir sur mon corps.
J’en ai fait un temps composé
Qui ne sait pas conjuguer ses accords"
bisouille
Le temps qui passe
SupprimerCe qui s'efface
Sur des portes qui claquent
Là où se plaquent
Les maux du jamais plus
Le dérisoire __ le révolu irrésolu
De nos belles histoires
Bisouille Lamoune