Ce sont âmes blessées à l'esprit asservi,
Des bêtes apeurées renonçant au destin,
Existance en attente à l'ego affaibli,
Des êtres minorés sans envies et sans teint.
Ces esprits sont plaintifs, aux "je veux" incertains,
Personnages fautifs attirant les sévices,
Eclopés d'une vie leur ligotant les mains,
Condamnés à perpette au nom du sacrifice.
Ce sont fantômes gris dont la vie est mouroir,
Non vivants invertis s'abreuvant au goût âpre,
Il rodent en sursis en s'habillant de noir,
S'abritant des lumières et se drapant de sombre.
A l'approche du soir, leurs sourires sont tristes,
Leur yeux ont le reflet des années de souffrance,
Leur présent est cerclé de rites masochistes,
Et leur chemin n'est plus qu'une trop longue errance.
Pourtant parfois l'un d'eux est touché par la grâce,
Et comme par magie ses plaies sont cicatrices,
Le vouloir, d'un revers efface bien des traces
Et la douleur n'est plus qu'une vilaine actrice.
Quand vous les rencontrez au détour d'une route,
Tendez leur donc la main car ils se sentent seuls,
Ils sont vos sœurs, vos frères et périssent de doute,
Lire dans vos yeux l'amour, c'est bien là ce qu'ils veulent.
Des bêtes apeurées renonçant au destin,
Existance en attente à l'ego affaibli,
Des êtres minorés sans envies et sans teint.
Ces esprits sont plaintifs, aux "je veux" incertains,
Personnages fautifs attirant les sévices,
Eclopés d'une vie leur ligotant les mains,
Condamnés à perpette au nom du sacrifice.
Ce sont fantômes gris dont la vie est mouroir,
Non vivants invertis s'abreuvant au goût âpre,
Il rodent en sursis en s'habillant de noir,
S'abritant des lumières et se drapant de sombre.
A l'approche du soir, leurs sourires sont tristes,
Leur yeux ont le reflet des années de souffrance,
Leur présent est cerclé de rites masochistes,
Et leur chemin n'est plus qu'une trop longue errance.
Pourtant parfois l'un d'eux est touché par la grâce,
Et comme par magie ses plaies sont cicatrices,
Le vouloir, d'un revers efface bien des traces
Et la douleur n'est plus qu'une vilaine actrice.
Quand vous les rencontrez au détour d'une route,
Tendez leur donc la main car ils se sentent seuls,
Ils sont vos sœurs, vos frères et périssent de doute,
Lire dans vos yeux l'amour, c'est bien là ce qu'ils veulent.
© Copyright Merle Bleu
Je viens de le lire, sur A.P.
RépondreSupprimerJ'allais le commenter.
Triste mais une réalité, dans l'ombre, si je peux emprunter tes mots.
Evelyne
Ils sont eux aujourd'hui, nous hier ou demain. La douleur, la souffrance est une part de l'humanité, nous avons le devoir de ne pas y être insensibles.
SupprimerBises Evelyne
Pierre