Il tourne haut, fixant des yeux,
Guettant le rayon d'insouciance
Ou les amants riants, joyeux.
Il tourne, étrange circonstance.
Il plane, d'ombre au bleu azur,
Repérant la moindre clarté,
Frissonnant d'un sombre murmure,
Aux apparitions de gaieté.
Il est menace en fil d'épée
Et se profile sans la grâce,
Éclair dans le ciel de l'été,
Éclat mortel au froid de glace.
Il a les serres d'un rapace,
Le coup de bec dur, décisif,
Le désespoir luit à sa trace,
Couleur noire, plume de suif.
Visant sa proie il fond au cœur,
Laisse en la bouche le goût acre,
Brisant la vie en simulacre,
Son nom maudit est le malheur.
© Copyright Merle Bleu
Guettant le rayon d'insouciance
Ou les amants riants, joyeux.
Il tourne, étrange circonstance.
Il plane, d'ombre au bleu azur,
Repérant la moindre clarté,
Frissonnant d'un sombre murmure,
Aux apparitions de gaieté.
Il est menace en fil d'épée
Et se profile sans la grâce,
Éclair dans le ciel de l'été,
Éclat mortel au froid de glace.
Il a les serres d'un rapace,
Le coup de bec dur, décisif,
Le désespoir luit à sa trace,
Couleur noire, plume de suif.
Visant sa proie il fond au cœur,
Laisse en la bouche le goût acre,
Brisant la vie en simulacre,
Son nom maudit est le malheur.
© Copyright Merle Bleu
Ta plume est sombre, mais un beau poème est naît.
RépondreSupprimerLe désespoir et la souffrance font parti de la vie, elle est ainsi faite, mais il y a toujours un petit rayon qui illumine le cœur…
Merci du partage, que le bonheur te sourit.
Douce journée, bisous,
Liz
Bises mon amie Liz, je suis sensible à ton passage.
SupprimerPierre