La terre est saturée de ces flots de je t'aime
Coulant leurs mots salés à la fin d'une danse
Lorsqu'au petit matin l'amour s'en est allé
Laissant l'aube amertume aux larmes au gout rance.
Déferlant jamais plus, moutonnant abandon,
Mirage interrompu d'une âme mise à sac,
Cet arc s'est rompu que bandait Cupidon,
Les amants de la plage ont ternit le ressac.
Les veines se déchirent en vaines comédies
La sanguine parole prend gout d'orange amère
Pâlit la farandole où le plaisir mendie
La faute à pas de bol, la boule roule impair.
S'écoulent à l'infini les regrets en rengaine
Les sanglots réprimés aux pleurs hémorragiques
Les dessous grisaillant où cliquettent les chaines
Les peines conjuguées en devenirs tragiques.
S'éloignent les soupirs emportés en un souffle,
Les sens évaporés où s'éteignaient les flammes.
La brise a ses raisons attisant le possible
Au frisson prisonnier d'un corps en mélodrame.
Au tournant de la roue le paon met ses couleurs
Et les pans d'une vie vacillent sous les néons
Laissant vides les cœurs comme un bandonéon,
Brassant les courants d'air en accords racoleurs.
© Copyright Merle Bleu
Coulant leurs mots salés à la fin d'une danse
Lorsqu'au petit matin l'amour s'en est allé
Laissant l'aube amertume aux larmes au gout rance.
Déferlant jamais plus, moutonnant abandon,
Mirage interrompu d'une âme mise à sac,
Cet arc s'est rompu que bandait Cupidon,
Les amants de la plage ont ternit le ressac.
Les veines se déchirent en vaines comédies
La sanguine parole prend gout d'orange amère
Pâlit la farandole où le plaisir mendie
La faute à pas de bol, la boule roule impair.
S'écoulent à l'infini les regrets en rengaine
Les sanglots réprimés aux pleurs hémorragiques
Les dessous grisaillant où cliquettent les chaines
Les peines conjuguées en devenirs tragiques.
S'éloignent les soupirs emportés en un souffle,
Les sens évaporés où s'éteignaient les flammes.
La brise a ses raisons attisant le possible
Au frisson prisonnier d'un corps en mélodrame.
Au tournant de la roue le paon met ses couleurs
Et les pans d'une vie vacillent sous les néons
Laissant vides les cœurs comme un bandonéon,
Brassant les courants d'air en accords racoleurs.
© Copyright Merle Bleu
Les coeurs en amour pour certains ne se contentent pas d'à peu-près. Il leur faut leur "idéal" - Alors bien sur les rencontres amoureuses sont pleines de promesses, mais l'on déchante souvent, si l'auréole aperçue sur l'objet de notre désir, s'atténue ou disparaît.
RépondreSupprimerUn amour s'achève alors...Mais l'essentiel, n'est-il pas de vivre et d'éprouver des sentiments et des sensations...En attendant
- soit de trouver l'idéal qu'on s'est forgé
- soit de se trouver bien avec une personne, parce que, nos aspirations sont revus à la baisse et correspondent à un besoin moins éthéré ?
J'admire l'inspiration de qualité que tu as sur ce thème.
Sans doute, parce que, j'ai mon idéal. Je n'arrive donc pas à sublimer mes textes comme tu le fais.
Evelyne
Evelyne, merci pour ce commentaire touchant, même si je trouve le terme admiration excessif, en ce qui concerne mon "inspiration".
RépondreSupprimerTu serais surprise de savoir à quel point mon idéal est accessible et tu as raison, la vie nous enseigne que l'idéal doit être relativisé sous peine de courir à longueur de temps après des chimères. Elle nous apprend également qui nous sommes et ce qui nous est essentiel. C'est pourquoi il faudrait au moins deux vies pour apprendre à bien vivre.
Bises
Pierre
On ne peut donner que ce qu'on a reçu
RépondreSupprimerCertaines personnes sont incapables d'aimer
Courir après un idéal n'apporte jamais l'amour
Merci Pierre pour cette réflexion sur l'Amour
On écrit comme on est On aime comme on sait
Radieuse journée
Bien amicalement à Toi
Pensées poétiques
Paule
C'est une question que je me suis longtemps posée. Le manque d'amour dans l'enfance condamne-t-il au non amour et à la reproduction de ce non amour? Peut-on apprendre à aimer différemment de ce que l'on a apprit? Je n'ai pas la réponse.
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