Scellé dans la roche est cet anneau de fer,
Par le poids des années sa surface est brunie,
On prétend qu'il ouvrait les portes de l'enfer,
Emprisonnant en boucle les âmes bannies.
Les pleurs des trépassés on soulevé la rouille,
La trace en est visible d'un sang délavé
Et la mer ressasse les hurlements de trouille,
Sous le regard des anges accrochés à l'Ave.
De sa peau satinée ne reste que les croutes
Et son être en couches lentement se délite,
Souvenir au passé des bateaux, de leur routes,
Aux embruns trop salés son âme périclite.
Sous les derniers soleils son corps au rouge vire,
C'est son dernier hiver au printemps on l'occis,
En ces derniers instants où la vie le chavire,
Ses sens se font essence en vaine pyrexie.
Par le poids des années sa surface est brunie,
On prétend qu'il ouvrait les portes de l'enfer,
Emprisonnant en boucle les âmes bannies.
Les pleurs des trépassés on soulevé la rouille,
La trace en est visible d'un sang délavé
Et la mer ressasse les hurlements de trouille,
Sous le regard des anges accrochés à l'Ave.
De sa peau satinée ne reste que les croutes
Et son être en couches lentement se délite,
Souvenir au passé des bateaux, de leur routes,
Aux embruns trop salés son âme périclite.
Sous les derniers soleils son corps au rouge vire,
C'est son dernier hiver au printemps on l'occis,
En ces derniers instants où la vie le chavire,
Ses sens se font essence en vaine pyrexie.
© Copyright Merle Bleu
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