D'ouest le vent déverse la pluie de ses averses
Aux nuages des yeux le sombre s'amoncellent
Écoulant de son crâne un torrent de tristesse
Ressac des algues brunes balayant toute envie
Le cœur est sans mobile où le vide est recel
En tête se balance une eau glauque asservie
Le froid infiltre doucement son corps et gèle
Figeant net en la glace un début de frisson
D'une demie pression étouffant la cervelle
S'affaissent le vouloir, les soifs d'avenir
Chute la volonté, s'écroule l'invincible
La ronde tourbillonne à jamais plus finir
La tête tourne, tourne au vol des hirondelles
Un vertige vacille en vaines déraisons
Et trébuche le rêve où crève le mot d'elle
La pensée s'évanouit où renonce le songe
En déferlante amère au sable peu sensible
S'étouffe à se noyer la masse d'une éponge
Aux nuages des yeux le sombre s'amoncellent
Écoulant de son crâne un torrent de tristesse
Ressac des algues brunes balayant toute envie
Le cœur est sans mobile où le vide est recel
En tête se balance une eau glauque asservie
Le froid infiltre doucement son corps et gèle
Figeant net en la glace un début de frisson
D'une demie pression étouffant la cervelle
S'affaissent le vouloir, les soifs d'avenir
Chute la volonté, s'écroule l'invincible
La ronde tourbillonne à jamais plus finir
La tête tourne, tourne au vol des hirondelles
Un vertige vacille en vaines déraisons
Et trébuche le rêve où crève le mot d'elle
La pensée s'évanouit où renonce le songe
En déferlante amère au sable peu sensible
S'étouffe à se noyer la masse d'une éponge
© Copyright Merle Bleu
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