Femme inconnue, floue, anonyme,
De force un filtre nous uni.
Regards complices, désirs intimes,
Je glisse vers toi, mon infinie.
Nos mains se disent des caresses
Et nos parfums volent l'ivresse.
Nos peaux se frôlent veloutées,
La lèvre mord d'ardents baiser.
Nos corps se tendent et s'enroulent et s'agrippent.
Nos bouches se fondent, se cannibalisent.
Nos reins se cambrent, s'électrisent,
Troublant frisson pendu aux tripes.
Saveurs juteuses aux goûts salés,
Nos faims s'abreuvent, exacerbées...
Nos corps s’emboîtent, rauques soupirs,
Regards qui tanguent, cris qui chavirent.
Nos ombres, êtres sombres et mythiques,
Animent la scène, éclats sabbatiques,
Pantins tendus, danseurs acrobatiques,
Joutent et s'affaissent, vaincus... extatiques.
De force un filtre nous uni.
Regards complices, désirs intimes,
Je glisse vers toi, mon infinie.
Nos mains se disent des caresses
Et nos parfums volent l'ivresse.
Nos peaux se frôlent veloutées,
La lèvre mord d'ardents baiser.
Nos corps se tendent et s'enroulent et s'agrippent.
Nos bouches se fondent, se cannibalisent.
Nos reins se cambrent, s'électrisent,
Troublant frisson pendu aux tripes.
Saveurs juteuses aux goûts salés,
Nos faims s'abreuvent, exacerbées...
Nos corps s’emboîtent, rauques soupirs,
Regards qui tanguent, cris qui chavirent.
Nos ombres, êtres sombres et mythiques,
Animent la scène, éclats sabbatiques,
Pantins tendus, danseurs acrobatiques,
Joutent et s'affaissent, vaincus... extatiques.
© Copyright Merle Bleu
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire