Autiste triste, seul avec ce moi
Piètre artiste qui ne s'aime pas
Je dépose une larme sur le pas de ta porte
Une larme salée... que le diable l'emporte...
Nos souffrances s'ignorent et nos douleurs s'insultent.
Le Mal seul est vainqueur...il jouit lui! Il exulte!
Il se forge un abîme de nos vides insondables
De nos espoirs déçus, insensés...haïssables.
Une larme... de la flotte... trois fois rien
Une façon de dire que l'on est pas bien
Juste un homme à la mer, sans rage ni écume
Une rose sur sa fenêtre au parfum d'amertume
Un trop plein silencieux déferlant dans la nuit
Et le ressac d'une âme qui se transmute en pluie.
Une larme...pas une pierre précieuse
Une offrande incrédule à la nature odieuse
Pas de miracle... l'eau ne sera jamais vin
Inutiles efforts pour toucher au divin
La pensée à l'étroit, engoncée dans ce corps
Tremble souvent d'effroi en espérant la mort.
Une larme qui coule comme l'éternité
Sensation d'impuissance, aveu de lâcheté
Une angoisse étouffante érigée en vertige
Une bulle qui éclate, un tyran qui exige
La terreur qui impose et réclame en urgence
Que la vie tout à coup prenne un sens
Une larme qui s'infiltre lentement
S'invente un ailleurs... un autrement
Son avenir est compté car déjà la terre boit
Les racines l'attirent et elle se fera bois
Sur le sol bientôt sec une croûte de sel
Mais aussi des pardons ! Des regrets à la pelle...
Piètre artiste qui ne s'aime pas
Je dépose une larme sur le pas de ta porte
Une larme salée... que le diable l'emporte...
Nos souffrances s'ignorent et nos douleurs s'insultent.
Le Mal seul est vainqueur...il jouit lui! Il exulte!
Il se forge un abîme de nos vides insondables
De nos espoirs déçus, insensés...haïssables.
Une larme... de la flotte... trois fois rien
Une façon de dire que l'on est pas bien
Juste un homme à la mer, sans rage ni écume
Une rose sur sa fenêtre au parfum d'amertume
Un trop plein silencieux déferlant dans la nuit
Et le ressac d'une âme qui se transmute en pluie.
Une larme...pas une pierre précieuse
Une offrande incrédule à la nature odieuse
Pas de miracle... l'eau ne sera jamais vin
Inutiles efforts pour toucher au divin
La pensée à l'étroit, engoncée dans ce corps
Tremble souvent d'effroi en espérant la mort.
Une larme qui coule comme l'éternité
Sensation d'impuissance, aveu de lâcheté
Une angoisse étouffante érigée en vertige
Une bulle qui éclate, un tyran qui exige
La terreur qui impose et réclame en urgence
Que la vie tout à coup prenne un sens
Une larme qui s'infiltre lentement
S'invente un ailleurs... un autrement
Son avenir est compté car déjà la terre boit
Les racines l'attirent et elle se fera bois
Sur le sol bientôt sec une croûte de sel
Mais aussi des pardons ! Des regrets à la pelle...
© Copyright Merle Bleu
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