La pie chante à tue tête au pont de ses soupirs
En habit de dimanche à couleur noire et blanche
Là où les amants songent au meilleur comme au pire.
Les vaches que l'on trait qu'elles soient blanches ou noires,
La belle pie Normande aux lourds pis qui s'épanchent
Ou brune Montbéliarde, de la soif les poires.
Pas de répit en ces nuits blanches de dépits,
Quand l'âme veule épie sa pitance trop noire,
Nuits où les tifs s'enroulent en de tristes épis.
La pie jacasse et caquette au vers dégueulasse,
Elle lustre sa jaquette et quête le pourboire,
Tout va de mal en pis, le cercle fait surface.
La pie du nouvel an, minuit pile, couleur blanche,
Nous grise un instant au verre à pied qu'on siffle,
Sillage priapique au bassin qui déhanche.
La pie anniversaire où les piges s'empilent,
Ce jour où pépie l'age aux chandelles au long souffle,
Rien n'est tout blanc ou noir aux heures qui défilent.
En habit de dimanche à couleur noire et blanche
Là où les amants songent au meilleur comme au pire.
Les vaches que l'on trait qu'elles soient blanches ou noires,
La belle pie Normande aux lourds pis qui s'épanchent
Ou brune Montbéliarde, de la soif les poires.
Pas de répit en ces nuits blanches de dépits,
Quand l'âme veule épie sa pitance trop noire,
Nuits où les tifs s'enroulent en de tristes épis.
La pie jacasse et caquette au vers dégueulasse,
Elle lustre sa jaquette et quête le pourboire,
Tout va de mal en pis, le cercle fait surface.
La pie du nouvel an, minuit pile, couleur blanche,
Nous grise un instant au verre à pied qu'on siffle,
Sillage priapique au bassin qui déhanche.
La pie anniversaire où les piges s'empilent,
Ce jour où pépie l'age aux chandelles au long souffle,
Rien n'est tout blanc ou noir aux heures qui défilent.
© Copyright Merle Bleu
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire