A la frontière de nos ombres
A la lisière de nos espoirs
S'étend le sable du désert
Et nos limites du faisable
Entre les deux plane l'échec
Nos vols hésitent entre deux peurs
Où est le sec où est le cœur ?
Le regard pique aux nuits chagrin
L'horizon fuit indéfini
Ondule en dunes séchées de flou
Où l'esprit fou cherche son grain
Et la raison son infortune
L'homme s'écroule hurle et divague
De zig en zag perdant la boule
En ses collines haïssable
Où l'impossible roule au spleen
Tournant sur lui, ciblant le Nord
Il se dessine mille traces
Autant de sorts, songes fugaces
Qu'un doute efface et assassine
Cherchant la vie, traçant la route
Scrutant le ciel pour une étoile
Il voit l'image et l'essentiel:
De ses envies il est le roi
Ou le féal
© Copyright Merle Bleu
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La branche de Merle Bleu
mercredi 30 octobre 2013
mardi 29 octobre 2013
Heure d'hivers
Ses pas s'en vont frôlent le sol
S'envole au noir un horizon
De rouge et nuit s'efface un jour
Où tout bascule et plonge encore
Le corps touché d'un crépuscule
L'âme ce soir revêt le voile
D'un ciel étoile où se bousculent
Sous l'égrenoir trop de secondes
Le monde au seuil de la pénombre
Porte son ombre comme un deuil
Bistre recueil teinté de sombre
Où tout s'écrit de couleur encre
Le temps s'écoule et sur sa feuille
Se noie dans l'âcre un feu d'ennui
Poudré de suie effleurant l'âtre
Comme une pluie de chuchotis
L' envers des draps dernier repli
Aux bras du lit danse un printemps
Ronde soleil dorant les songes
Sonnant revers à nos réveils
© Copyright Merle Bleu
S'envole au noir un horizon
De rouge et nuit s'efface un jour
Où tout bascule et plonge encore
Le corps touché d'un crépuscule
L'âme ce soir revêt le voile
D'un ciel étoile où se bousculent
Sous l'égrenoir trop de secondes
Le monde au seuil de la pénombre
Porte son ombre comme un deuil
Bistre recueil teinté de sombre
Où tout s'écrit de couleur encre
Le temps s'écoule et sur sa feuille
Se noie dans l'âcre un feu d'ennui
Poudré de suie effleurant l'âtre
Comme une pluie de chuchotis
L' envers des draps dernier repli
Aux bras du lit danse un printemps
Ronde soleil dorant les songes
Sonnant revers à nos réveils
© Copyright Merle Bleu
dimanche 20 octobre 2013
Zone amazone
Une main glisse où naît le dôme
D'une amazone aux blanches cuisses
Troublant signal, zone érogène
Sous cette paume où tout est lisse
Et c'est au trot qu'elle m'emmène
Tel un cheval entre ses murs
Menant l'allure au bout des rênes
D'un étalon son animal
Peau contre peau, pousse et soulève
En pause brève où je m'érige
D'une rencontre sous les draps
Sa housse fige mon drapeau
Sans retenue brisant l'entrave
Vient le galop où tout s'emballe
A la cymbale de ses seins nus
Sous les sursauts de ma voix grave
Le corps lancé mène l'assaut
En soubresauts, reins balancés
Libre du sol d'un même saut
S'envole encore, ivre à danser
© Copyright Merle Bleu
D'une amazone aux blanches cuisses
Troublant signal, zone érogène
Sous cette paume où tout est lisse
Et c'est au trot qu'elle m'emmène
Tel un cheval entre ses murs
Menant l'allure au bout des rênes
D'un étalon son animal
Peau contre peau, pousse et soulève
En pause brève où je m'érige
D'une rencontre sous les draps
Sa housse fige mon drapeau
Sans retenue brisant l'entrave
Vient le galop où tout s'emballe
A la cymbale de ses seins nus
Sous les sursauts de ma voix grave
Le corps lancé mène l'assaut
En soubresauts, reins balancés
Libre du sol d'un même saut
S'envole encore, ivre à danser
© Copyright Merle Bleu
vendredi 18 octobre 2013
Clara s'éclaire
Petite source d'une eau claire
Perle une larme au coin des yeux
Je suis grand-père
Un bel éclair existentiel
Comme un éclat de merveilleux
Une étincelle
Filet limpide de lumière
Au bleu du jour versant de l'or
Amour encore
Le grand mystère d'une vie
Venu au monde après l'aurore
Bébé trésor
Petite fille au creux des bras
Tes parents bercent ton bonheur
Ne t'en fais pas
Plus tard je guiderai tes pas
Et puis j'écouterai ton cœur
Viens n'aies pas peur
© Copyright Merle Bleu
Perle une larme au coin des yeux
Je suis grand-père
Un bel éclair existentiel
Comme un éclat de merveilleux
Une étincelle
Filet limpide de lumière
Au bleu du jour versant de l'or
Amour encore
Le grand mystère d'une vie
Venu au monde après l'aurore
Bébé trésor
Petite fille au creux des bras
Tes parents bercent ton bonheur
Ne t'en fais pas
Plus tard je guiderai tes pas
Et puis j'écouterai ton cœur
Viens n'aies pas peur
© Copyright Merle Bleu
jeudi 17 octobre 2013
Automne en chemise brune
Sur un tapis de feuille, automne étend ses brumes
Aux idées mortes et posthumes le silence résonne
Des bottes qui frissonnent sous la chemise brune
De soleil attifé le sous bois vêt l'oblique
Comme un bras symbolique au sol ébouriffé
D'une paix dégriffée arborant sa tunique
Les arbres dépouillés s'élancent squelettiques
Leurs branches de graphite au fusain gribouillées
Se dressent à scribouiller une croix néophyte
Novembre est dans les murs et son souffle crevasse
Et ses ondées lavasse entament un murmure
Couvrant de pourriture un humus qui s'entasse
Sombres troncs alignés depuis Néandertal
Amoureux des rafales, combattants désignés
Pour au jour assigné fusiller le vert pâle
Du haut de ses nuées le corbeau noir croasse
Riant du temps qui passe et vient de remuer
Ce long cri enroué
Qui plane
Plane
Et l'Homme efface
© Copyright Merle Bleu
lundi 14 octobre 2013
Le coeur balance
Si j'entrouvrais mon cœur y verriez vous l'amour ?
Ferait-il assez jour pour chasser les rancœurs ?
Si j'entrouvrais mon cœur, un instant, pour toujours
Auriez-vous le velours et les mots de douceur ?
Si j'entrouvrais mon cœur s'écouleraient les flots
Comme coule un rafiot comme sombre la peur
Si j'entrouvrais mon cœur sur mes anciens sanglots
Seriez-vous matelot où les larmes demeurent ?
Si j'entrouvrais mon cœur libérant les blessures
Comme un être peu sûr oubliant ses couleurs
Si j'entrouvrais mon cœur évidant la doublure
Seriez vous la couture assemblant les douleurs ?
Si j'entrouvrais mon cœur comme une île au trésor
Comme s'offre le port à ses navigateurs
Si j'entrouvrais mon cœur comme une mine d'or
Creuseriez vous alors pour trouver la chaleur ?
Si j'entrouvrais mon cœur comme explose un soleil
Dessinant dans le ciel les rayons du bonheur
Si j'entrouvrais mon cœur de mes si en bouteille
Seriez-vous cette abeille enivrée d'une fleur ?
Si j'entrouvre mon cœur
Si j'essaye la vie
Il se peut que j'en meure
Si je le ferme aussi
© Copyright Merle Bleu
Ferait-il assez jour pour chasser les rancœurs ?
Si j'entrouvrais mon cœur, un instant, pour toujours
Auriez-vous le velours et les mots de douceur ?
Si j'entrouvrais mon cœur s'écouleraient les flots
Comme coule un rafiot comme sombre la peur
Si j'entrouvrais mon cœur sur mes anciens sanglots
Seriez-vous matelot où les larmes demeurent ?
Si j'entrouvrais mon cœur libérant les blessures
Comme un être peu sûr oubliant ses couleurs
Si j'entrouvrais mon cœur évidant la doublure
Seriez vous la couture assemblant les douleurs ?
Si j'entrouvrais mon cœur comme une île au trésor
Comme s'offre le port à ses navigateurs
Si j'entrouvrais mon cœur comme une mine d'or
Creuseriez vous alors pour trouver la chaleur ?
Si j'entrouvrais mon cœur comme explose un soleil
Dessinant dans le ciel les rayons du bonheur
Si j'entrouvrais mon cœur de mes si en bouteille
Seriez-vous cette abeille enivrée d'une fleur ?
Si j'entrouvre mon cœur
Si j'essaye la vie
Il se peut que j'en meure
Si je le ferme aussi
© Copyright Merle Bleu
dimanche 13 octobre 2013
Eclat d'un monde
Une pelle de sable
Les marchands sont venus
Et s'envolent les bombes
Sur la femme aux mains nues
Symphonie haïssable
De ces cris d'agonie
Où l'enfant inconnu
N'a connu que la tombe
A coup de revenus
Combien d'âmes se vendent
A coup de dividende
Que de morts saugrenues
Si notre terre est ronde
Elle n'est pas assemblée
Pour que tombe des nues
Ce qui fragmente un monde
Pour le fric ou le blé
Pour un paquet de blondes
Devons nous ressembler
A cette bête immonde
De nos vies périssables
Nous n'emporterons rien
Pas un sou, pas un bien
Sous la pelle de sable
© Copyright Merle Bleu
Les marchands sont venus
Et s'envolent les bombes
Sur la femme aux mains nues
Symphonie haïssable
De ces cris d'agonie
Où l'enfant inconnu
N'a connu que la tombe
A coup de revenus
Combien d'âmes se vendent
A coup de dividende
Que de morts saugrenues
Si notre terre est ronde
Elle n'est pas assemblée
Pour que tombe des nues
Ce qui fragmente un monde
Pour le fric ou le blé
Pour un paquet de blondes
Devons nous ressembler
A cette bête immonde
De nos vies périssables
Nous n'emporterons rien
Pas un sou, pas un bien
Sous la pelle de sable
© Copyright Merle Bleu
samedi 12 octobre 2013
L'or et la paille
Tamisant son espoir
Divisant la lumière
Pour l'étincelle d'or
Un homme dans le noir
Orpaille la poussière
Et ses pulsions de mort
Ne voyant que le gris
Quand le geste est ailleurs
Bien des pensées l'assaillent
Égrenant son esprit
Où la poutre et la paille
Sont des restes mineurs
Il n'y met plus le cœur
Et son regard est vague
De ses rêves déçus
Des sables de la drague
S'écoule la rancœur
Et les larmes dessus
Remuant sans ampleur
Les dépôts du passé
Où subsiste la grave
Des trames ressassées
Boueuse sans couleur
Grillagée d'une entrave
Du haut de la vallée
Quand on en fait la somme
Si petit est cet homme
Dépouillé de trésor
Sa grisaille salée
Et son coquin de sort
Scrutant sans percevoir
Les reflets à l'entour
Ces envies qui palpitent
À la lueur des jours
Recueillant en ciboire
L'amour et ses pépites
© Copyright Merle Bleu
Divisant la lumière
Pour l'étincelle d'or
Un homme dans le noir
Orpaille la poussière
Et ses pulsions de mort
Ne voyant que le gris
Quand le geste est ailleurs
Bien des pensées l'assaillent
Égrenant son esprit
Où la poutre et la paille
Sont des restes mineurs
Il n'y met plus le cœur
Et son regard est vague
De ses rêves déçus
Des sables de la drague
S'écoule la rancœur
Et les larmes dessus
Remuant sans ampleur
Les dépôts du passé
Où subsiste la grave
Des trames ressassées
Boueuse sans couleur
Grillagée d'une entrave
Du haut de la vallée
Quand on en fait la somme
Si petit est cet homme
Dépouillé de trésor
Sa grisaille salée
Et son coquin de sort
Scrutant sans percevoir
Les reflets à l'entour
Ces envies qui palpitent
À la lueur des jours
Recueillant en ciboire
L'amour et ses pépites
© Copyright Merle Bleu
mercredi 9 octobre 2013
Se mouiller
Il est temps
De sortir sous la pluie
Et de rire des gouttes
Éclaboussant la face
En ruisselant de joie
De gouter chaque instant
Et de s'en imprégner
De bonheur inondé
Sans penser à la fuite
D'effacer son ardoise
Ne gardant que la somme
De l'amour que l'on a
Et d'en faire son credo
De s'aimer comme on est
Oubliant l'imparfait
Se faisant le présent
Du plus beau des futurs
Et choisir son chemin
Sans en craindre le doute
En sachant qu'il est sien
Et que longue est la route
© Copyright Merle Bleu
De sortir sous la pluie
Et de rire des gouttes
Éclaboussant la face
En ruisselant de joie
De gouter chaque instant
Et de s'en imprégner
De bonheur inondé
Sans penser à la fuite
D'effacer son ardoise
Ne gardant que la somme
De l'amour que l'on a
Et d'en faire son credo
De s'aimer comme on est
Oubliant l'imparfait
Se faisant le présent
Du plus beau des futurs
Et choisir son chemin
Sans en craindre le doute
En sachant qu'il est sien
Et que longue est la route
© Copyright Merle Bleu
dimanche 6 octobre 2013
Jeux de lumière
Par un soir de velours je marchais en silence
Fasciné des lueurs de milliers de lucioles
Étoilé de ce ciel __ je respirais la terre
M'enivrant solitaire d'une odeur essentielle
Cet arôme du sol comme unique présence
Sous mes pas dérangée une pierre s'enfuit
Cavalcade d'un bruit __ sursautant la rocaille
Et se posa plus loin __ sombre corps étranger
Silhouette aperçue entre ornière et broussaille
Prisonnière du temps et de ses coups de pieds
Un instant argenté déchira les nuages
Où la nature hantée agitait le drap blanc
D'un mirage si pâle aux reflets gris cendrés
Que la nuit retomba __ haletante __ essoufflée
Barbouillant de son encre une esquisse parfaite
Au royaume aveuglé un oiseau tressaillit
D'un long do crescendo vers l'écho en duel
Mystère et frôlements d'une plume __ d'une aile
Au noir absolument s'étranglait la lumière
D'une aube aux rêves bleus sous un dôme infini
© Copyright Merle Bleu
Fasciné des lueurs de milliers de lucioles
Étoilé de ce ciel __ je respirais la terre
M'enivrant solitaire d'une odeur essentielle
Cet arôme du sol comme unique présence
Sous mes pas dérangée une pierre s'enfuit
Cavalcade d'un bruit __ sursautant la rocaille
Et se posa plus loin __ sombre corps étranger
Silhouette aperçue entre ornière et broussaille
Prisonnière du temps et de ses coups de pieds
Un instant argenté déchira les nuages
Où la nature hantée agitait le drap blanc
D'un mirage si pâle aux reflets gris cendrés
Que la nuit retomba __ haletante __ essoufflée
Barbouillant de son encre une esquisse parfaite
Au royaume aveuglé un oiseau tressaillit
D'un long do crescendo vers l'écho en duel
Mystère et frôlements d'une plume __ d'une aile
Au noir absolument s'étranglait la lumière
D'une aube aux rêves bleus sous un dôme infini
© Copyright Merle Bleu
vendredi 4 octobre 2013
Les cris et les lettres
Je voudrais simplement être aimé d'une femme
Être l'élan d'une âme et l'entourer des bras
Apaiser son regard de tendresse et de rires
Tourné vers l'avenir pour un nouveau départ
Je sais bien que nos pas ne mènent nulle part
Mais je veux en chemin cueillir à l'essentiel
La couleur bleue du ciel et la douceur des mains
Caressant l'œuvre d'art d'un bonheur délicat
Je voudrais le parfum explosant à mes sens
La grâce en mouvement d'un corps au féminin
Imposant le silence à l'ange de passage
Et d'un émoi peu sage être en soulèvement
Je voudrais tout donner de ce moi souterrain
De cet homme exalté abolissant ses cages
Pour d'un nouveau refrain __ d'une envie fredonnée
Être germe de vie __ épanoui présage
Je voudrais l'embellie renaissant aux mots roses
Oublier cette prose au ton mélancolie
Aiguisant les accents pour les rendre moins grave
Et s'en faire des ailes vers le plus beau délit
M'envoler sur la lettre éludant les non dit
Libérant les voyelles du cri si singulier
Du plaisir consommé de l'amour au pluriel
Peuplant de décibels un verbe irrégulier
© Copyright Merle Bleu
Être l'élan d'une âme et l'entourer des bras
Apaiser son regard de tendresse et de rires
Tourné vers l'avenir pour un nouveau départ
Je sais bien que nos pas ne mènent nulle part
Mais je veux en chemin cueillir à l'essentiel
La couleur bleue du ciel et la douceur des mains
Caressant l'œuvre d'art d'un bonheur délicat
Je voudrais le parfum explosant à mes sens
La grâce en mouvement d'un corps au féminin
Imposant le silence à l'ange de passage
Et d'un émoi peu sage être en soulèvement
Je voudrais tout donner de ce moi souterrain
De cet homme exalté abolissant ses cages
Pour d'un nouveau refrain __ d'une envie fredonnée
Être germe de vie __ épanoui présage
Je voudrais l'embellie renaissant aux mots roses
Oublier cette prose au ton mélancolie
Aiguisant les accents pour les rendre moins grave
Et s'en faire des ailes vers le plus beau délit
M'envoler sur la lettre éludant les non dit
Libérant les voyelles du cri si singulier
Du plaisir consommé de l'amour au pluriel
Peuplant de décibels un verbe irrégulier
© Copyright Merle Bleu
jeudi 3 octobre 2013
Carne à balles
On aimerait parfois
Glisser dans le sommeil
Pour une éternité
Renoncer aux réveils
Franchir un dernier pas
Pour ne plus exister
Renoncer aux combats
Pour l'éternelle pause
S'effacer d'un seul geste
Disparaître en narcose
Loin des hauts et des bas
En se foutant du reste
Abandonner son lest
Relâcher les tensions
Oublier les remords
Et mordre dans le zeste
Acide des passions
En glissant vers la mort
Et clôturer son texte
Comme on termine un bal
Une dernière danse
Sur un air qu'on déteste
Trois balles d'évidence
En points de suspension
© Copyright Merle Bleu
Glisser dans le sommeil
Pour une éternité
Renoncer aux réveils
Franchir un dernier pas
Pour ne plus exister
Renoncer aux combats
Pour l'éternelle pause
S'effacer d'un seul geste
Disparaître en narcose
Loin des hauts et des bas
En se foutant du reste
Abandonner son lest
Relâcher les tensions
Oublier les remords
Et mordre dans le zeste
Acide des passions
En glissant vers la mort
Et clôturer son texte
Comme on termine un bal
Une dernière danse
Sur un air qu'on déteste
Trois balles d'évidence
En points de suspension
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