mardi 23 septembre 2014

Le chant des vagues



J'ai couru dans le vent au long des plages
Les fées sans age me murmuraient ton nom
Leur souffle ébouriffait les vagues
Chevelure d'algue au soleil blond

Larmes de sel à fleur de peau
Leur chant disait de longs voyages
Coulures d'eau___les nuits ruissellent
Laissent des traces sur ton visage

J'ai voulu essuyer tes pleurs
Rive inconnue
J'ai nagé nu___montré mon cœur
Me suis rayé à tes écueils

Les fées encore ont murmuré ton nom
A l'horizon___c'était si vague
Lorsque les anges se recueillent
Plus un soupir et plus un son

Ce soir___j'ai contemplé le paysage
Il effeuillait ton nom
Je crois encor que je divague
Ce n'est pas sage___mais c'est si bon !


© Copyright Merle Bleu

6 commentaires:

  1. belle poésie, merci pour ce partage Merle Bleu. Je rapporte une conclusion celle t’entendre gémir les vagues a chaque fois qu'elles éclatent sur les roches, contre les falaises ou simplement se couchent du sable doré. Ne rependent elles pas des larmes de peines ou de joies ? JJM

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    1. Merci Jean-Jacques, oui, elles sont les vagues de notre âme... Elles parlent notre humeur. Amitiés, Pierre.

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  2. Ainsi, accroché à la chevelure des fées, tu as entendu leur voix
    T'ont-elles, doucement murmuré, leur nom à toi qui les vois ?
    J'adore ce poème Pierre et je découvre ta voix qui porte ces mots et leur donne un vibrant écho. Je ne mentais donc pas :)
    Bises

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    1. Non...tu ne mentais pas...il a suffit que j'ai l'oreille attentive ! (sourire)
      Bises et belle journée, Pierre

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  3. Le temps qui passe apaise et permet à la mémoire de divaguer avec douceur sur les vagues du souvenir…. c’est beau comme le chant d’un violon !

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    1. Merci Demi Mots perdus ... Toute interprétation est la bienvenue, un texte n'est qu'un écrin, un cadre où nos pensées viennent se poser. Amitiés, Pierre

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