De mille verts est cette terre
Au vieux squelette de granit
Ses avancées en longues serres
Crochent aux bleus d'une pépite
Son âme vibre des paghjelle
Des bergers morts au combat
Combien de vies combien d'agnelles
Cette ile fière aura mis bas.
Lointaine plainte des voceri
L'histoire est sang où coule l'ancre
Puisant aux roches des calanque
Comme un éclat de couleur chair
Terres d'olives et de châtaignes
Lonzu, prisuttu' ou bien fromage
La vie s'accroche à ces montagnes
Comme une vieille oublie son age
Gardiens figés
Les clochers gardent ses villages
Ruelles vidées du pas des ânes oubliés
Témoins muets au paysage
Au loin se dessinent les plages
Croissants de sable au blond doré
Et l'au-delà comme un présage
D'où le danger viendrait roder
En vigilance à contre temps
Les tours se dressent en amer
Pas un instant sans la défiance
Le vent de mer tourne en détresse
© Copyright Merle Bleu
Ceux sont les êtres qui écrivent l'histoire d'une terre ! Et ton poème est chargé de souvenirs l'émotion est palpable ! heureuse d'avoir posé mes pas sur ton île de beauté Merci Pierre !
RépondreSupprimerbO we à Toi ... je continue à te lire j'ai manqué de temps pour venir ici
Bisous de fin d'après midi
Bien amicalement
Paule
Oui, mais c'est aussi la terre qui forge les êtres qui l'habitent...C'est un échange.
SupprimerMerci Paule pour ta visite.
Bises, Pierre
Très bel hommage à votre terre !
RépondreSupprimerJe connais des terres rouge de sang latéritique qui retiennent et sont au cœur plus importantes que d'autres qui vous ont vu naître ! Elles sont essentielles comme le sont les parents adoptifs pour l'enfant qu'ils n'ont pas vu naître.... vivent les terres qui profondément enfouissent en nous leurs racines et qui nous habitent pour l'éternité !
J'aime votre poème infiniment
Merci demi-mots, bonne soirée
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