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La branche de Merle Bleu
samedi 31 août 2013
Rayon gamète
Destinée elliptique
S'éloigne et s'en retourne
Comme se voient les pas
Des foulées dans la neige
Girouette cosmique
Comique chant du coq
Le vent revient du Nord
Et son souffle désaxe
Éternelle rengaine
D'un manège orbital
Aux idées magnétiques
Où s'enroulent les dés
Croyant tourner le dos
Au passé squelettique
La pensée se rappelle
En joutes circulaires
Sombres instant de doute
Où l'horizon s'effondre
Où l'espace est tassé
Et les flocons s'étouffent
Le ciel est ventre vide
Aspirant les pensées
Dévorant nos étoiles
Et déroulant le noir
Au loin j'irai cueillir
Cet éclat de lumière
Cette attraction vitale
D'un monde en pesanteur
Et je serai poète
Les yeux cernés de poudre
La queue et les gamètes
En traine d'or aux cieux
© Copyright Merle Bleu
vendredi 30 août 2013
Tango de carpe à l'étouffé
Ô mon angoisse empoisonnée
Ce soir ton lourd tempo s'agite
Est-ce un tango de passionné
Qu'à ton brasero tu invites
Douce névrose au parfum si létal
Torture moi __ suis tes envies
Tes épines aux éclats de métal
Enfonces les et prends ma vie
Taches de sang __ liquides pétales
Ô notes rouges sans portée
D'une mélodie à deux fois deux balles
Pourquoi viens tu __ pour m'emporter
Les poumons sifflent __ diaphonie
Une ronde __ une dernière asphyxie
Air haché __ pour carpes __ hors d'eau __ dorées
Métacarpes aux doigts tendus d'apnées
Un cœur __ prison rouge tison
soupire
Assez de cage thoracique
Ce soir __ soirée chic
Je vous invite à l'Oraison
© Copyright Merle Bleu
Ce soir ton lourd tempo s'agite
Est-ce un tango de passionné
Qu'à ton brasero tu invites
Douce névrose au parfum si létal
Torture moi __ suis tes envies
Tes épines aux éclats de métal
Enfonces les et prends ma vie
Taches de sang __ liquides pétales
Ô notes rouges sans portée
D'une mélodie à deux fois deux balles
Pourquoi viens tu __ pour m'emporter
Les poumons sifflent __ diaphonie
Une ronde __ une dernière asphyxie
Air haché __ pour carpes __ hors d'eau __ dorées
Métacarpes aux doigts tendus d'apnées
Un cœur __ prison rouge tison
soupire
Assez de cage thoracique
Ce soir __ soirée chic
Je vous invite à l'Oraison
© Copyright Merle Bleu
Songe bleuté
Un à un __ les pétales s'envolent
Rouges baisers
Carmin des larmes
Peine muette au fond des bouches
Un à un se délavent les rêves
En acides rivières
En douleurs souterraines
Aux sanglots endigués
Là bas à l'horizon
Où le pâle du ciel rejoint l'eau
Les yeux se figent
Et l'esprit flotte
Viendras tu __ futur __ de cette ligne floutée
De cet ailleurs bleuté où mon regard se perd
En l'infini lointain __ en ce vide si proche
Où mon envie s'accroche à vouloir un demain
Mon regard à rejoint l'interne immensité
La source d'absolu
Le bref instant d'osmose
Où l'Homme croise un songe
© Copyright Merle Bleu
mercredi 28 août 2013
Danse du vide
J'étais seul
Et brusquement tu étais là
Nos yeux se sont noyés
L'instant d'une évidence
Tu étais là
Le temps s'est arrêté
L'instant d'une évidence
Tu étais là
Et tu m'as renversé
Tes yeux en avalanche
Tu étais là
L'instant d'une évidence
Et tu m'as transpercé
Tes yeux
Nous deux en abondance
Tes yeux, nous deux
L'instant d'une évidence
Cris échangés dans nos silences
Tu étais là
L'air était dense
Soudain ta rame est repartie
Perdus tes yeux
Instant d'absence
Seul sur le quai
Le vide en évidence
© Copyright Merle Bleu
mardi 27 août 2013
Pas sage
Je suis l'amant Téflon Téfal
L'homme au sourire en copyright
Le plaisir light de l'aube pâle
Au souvenir d'un bois dormant
Tout doucement comme on effeuille
Un jour de vent un jour d'automne
Tous vos dessous je déboutonne
Et vous recueille à nue dessous
De mes baisers la peau j'effleure
Sous la lumière tamisée
Bouche douceur, dépôts légers
Sens attisés sous vos prières
Plus près du feu je vous approche
Pas de reproche à tous mes jeux
A mes cheveux vos mains s'accrochent
Je vous sens proche et je vous veux
S'ouvre un désir sous mes lèvres
Comme une fleur, comme une rose
Frêle pétale, apothéose
Qu'un léger souffle fait frémir
Somptueux navire vous tanguez
La nuit emporte vos soupirs
La vague monte longue et forte
Et puis déferle le plaisir
Tout doucement je me détache
© Copyright Merle Bleu
L'homme au sourire en copyright
Le plaisir light de l'aube pâle
Au souvenir d'un bois dormant
Tout doucement comme on effeuille
Un jour de vent un jour d'automne
Tous vos dessous je déboutonne
Et vous recueille à nue dessous
De mes baisers la peau j'effleure
Sous la lumière tamisée
Bouche douceur, dépôts légers
Sens attisés sous vos prières
Plus près du feu je vous approche
Pas de reproche à tous mes jeux
A mes cheveux vos mains s'accrochent
Je vous sens proche et je vous veux
S'ouvre un désir sous mes lèvres
Comme une fleur, comme une rose
Frêle pétale, apothéose
Qu'un léger souffle fait frémir
Somptueux navire vous tanguez
La nuit emporte vos soupirs
La vague monte longue et forte
Et puis déferle le plaisir
Tout doucement je me détache
© Copyright Merle Bleu
lundi 26 août 2013
Sommeil léger
Tu étais femme au teint havane
Gouttes de sel sur ta peau sable
D'un impensable velouté
Et j'ai frôlé cette savane
D'un seul baiser, du bout des lèvres
Tremblant de fièvre, âme envoutée
D'une poussière diamantée
Tout pimentés étaient tes rêves
Les yeux fermés je t'ai goûtée
O femme hantée au corps doré
Mes nuits esquissent ton visage
Comme une image évaporée
Mes mains naviguent sur ton corps
En un plaisir extravagant
Comme un marin vient divaguer
Reins chaloupés et bras crochant
En m'approchant je te soulève
...
Le jour se lève et c'est loupé
© Copyright Merle Bleu
Gouttes de sel sur ta peau sable
D'un impensable velouté
Et j'ai frôlé cette savane
D'un seul baiser, du bout des lèvres
Tremblant de fièvre, âme envoutée
D'une poussière diamantée
Tout pimentés étaient tes rêves
Les yeux fermés je t'ai goûtée
O femme hantée au corps doré
Mes nuits esquissent ton visage
Comme une image évaporée
Mes mains naviguent sur ton corps
En un plaisir extravagant
Comme un marin vient divaguer
Reins chaloupés et bras crochant
En m'approchant je te soulève
...
Le jour se lève et c'est loupé
© Copyright Merle Bleu
dimanche 25 août 2013
Ascension numérique
C'est une toile épaisse au règne digital
Où full sentimental est un songe incarné
Pénétrant dans la chair incisée de fantasmes
Faisant d'une vie pâle un conte peuplé de fées
C'est un monde irréel infiltrant la pensée
Où les ego blessés pleurant au bleu du ciel
S'unissent en prière à l'aube numérique
Virtuels Eldorados chimériques transferts
Splendeur de l'âme éprise de débit
L'anonymat se livre à nu sans la pudeur
S'accroche et puis se grise et s'expose sans crainte
En diffusant sa plainte au format mégabit
S'enfilent les soirées où l'esprit se connecte
Ondulant du cerveau diffusant ses je t'aime
A ce monde inconnu où l'autre n'est qu'un thème
Le corps est aboli l'abject devient beau
Liaison sans nerf optique, écran brillant ses leds
S'imprime en la rétine un vide pathétique
L'espoir de deux amants ignorant la raison
Triste crétine laide, avide de revers
L'esprit lentement cède, obsédé mono-tache
Aimanté, magnétique, aveuglé d'une attente
Où le désir cravache exigeant une trique
Un avenir en pente, une extase à l'étage
© Copyright Merle Bleu
Où full sentimental est un songe incarné
Pénétrant dans la chair incisée de fantasmes
Faisant d'une vie pâle un conte peuplé de fées
C'est un monde irréel infiltrant la pensée
Où les ego blessés pleurant au bleu du ciel
S'unissent en prière à l'aube numérique
Virtuels Eldorados chimériques transferts
Splendeur de l'âme éprise de débit
L'anonymat se livre à nu sans la pudeur
S'accroche et puis se grise et s'expose sans crainte
En diffusant sa plainte au format mégabit
S'enfilent les soirées où l'esprit se connecte
Ondulant du cerveau diffusant ses je t'aime
A ce monde inconnu où l'autre n'est qu'un thème
Le corps est aboli l'abject devient beau
Liaison sans nerf optique, écran brillant ses leds
S'imprime en la rétine un vide pathétique
L'espoir de deux amants ignorant la raison
Triste crétine laide, avide de revers
L'esprit lentement cède, obsédé mono-tache
Aimanté, magnétique, aveuglé d'une attente
Où le désir cravache exigeant une trique
Un avenir en pente, une extase à l'étage
© Copyright Merle Bleu
samedi 24 août 2013
A la source
Épuisé des combats au je contre le moi
D'un drame au fil des mois renait le même jeu
Où les égouts boueux déversent leur trop plein
Ce vide que je plains me renverse les yeux
Adieu maudit poète aux rimes cataractes
Abyssales torrents précipitant leurs chutes
En un pacte à l'abime, aux vers flots rugissants
Ma Muse veut du blanc et la strophe en calbute
Emmènes moi veux tu là où les eaux sont calmes
Où même le fétu, sais tu, ignore les naufrages
Où l'amer est mirage et l'être au paradis
Tu sais, dis ? Un endroit d'un autre age
Là bas dans cet ailleurs, je t'ouvrirai mon âme
Et toi charmante augure à travers tes envies
Tu prédiras le tendre écriras le futur
Traçant dans l'encre noire une ligne de vie
Au loin de la bataille, à l'abri des souffrances
Tu brideras la lèvre ouverte sur l'entaille
Tendresse sans excès, adultérin baiser
Enroulé à la taille, aplatissant les reins
Au fond de ton écrin je viendrai me blottir
Amour papier vélin en plume de velours
Je viendrai déposer comme un oiseau se meurt
Un rêve au fond du cœur et mon dernier soupir
© Copyright Merle Bleu
D'un drame au fil des mois renait le même jeu
Où les égouts boueux déversent leur trop plein
Ce vide que je plains me renverse les yeux
Adieu maudit poète aux rimes cataractes
Abyssales torrents précipitant leurs chutes
En un pacte à l'abime, aux vers flots rugissants
Ma Muse veut du blanc et la strophe en calbute
Emmènes moi veux tu là où les eaux sont calmes
Où même le fétu, sais tu, ignore les naufrages
Où l'amer est mirage et l'être au paradis
Tu sais, dis ? Un endroit d'un autre age
Là bas dans cet ailleurs, je t'ouvrirai mon âme
Et toi charmante augure à travers tes envies
Tu prédiras le tendre écriras le futur
Traçant dans l'encre noire une ligne de vie
Au loin de la bataille, à l'abri des souffrances
Tu brideras la lèvre ouverte sur l'entaille
Tendresse sans excès, adultérin baiser
Enroulé à la taille, aplatissant les reins
Au fond de ton écrin je viendrai me blottir
Amour papier vélin en plume de velours
Je viendrai déposer comme un oiseau se meurt
Un rêve au fond du cœur et mon dernier soupir
© Copyright Merle Bleu
vendredi 23 août 2013
Testament d'un été
J'aurais pu, j'aurais dû
Balayer mes peut-être
Chaque lettre épeler
Refusant tes détours
Sous le flux, le reflux
De ton vague mal-être
J'ai noyé chaque mot
J'ai rayé notre amour
Étais-tu si perdue ?
Je te vois disparaître
Sous un rideau de songe
Un écran de fumée
Ou bien t'es tu reniée ?
Souffrant de tout ton être
Je croyais te connaître
Tu t'étais inventée
Les dés étaient jetés
Et le sort en est traitre
Je te souhaite renaître
A l'adieu d'un été
Trouver la volonté
Dans un lieu de bien être
D'échapper à ton Maître
Et d'aller t'abriter
La vérité est traitre
Aux amants cachotiers
Le mensonge est resté
Là bas sur ta fenêtre
Je ne l'ai pas vu naître
Il m'a déchiqueté
Et comme un bois flotté
Grisaille est mon paraître
Privé de volonté
Ego sans altimètre
Je dois bien me soumettre
Et mon cœur occulter
Avant de te quitter
Je voudrais te promettre
Qu'avant de me démettre
tu as vraiment compté
Et comme un testament
Je tiens à te porter
Le brin d'éternité
Que sont les sentiments
Quand on aime vraiment
Il n'y a pas d'été
On a juste raté
Le sens du mot ment
© Copyright Merle Bleu
Balayer mes peut-être
Chaque lettre épeler
Refusant tes détours
Sous le flux, le reflux
De ton vague mal-être
J'ai noyé chaque mot
J'ai rayé notre amour
Étais-tu si perdue ?
Je te vois disparaître
Sous un rideau de songe
Un écran de fumée
Ou bien t'es tu reniée ?
Souffrant de tout ton être
Je croyais te connaître
Tu t'étais inventée
Les dés étaient jetés
Et le sort en est traitre
Je te souhaite renaître
A l'adieu d'un été
Trouver la volonté
Dans un lieu de bien être
D'échapper à ton Maître
Et d'aller t'abriter
La vérité est traitre
Aux amants cachotiers
Le mensonge est resté
Là bas sur ta fenêtre
Je ne l'ai pas vu naître
Il m'a déchiqueté
Et comme un bois flotté
Grisaille est mon paraître
Privé de volonté
Ego sans altimètre
Je dois bien me soumettre
Et mon cœur occulter
Avant de te quitter
Je voudrais te promettre
Qu'avant de me démettre
tu as vraiment compté
Et comme un testament
Je tiens à te porter
Le brin d'éternité
Que sont les sentiments
Quand on aime vraiment
Il n'y a pas d'été
On a juste raté
Le sens du mot ment
© Copyright Merle Bleu
lundi 19 août 2013
Lune rousse
J'ai dans la tête un cœur deux temps
Un soir grisant, des odeurs d'huile
La fumée bleue de mes seize ans
Et ces gitanes que l'on grille
Cheveux au vent flottés rebelles
Tes mains serrées sous ma chemise
Ventre plaqué contre mon dos
Doux soubresauts, peau décibels
Pour seul vaisseau j'avais deux roues
Tes cheveux roux comme Tamise
Femme avertie et moi puceau
Au yeux d'un ciel diamants sertis
Rose d'affect brun frémissant
Rai jaunissant peuplé d'insectes
Je poursuivais l'éclat d'un phare
En long couloir de couleur encre
L'air chaud frôlait nos impatiences
Au creux des sens comme un délit
Long stimuli, belle indécence
Encore un pas et puis le lit
Lutte des corps sans fausse note
Comme deux mômes qui chahutent
Et puis ta hutte en chaude motte
Ton état brut en vagues d'or
Tu étais femme et j'étais gosse
Et de ta rose a fleuri l'homme
C'était hier et le temps glisse
Et tes deux mains sous ma chemise
Et tes deux mains sous ma chemise
© Copyright Merle Bleu
dimanche 18 août 2013
Sou garanti
Sou garanti
Anti volAnti stress
La vie sous garantie
En attente
En détresse
Un amour est fini
En quête de symbole
Morceau de paradis
Pour cinq balles s'envole
Couvert de ses non dits
En souplesse
En silence
Je marche dans ses pas
Embuscade
Ambulance
J'étouffe à ces pourquoi
Soucoupe parabole
Ses chaines sous mon lit
Images d'une croupe
Au plaisir tout compris
En dérive
Emporté
Les souvenirs me hantent
En musique
En cadence
La belle voix me dit
Sorry je suis partie
No service après vente
Pour refaire une vie
Composez 36 30
© Copyright Merle Bleu
Qui ose ?
Qui ose ?
Ils voudraient la beauté
Justifiant l'ignorance
Au poids de leur pensée
Ils riment en absence
Où comme une huile rance
Viendrait danser
Cet ego insensé
Ils nomment poésie
Le zizi dans la main
Et les yeux dans le vague
Tant pis si boite un rêve
En voulant prendre un pied
Même la volupté
Nécessite un décor
Ces vers en longs colliers
Ils n'en sont pas peu fiers
Avare et son trésor
Redoutant qu'on le pille
Les yeux comme des billes
Rivés aux cheveux d'or
Doux clichés qu'on exhibe
Parfois ils s'interrogent
Sur le sens des choses
Leur prose prend du poids
En de vaines scléroses
Le flatulent résonne
Comme un pet...sans la rose
Ils sont les créateurs
Maîtres en toute chose
Leur espace n'est Rien
Qu'un remake psychose
Aux accents espagnols
Guignols beaudelaiRiens
Qui ose ?
samedi 17 août 2013
Vie de chien
Vie de chien
Au fond de ton regard
Le temps s'est arrêté
S'est accroché mon cœur
Comme on perd une clé
J'ai lu comme un appel
A cette longue absence
Pas vraiment le reproche
Juste un vide cruel
Au fond de tes yeux bruns
J'ai vu que tu es proche
Que un et un font deux
Est gravé dans ta roche
Ton œil est transparence
Scintillant de clarté
Brillant d'une impatience
Bondissant de gaité
Pour toi ma main se tend
Et mon bras tout entier
Demain par les sentiers
Nous irons d'un pas lent
Moi le regard rêveur
Toi fidèle à mes pieds
S'enivrer des senteurs
De cette fin d'été
© Copyright Merle Bleu
Le temps s'est arrêté
S'est accroché mon cœur
Comme on perd une clé
J'ai lu comme un appel
A cette longue absence
Pas vraiment le reproche
Juste un vide cruel
Au fond de tes yeux bruns
J'ai vu que tu es proche
Que un et un font deux
Est gravé dans ta roche
Ton œil est transparence
Scintillant de clarté
Brillant d'une impatience
Bondissant de gaité
Pour toi ma main se tend
Et mon bras tout entier
Demain par les sentiers
Nous irons d'un pas lent
Moi le regard rêveur
Toi fidèle à mes pieds
S'enivrer des senteurs
De cette fin d'été
© Copyright Merle Bleu
jeudi 15 août 2013
Tord boyau
J'ai mon Verdun, camp retranché
Champ hérissé de baïonnettes
Entrailles aux trouées de mitraille
De mes pensées volées en miettes
J'ai mes prières au fond du trou
Qui me fusillent au hasard
Quand tout empeste la gadoue
Quand tout est noir même les filles
J'ai mon chemin privé des Dames
Courant à la vallée de l'Aisne
La morne plaine où je me damne
Corps enterré les mains gelées
J'ai cette peur qui me bataille
Comme un long cri tout déchiré
S'échappant vif d'une entaille
Terrorisant mon chant figé
J'ai l'âme lasse des combats
Où la main gauche tue la droite
Où la souris se fait montagne
A l'ambidextre privé de lame
J'ai cette envie simplement d'être
Sans qu'une larme soit versée
Tout désarmé du son d'un rire
Bouleversé d'un nouveau charme
© Copyright Merle Bleu
mercredi 14 août 2013
Souffle au coeur
Un peu de vent frôle ma terre
Caressant flux venu d'ailleurs
Frisant la peau de farfelu
Au chaud d'un corps tout frissonnant
En tous ces ports sans un bateau
Ballote à vide un sémaphore
Désespérance au ciel d'été
Tout biseauté de restes d'or
Le soir s'agite un éventail
Et la lumière au loin s'enfuit
Pas de suture sans entaille
Et pas d'hier sans une nuit
Le souffle éteint sa part de rêve
Où la pluie crève les nuages
Ondulant d'eau au fond des grèves
Où vont tanguer tous nos radeaux
Au long du dos brise est l'échine
La main fondue d'une fraîcheur
Au fond du cœur tient la promise
Ancrée de Chine ou bien d'ailleurs
Et l'Eolien suit son voyage
Entremetteur à nos demains
Fille de l'air sol est son lien
Et ses deux mains nous dévisagent
© Copyright Merle Bleu
mardi 13 août 2013
Mélodie collatérale
Pour quelques mots, un fol ego
Marche au tempo le pas de l'homme
Et son trépas comme un crédo
Au gris du jour
Le clairon sonne
La guerre est gale
Et colle à terre
Une morale délitée
Le clairon sonne
Comme un râle
Au capital de l'acheté
Rien à jeter tout est à vendre
Tout est létal et bien pensé
Au temps passé
Le clairon sonne
Au son d'un La au nom d'un dieu
L'homme nourrit le cancrelat
Au fond des yeux meure le cri
Un clairon sonne
Et c'est adieu
© Copyright Merle Bleu
Marche au tempo le pas de l'homme
Et son trépas comme un crédo
Au gris du jour
Le clairon sonne
La guerre est gale
Et colle à terre
Une morale délitée
Le clairon sonne
Comme un râle
Au capital de l'acheté
Rien à jeter tout est à vendre
Tout est létal et bien pensé
Au temps passé
Le clairon sonne
Au son d'un La au nom d'un dieu
L'homme nourrit le cancrelat
Au fond des yeux meure le cri
Un clairon sonne
Et c'est adieu
© Copyright Merle Bleu
dimanche 11 août 2013
En couleurs
Au creux du noir ouvrir son cœur
Voir en couleur le gris souris
Palette rouge au bleu des larmes
Apprendre au jour à nuancer
Comme un pastel à la tendresse
Où l'arc en ciel viendrait danser
Au vert s'étendre et déverser
L'orange en trait à ce futur
Rêve de pur à l'ange abstrait
Terre de Sienne âme émoussée
A l'eau salée peindre le jour
De rose ancienne éclaboussé
Pour un amour, pour des millions
Tracer sillon semer les fleurs
Teinter les pleurs en vermillon
Brume laiteuse ornée d'eau pâle
Vienne l'aurore où nait l'azur
Où renait l'or endolori
Aux coloris de nos encore
© Copyright Merle Bleu
samedi 10 août 2013
C'est cool la vie
Raz du pavé, l'âme picrate
Comme un pirate au nom rasé
L'homme se saoule à ses ratés
Nié des foules
...
Ombre emportée
Sa vie le poisse
L'odeur dérange
Demain l'angoisse
Lourd
...
Puant de peur
Est-ce bien lui cet animal
Tendant la patte à notre cœur
Besoin trivial de survie
Se faisant mal pour un rien
...
Notre regard est si lointain
Le temps d'un soir il se souvient
Du doux parfum
De ses printemps
Et puis le trou
...
Crevant de faim
Sa tête tourne et c'est l'été
Rien à manger sans coup de boule
Son corps s'écroule à deux pâtés
Rêves éclatés
...
La vie s'écoule
Ombre emportée
Puant de peur
Notre regard est si lointain
Crevant de faim
La vie s'écoule
© Copyright Merle Bleu
Comme un pirate au nom rasé
L'homme se saoule à ses ratés
Nié des foules
...
Ombre emportée
Sa vie le poisse
L'odeur dérange
Demain l'angoisse
Lourd
...
Puant de peur
Est-ce bien lui cet animal
Tendant la patte à notre cœur
Besoin trivial de survie
Se faisant mal pour un rien
...
Notre regard est si lointain
Le temps d'un soir il se souvient
Du doux parfum
De ses printemps
Et puis le trou
...
Crevant de faim
Sa tête tourne et c'est l'été
Rien à manger sans coup de boule
Son corps s'écroule à deux pâtés
Rêves éclatés
...
La vie s'écoule
Ombre emportée
Puant de peur
Notre regard est si lointain
Crevant de faim
La vie s'écoule
© Copyright Merle Bleu
vendredi 9 août 2013
Escalade au possible
En haut la cime
Le but
L'ultime pic lacérant dans le bleu
L'enjeu à l'état brut
Le rut sans le crime
Monter, s'arrachant à la peur
Goûtant l'apesanteur des rêves éloignés
A coup de volonté se faire roi du temps
Empoigner cet instant, en écouler la sève
Abandonner au vent les plaintes déchirantes
Beuglantes condamnées, lugubres et livides
A l'absence impavide, à la froideur des bras
Vertigineux abysse évidé dans l'immense
Balayer d'une main les lambeaux de nuages
Tourner enfin le dos à nos espoirs zébrés
Aux nuits sur l'oreiller à rayer les orages
Fixant le noir mouillé d'un gamin sans ego
Abolir cette pente accroché à l'effort
Délaissant les accrocs des affres cannibales
S'élever dans l'attente en effleurer le beau
Délivrant cette peau de larmes obsolescentes
Monter,
Monter plus haut encore
Se sentir allégé
Déposer ses espoirs
Et d'un seul coup oser
Toucher du doigt le rêve
Grimper au bout du songe
Et tant pis si l'on crève
Dans l'oubli
D'un mensonge
Aux éboulis du Vrai
Le but
L'ultime pic lacérant dans le bleu
L'enjeu à l'état brut
Le rut sans le crime
Monter, s'arrachant à la peur
Goûtant l'apesanteur des rêves éloignés
A coup de volonté se faire roi du temps
Empoigner cet instant, en écouler la sève
Abandonner au vent les plaintes déchirantes
Beuglantes condamnées, lugubres et livides
A l'absence impavide, à la froideur des bras
Vertigineux abysse évidé dans l'immense
Balayer d'une main les lambeaux de nuages
Tourner enfin le dos à nos espoirs zébrés
Aux nuits sur l'oreiller à rayer les orages
Fixant le noir mouillé d'un gamin sans ego
Abolir cette pente accroché à l'effort
Délaissant les accrocs des affres cannibales
S'élever dans l'attente en effleurer le beau
Délivrant cette peau de larmes obsolescentes
Monter,
Monter plus haut encore
Se sentir allégé
Déposer ses espoirs
Et d'un seul coup oser
Toucher du doigt le rêve
Grimper au bout du songe
Et tant pis si l'on crève
Dans l'oubli
D'un mensonge
Aux éboulis du Vrai
mercredi 7 août 2013
Lot de consommation
Au clapot de la nuit
Une barque s'enfonce
Sous le poids de ses chaines
Et l'homme comme un chêne
S'embarque pour la vie
Fuyant l'émoi dans l'ombre
Bateau tu roules, grinces
Et cent fois te rebelles
A ce joug qui t'évince
Et l'homme se déchaîne
Luttant contre le sombre
Ne tapant que le rock
Le canot rêve et vise
Une époque au lointain
Des femmes, du rhum ou bien du gin
L'humanité s'enlise et boit
A ses échardes
Au prix du jean
Une barque s'enfonce
Sous le poids de ses chaines
Et l'homme comme un chêne
S'embarque pour la vie
Fuyant l'émoi dans l'ombre
Bateau tu roules, grinces
Et cent fois te rebelles
A ce joug qui t'évince
Et l'homme se déchaîne
Luttant contre le sombre
Ne tapant que le rock
Le canot rêve et vise
Une époque au lointain
Des femmes, du rhum ou bien du gin
L'humanité s'enlise et boit
A ses échardes
Au prix du jean
© Copyright Merle Bleu
lundi 5 août 2013
Vague espoir
La vague pousse et glisse
Une carcasse aux flancs meurtris
Criblée de cris, de clous
Le souffle plaque et puis emporte
Comme l'enfance d'un soupir
Ridant l'eau forte d'une flaque
Déferlement de souvenirs
La pensée brasse un lit d'écume
Où l'amertume se prélasse
Goutte à goutte en sombre voute
En fine pluie l'âme déborde
Lèvres serrées l'afflux dégoute
L'instant est nu claquant dedans
Les yeux perdus fixant l'étoile
D'un avenir peau de serpent
L'espoir consulte au loin la rive
Le temps dérive à ses côtés
Et dans le noir demain se sculpte
© Copyright Merle Bleu
dimanche 4 août 2013
Fantasme enluminé
Femme tu voles
Et m'entraines en rêve
Au règne du frivole
Ondulant de ta flamme
Câline sœur de l'âme
Caressant d'un sourire
A la source des pleurs
Les larmes cristallines
Cascade de fraîcheur
Déroulant au vizir
Les soirées mascarade
D'un geste aux lents désirs
Je veux planer encore
Et déchirer les cieux
A l'instant de plaisir
De tes yeux qui se fanent
Me donner à tes bras
Fétu d'une rivière
Flottant dans le délit
De rives polissonnes
A tes paupières closes
Sceller de mes baisers
En rose de dentelle
L'aveu de tes prières
Et disparaître alors
Ectoplasme d'un être
Fantôme né d'un spasme
Pour dorer ton aurore.
© Copyright Merle Bleu
samedi 3 août 2013
Turbulence
Amour tu pleures
De tant de solitude
Et tu prétends encore
Faire tituber les cœurs
Ton regard est de flamme
Et ta cuisante œillade
Attire sans égard
Vers le vide abyssale
D'une absence en guenilles
Tourbillonnent les maux
Les ronces s'enchevêtrent
Où l'être se passionne
Le temps suspend ses mots
Virevolte en vertige
Exploit d'un cœur léger
S'élançant volatile
Oublieux de son vide
Avide de sa chance
Le Je se veut subtil
L'image est illusion
Naufrage teinté de souffre
Le déni d'un été
Efface et fait de plomb
Cet homme vide où l'air s'engouffre
© Copyright Merle Bleu
vendredi 2 août 2013
Mélodie caniculaire
Au festival caniculaire
La mer sourit, rivale azur
Étêtant l'horizon
D'un ciel, bleu démesure
Aux mats, les cliquetis des drisses
Cris cadencés, gris métallique
Faseyent en rythmique
Incrustant l'audimat.
Le sable crisse au vague
Un soupir impensable
Lissé sous le ressac
D'une langue insensée.
Les cigales zélées
De leurs ailes complices
Stridulent comme au bal
Ballant des mandibules
Envahit de chaleur
Dépourvu de courage
S'enflamment les nuages
D'un jour épanoui de flemme
© Copyright Merle Bleu
La mer sourit, rivale azur
Étêtant l'horizon
D'un ciel, bleu démesure
Aux mats, les cliquetis des drisses
Cris cadencés, gris métallique
Faseyent en rythmique
Incrustant l'audimat.
Le sable crisse au vague
Un soupir impensable
Lissé sous le ressac
D'une langue insensée.
Les cigales zélées
De leurs ailes complices
Stridulent comme au bal
Ballant des mandibules
Envahit de chaleur
Dépourvu de courage
S'enflamment les nuages
D'un jour épanoui de flemme
© Copyright Merle Bleu
jeudi 1 août 2013
Crescendo de cristal
Crescendo de cristal
Fébrile survol d'un piano
Comme hésite un oiseau
Le cœur battant frôlant les touches
Silence monogame
Où les échos s'absentent
En retenant leur souffle
Puis lentement
Fuse un son, une note
Irruption de cristal
Résonance infinie
S'écoulant croche à croche
Chaque son se reflète
Rebondit et s'accroche
Traçant la mélodie
Sarabande de vie
Cheminant dans la nuit
Libérant les étoiles
En effleurant les cieux
Et l'amour se dévoile
En refermant les yeux
Sur des gouttes de pluie
Que l'émotion décroche
Comme hésite un oiseau
Le cœur battant frôlant les touches
Silence monogame
Où les échos s'absentent
En retenant leur souffle
Puis lentement
Fuse un son, une note
Irruption de cristal
Résonance infinie
S'écoulant croche à croche
Chaque son se reflète
Rebondit et s'accroche
Traçant la mélodie
Sarabande de vie
Cheminant dans la nuit
Libérant les étoiles
En effleurant les cieux
Et l'amour se dévoile
En refermant les yeux
Sur des gouttes de pluie
Que l'émotion décroche
© Copyright Merle Bleu
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