lundi 26 août 2013

Sommeil léger

Tu étais femme au teint havane
Gouttes de sel sur ta peau sable
D'un impensable velouté

Et j'ai frôlé cette savane
D'un seul baiser, du bout des lèvres
Tremblant de fièvre, âme envoutée

D'une poussière diamantée
Tout pimentés étaient tes rêves
Les yeux fermés je t'ai goûtée

O femme hantée au corps doré
Mes nuits esquissent ton visage
Comme une image évaporée

Mes mains naviguent sur ton corps
En un plaisir extravagant
Comme un marin vient divaguer

Reins chaloupés et bras crochant
En m'approchant je te soulève
...
Le jour se lève et c'est loupé


© Copyright Merle Bleu

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