C'est une femme peppermint
Les yeux fixés au paper-book
Mèches dreadlocks et méchant look
Fuyant ses peurs
Mâchant ses craintes
C'est une femme
Pas qui chaloupe
Hachant les heures et le bitume
Broyant ses rêves dans l'intox
Les pensées brume
C'est une femme de syntaxe
Rimes latex
Style synthétique
Cuir dans le texte
Vers acrylique
C'est une femme de parures
Être peu sûr
Mais sans paraitre
Au fond des lettres des blessures
L'Histoire infâme
C'est une femme au rire high-tech
Cri mélodique
L'œil vous dissèque
Mais elle se mouille
D'un regard chic
C'est une femme et je les aime
© Copyright Merle Bleu
Bonjour et bienvenus sur ce blog.
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La branche de Merle Bleu
vendredi 28 février 2014
mercredi 26 février 2014
Follow the song
Close, come close
Forget the frost
Please, be my rose
Tell me your threats
Tell me regrets
Sorrows and frights
Tell me your fights
Please, be my rose
Don't be morose
Just drip your tears
Down my shoulders
Just drop your fears
Fly, fly, follow the song
For it's no lie
Heart is beating an endless gong
Sounding the way to open sky
As you'll get right
No need, no arms
You'll take a flight
Flourish away the seed of charms
I'll keep your smiles, your glance
From your silence, all the deepness
Your happyness: a gift of chance
With no distance nor miles
Fly, fly, follow the song
For it's no lie
Heart is beating and you're along
Just fly the way to open sky
Fly, fly, and make your world of the whole sky
© Copyright Merle Bleu
Forget the frost
Please, be my rose
Tell me your threats
Tell me regrets
Sorrows and frights
Tell me your fights
Please, be my rose
Don't be morose
Just drip your tears
Down my shoulders
Just drop your fears
Fly, fly, follow the song
For it's no lie
Heart is beating an endless gong
Sounding the way to open sky
As you'll get right
No need, no arms
You'll take a flight
Flourish away the seed of charms
I'll keep your smiles, your glance
From your silence, all the deepness
Your happyness: a gift of chance
With no distance nor miles
Fly, fly, follow the song
For it's no lie
Heart is beating and you're along
Just fly the way to open sky
Fly, fly, and make your world of the whole sky
© Copyright Merle Bleu
Vole n'aie pas peur
Viens, viens
N'aie pas peur
Dis moi tes rêves, tes ailleurs
Tes combats, tes galères
Dis moi ce qui te calme
Dis moi ce qui libère
A tes blessures
Je serai source
Je serai lac
Je serai masque
Je serai soleil et l'azur
Réchauffe toi du froid
Couvre toi de douceur
Ecoule un peu tes larmes
Tout au long de mes bras
Vole, vole n'aie pas peur
La chanson n'est pas morte
C'est juste qu'elle s'emporte
Au rythme de mon cœur
Demain tu seras forte
Sans armes, ni besoin
Tu voleras bien loin
Fleurir à d'autres portes
Je garderai pour moi
Un regard, un sourire
La chaleur de tes joies
Ce rire qui transporte
Vole, vole n'aie pas peur
La chanson n'est pas morte
C'est juste qu'elle t'emporte
Vers ton destin, Ailleurs
C'est juste qu'elle t'emporte
Au rythme de ton cœur
© Copyright Merle Bleu
N'aie pas peur
Dis moi tes rêves, tes ailleurs
Tes combats, tes galères
Dis moi ce qui te calme
Dis moi ce qui libère
A tes blessures
Je serai source
Je serai lac
Je serai masque
Je serai soleil et l'azur
Réchauffe toi du froid
Couvre toi de douceur
Ecoule un peu tes larmes
Tout au long de mes bras
Vole, vole n'aie pas peur
La chanson n'est pas morte
C'est juste qu'elle s'emporte
Au rythme de mon cœur
Demain tu seras forte
Sans armes, ni besoin
Tu voleras bien loin
Fleurir à d'autres portes
Je garderai pour moi
Un regard, un sourire
La chaleur de tes joies
Ce rire qui transporte
Vole, vole n'aie pas peur
La chanson n'est pas morte
C'est juste qu'elle t'emporte
Vers ton destin, Ailleurs
C'est juste qu'elle t'emporte
Au rythme de ton cœur
© Copyright Merle Bleu
mardi 25 février 2014
Pas trôt matinal
Etrange transe du réveil
Un orgue rouge accroche un rêve
Le battement d'un cil
Et cette peur au fond du ventre
La nuit s'enfuit à l'orée d'un blafard
Le soleil frappe au ciel
Carillon bleu dans la rétine
Est-ce qu'il est temps
C'est dans l'instant où tout s'égare
A vouloir être
Regard hagard à la fenêtre
Où le jour se découpe
Une vie à renaître
Un puzzle à résoudre
Pièce
Hier
Morceaux
Présent
Laisse et doute
Main moite et seul
Dissoudre la torpeur
Le lest raisonnable
D'un geste d'énergie
Accrocher des envies
Scintillants simulacres
Pies
Brillants désirs
Poursuivre le cortège
Trottement déguisé d'un fiacre sans cheval
Grimer le fond de ses pensées
Ne pas les reconnaître
Et s'étirer sans faim
A rimer dans les nues
Au café d'un symbole
© Copyright Merle Bleu
Un orgue rouge accroche un rêve
Le battement d'un cil
Et cette peur au fond du ventre
La nuit s'enfuit à l'orée d'un blafard
Le soleil frappe au ciel
Carillon bleu dans la rétine
Est-ce qu'il est temps
C'est dans l'instant où tout s'égare
A vouloir être
Regard hagard à la fenêtre
Où le jour se découpe
Une vie à renaître
Un puzzle à résoudre
Pièce
Hier
Morceaux
Présent
Laisse et doute
Main moite et seul
Dissoudre la torpeur
Le lest raisonnable
D'un geste d'énergie
Accrocher des envies
Scintillants simulacres
Pies
Brillants désirs
Poursuivre le cortège
Trottement déguisé d'un fiacre sans cheval
Grimer le fond de ses pensées
Ne pas les reconnaître
Et s'étirer sans faim
A rimer dans les nues
Au café d'un symbole
© Copyright Merle Bleu
dimanche 23 février 2014
Le souper du démon
Lentement se balancent
Les feuilles oranges ou grises
En silence elles se cueillent
Les soumises d'automne
Souvenirs aux couleurs repliées
De ces tonnes de tomes en quatre
Fous rires et criées de douleurs
Accordéons de plâtre
Le froid sous la chemise
Morsure et griffe, enceints de glace
Enlacés de la femme d'azur
D'une pâleur d'un soir
A l'épure améthyste
Des soupers de grimaces
Aux soirées indigestes
Plus un son, plus un geste
Au cortège limace
Des funestes soupirs
Au désastre des braises
Quelques restes dans l'âtre
Une étoile de cendres
Apre, âcre et sans flamme
Dans l'esprit, dans la chair
Des rêves engravés
Des aurores fleuries
Tout un bouquet de vie
D'éclats carnés, multicolores
Des éclairs, de l'urgence
Des orages enterrés
La toute fulgurance
Cette rage de l'être à n'avoir pas été
Et la valse du temps
Que les pieds recommencent
© Copyright Merle Bleu
Les feuilles oranges ou grises
En silence elles se cueillent
Les soumises d'automne
Souvenirs aux couleurs repliées
De ces tonnes de tomes en quatre
Fous rires et criées de douleurs
Accordéons de plâtre
Le froid sous la chemise
Morsure et griffe, enceints de glace
Enlacés de la femme d'azur
D'une pâleur d'un soir
A l'épure améthyste
Des soupers de grimaces
Aux soirées indigestes
Plus un son, plus un geste
Au cortège limace
Des funestes soupirs
Au désastre des braises
Quelques restes dans l'âtre
Une étoile de cendres
Apre, âcre et sans flamme
Dans l'esprit, dans la chair
Des rêves engravés
Des aurores fleuries
Tout un bouquet de vie
D'éclats carnés, multicolores
Des éclairs, de l'urgence
Des orages enterrés
La toute fulgurance
Cette rage de l'être à n'avoir pas été
Et la valse du temps
Que les pieds recommencent
© Copyright Merle Bleu
vendredi 21 février 2014
01000110001
Entre zéro et un
Il est des rêves d'infini
Où s'est perdu l'imaginaire
De nos envies et de nos choix
Entre zéro et un
Dans cet étroit binaire
Où l'humain ne sait rien
Que refaire son nombre
Entre zéro et un
Dans le néant des décibels
L'homme se grise de pixels
D'un geste machinal
Entre zéro et un
Le terrien oscillant
Au moral en bascule
Veut bousculer les ombres
Dans l'instant démesure
Ou s'éteint minuscule
L'émotion d'un matin
Entre zéro et un
© Copyright Merle Bleu
Il est des rêves d'infini
Où s'est perdu l'imaginaire
De nos envies et de nos choix
Entre zéro et un
Dans cet étroit binaire
Où l'humain ne sait rien
Que refaire son nombre
Entre zéro et un
Dans le néant des décibels
L'homme se grise de pixels
D'un geste machinal
Entre zéro et un
Le terrien oscillant
Au moral en bascule
Veut bousculer les ombres
Dans l'instant démesure
Ou s'éteint minuscule
L'émotion d'un matin
Entre zéro et un
© Copyright Merle Bleu
jeudi 13 février 2014
Humain sans condition
Nous en avons chacun
Mais nous le voyons peu
Il reste solitaire
Il s'agit de l'amour
Scellé dans une armure aux contours incertains
Armure de chagrins
Armure de blessures
Carapace de crainte
Il faut dans un sourire
Faire face à nos failles
Apprendre qu'une entaille est aussi l'ouverture
Où saigne un peu d'humain
Le signe qu'on est frères
Que dans cette aventure il nous faut du partage
Il faut
Sur cette terre
Accepter le passage
Savoir que trois fois rien
Nous formons comme un tout
Que c'est là notre atout ce rêve humanitaire
Que signer ce message est un gage de paix
Nous sommes imparfaits
Nous sommes faits de doutes
Nous cherchons notre route et un sens à nos vies
Nous avons peu de temps
Il s'écoule
Il s'enfuit
Tout cela nous unit
Oui
Ça nous le vivons tous
Parce que nous mourrons tous
Il nous faut vivre bien
Poursuivre le chemin
Le border de lumière
L'illuminer de bon
Aller vers le meilleur
Il faut
Mes frères
Mes sœurs
Sans parler de divin
Sans sourire naïf
Nous prendre par la main
Contourner nos récifs
Et libérer nos cœurs de toutes ces misères
Je dépose le mien
A vif et près du votre
© Copyright Merle Bleu
Mais nous le voyons peu
Il reste solitaire
Il s'agit de l'amour
Scellé dans une armure aux contours incertains
Armure de chagrins
Armure de blessures
Carapace de crainte
Il faut dans un sourire
Faire face à nos failles
Apprendre qu'une entaille est aussi l'ouverture
Où saigne un peu d'humain
Le signe qu'on est frères
Que dans cette aventure il nous faut du partage
Il faut
Sur cette terre
Accepter le passage
Savoir que trois fois rien
Nous formons comme un tout
Que c'est là notre atout ce rêve humanitaire
Que signer ce message est un gage de paix
Nous sommes imparfaits
Nous sommes faits de doutes
Nous cherchons notre route et un sens à nos vies
Nous avons peu de temps
Il s'écoule
Il s'enfuit
Tout cela nous unit
Oui
Ça nous le vivons tous
Parce que nous mourrons tous
Il nous faut vivre bien
Poursuivre le chemin
Le border de lumière
L'illuminer de bon
Aller vers le meilleur
Il faut
Mes frères
Mes sœurs
Sans parler de divin
Sans sourire naïf
Nous prendre par la main
Contourner nos récifs
Et libérer nos cœurs de toutes ces misères
Je dépose le mien
A vif et près du votre
© Copyright Merle Bleu
mardi 11 février 2014
Extinction de plume
Je ne veux plus écrire
J'ai trop parlé de moi
De ces vieilles blessures
Qui ne guérissent pas
Assez des moisissures
Des douleurs d'autrefois
Viens donc tout près de moi
Voilà qui me rassure
Être au creux de tes bras
Et partir en voyage
Être à l'abri d'un toi
Un sourire au visage
C'est regarder ailleurs
Découvrir qui tu es
Laisser parler ton cœur
Et m'y blottir douillet
C'est m'oublier enfin
Pour t'offrir le meilleur
Cette infinie douceur
Des caresses sans fin
D'un amour sans objet
Libérer nos désirs
Sans craindre le rejet
Sans penser à s'enfuir
Cueillir à l'émouvant
Le temps d'un sentiment
L'insouciance légère
D'un instant de plaisir
Je ne veux plus écrire
J'ai trop parlé de moi
Laisse moi t'écouter
Oui
Parle moi
Parle moi de toi
© Copyright Merle Bleu
J'ai trop parlé de moi
De ces vieilles blessures
Qui ne guérissent pas
Assez des moisissures
Des douleurs d'autrefois
Viens donc tout près de moi
Voilà qui me rassure
Être au creux de tes bras
Et partir en voyage
Être à l'abri d'un toi
Un sourire au visage
C'est regarder ailleurs
Découvrir qui tu es
Laisser parler ton cœur
Et m'y blottir douillet
C'est m'oublier enfin
Pour t'offrir le meilleur
Cette infinie douceur
Des caresses sans fin
D'un amour sans objet
Libérer nos désirs
Sans craindre le rejet
Sans penser à s'enfuir
Cueillir à l'émouvant
Le temps d'un sentiment
L'insouciance légère
D'un instant de plaisir
Je ne veux plus écrire
J'ai trop parlé de moi
Laisse moi t'écouter
Oui
Parle moi
Parle moi de toi
© Copyright Merle Bleu
dimanche 9 février 2014
Class en surface
Fétiche et touch of class
Tu triches
Et ça fait tache de lipstick
Rouge en surface
Style esthétique
Tu groove et mouve
Les hanches en élastique
En robe et mauve
Image et sa plastique
Que tu joues cash
De trac, tu traces
Une arythmie d'un rock
Sur des morceaux de glace
Une larme de khôl
S'écoule sous les flashs
Sous le blush bleu de biche
Y a des claques et des clash
Un lâche et quelques chocs
Et les coups que tu caches
Sous une touch of class
Du trash, mais tu t'en fiches
Ou tu t'affiches classe
Ou tu te crashes et tu te brises
© Copyright Merle Bleu
Tu triches
Et ça fait tache de lipstick
Rouge en surface
Style esthétique
Tu groove et mouve
Les hanches en élastique
En robe et mauve
Image et sa plastique
Que tu joues cash
De trac, tu traces
Une arythmie d'un rock
Sur des morceaux de glace
Une larme de khôl
S'écoule sous les flashs
Sous le blush bleu de biche
Y a des claques et des clash
Un lâche et quelques chocs
Et les coups que tu caches
Sous une touch of class
Du trash, mais tu t'en fiches
Ou tu t'affiches classe
Ou tu te crashes et tu te brises
© Copyright Merle Bleu
samedi 8 février 2014
Ce fabuleux trésor
Je voudrais dans ma tête
Mettre un peu de doré
Pour atténuer mes cernes
Pour être un peu moins terne
Être mieux décoré
Comme si c'était la fête
Y mettre un peu de blé
Le vert de la luzerne
Et les papillons bleus
Du bonheur qu'on récolte
Du rire plein les poches
Sous la voute des cieux
Avoir ce merveilleux
Qui de mes yeux décroche
Des lambeaux de révolte
Pour m'envoler gracieux
Au pays enchanté
Des vallons et des plaines
Et graver dans mes veines
En or, ces quelques mots
Ce fabuleux trésor:
Amour, Soleil et Liberté
© Copyright Merle Bleu
Mettre un peu de doré
Pour atténuer mes cernes
Pour être un peu moins terne
Être mieux décoré
Comme si c'était la fête
Y mettre un peu de blé
Le vert de la luzerne
Et les papillons bleus
Du bonheur qu'on récolte
Du rire plein les poches
Sous la voute des cieux
Avoir ce merveilleux
Qui de mes yeux décroche
Des lambeaux de révolte
Pour m'envoler gracieux
Au pays enchanté
Des vallons et des plaines
Et graver dans mes veines
En or, ces quelques mots
Ce fabuleux trésor:
Amour, Soleil et Liberté
© Copyright Merle Bleu
vendredi 7 février 2014
Amour et chrysanthèmes
Mon cœur est venu battre et frapper à ta porte
Il cogne, il cogne fort et redoute un désastre
Il est seul sans un astre et veut briller encore
Espérant comme un borgne une lumière aveugle
Je cherche de mes mains l'espiègle d'un espoir
Éclair jaillit du noir, lueur d'un lendemain
Cet éclat d'un sourire à la caresse ivoire
Ce croissant d'une vie, où l'avenir se perche
En devenir je marche, à l'archet de mes rêves
Au violon des envies, vibrato de mes cordes
Mes notes en désordre et l'émotion sans cri
En sourde symphonie, rouge étouffé des gorges
Mon corps est ce cachot où l'âme désespère
Où brulent en enfer les plus beaux de mes mots
Ma bouche en est bourreau et la peur est geôlière
Une prison de faire avec aucun barreaux
Sous mes frissons de peau, au bord, à la lisière
Je sais une clairière, un havre de repos
Où je voudrais dormir, mes doigts dans ta crinière
Déposant sur ta lèvre un baiser, un soupir
Ma bouche est venue dire, elle ne sait que les taire
Ces quelques sons retords couverts de chrysanthèmes
Comme on habille un mort, juste avant de partir
Lorsqu'il ne peut souffrir ce manque de - Je t'aime
© Copyright Merle Bleu
Il cogne, il cogne fort et redoute un désastre
Il est seul sans un astre et veut briller encore
Espérant comme un borgne une lumière aveugle
Je cherche de mes mains l'espiègle d'un espoir
Éclair jaillit du noir, lueur d'un lendemain
Cet éclat d'un sourire à la caresse ivoire
Ce croissant d'une vie, où l'avenir se perche
En devenir je marche, à l'archet de mes rêves
Au violon des envies, vibrato de mes cordes
Mes notes en désordre et l'émotion sans cri
En sourde symphonie, rouge étouffé des gorges
Mon corps est ce cachot où l'âme désespère
Où brulent en enfer les plus beaux de mes mots
Ma bouche en est bourreau et la peur est geôlière
Une prison de faire avec aucun barreaux
Sous mes frissons de peau, au bord, à la lisière
Je sais une clairière, un havre de repos
Où je voudrais dormir, mes doigts dans ta crinière
Déposant sur ta lèvre un baiser, un soupir
Ma bouche est venue dire, elle ne sait que les taire
Ces quelques sons retords couverts de chrysanthèmes
Comme on habille un mort, juste avant de partir
Lorsqu'il ne peut souffrir ce manque de - Je t'aime
© Copyright Merle Bleu
jeudi 6 février 2014
Zeste de plume
Senteurs d'agrumes
Jaune cédrat au lit de brume
Parfum de brune au creux des draps
Pensées acides
Lime ou citron sur bleu du ciel aux Canaries
Fruit d'une envie, la soif
Au fond des yeux
Pression de rêves imprécis
Sourire d'ange
Douceur pulpeuse, orange
Goût de sacré, chair de sanguine
Sucrée, divine
Rose frimousse, ronds pomelos
Une grimace pamplemousse
Nus dans la mousse
Rires en osmose
Rime entêtante en mandarine
Un flottement dans les narines
Un frottement de peau
Et une idée qui trotte
Insiste, persiste et squatte
Zeste de plume
Entre couette et kumquat
© Copyright Merle Bleu
Jaune cédrat au lit de brume
Parfum de brune au creux des draps
Pensées acides
Lime ou citron sur bleu du ciel aux Canaries
Fruit d'une envie, la soif
Au fond des yeux
Pression de rêves imprécis
Sourire d'ange
Douceur pulpeuse, orange
Goût de sacré, chair de sanguine
Sucrée, divine
Rose frimousse, ronds pomelos
Une grimace pamplemousse
Nus dans la mousse
Rires en osmose
Rime entêtante en mandarine
Un flottement dans les narines
Un frottement de peau
Et une idée qui trotte
Insiste, persiste et squatte
Zeste de plume
Entre couette et kumquat
© Copyright Merle Bleu
mardi 4 février 2014
Les voix d'hier
Les entends tu, les entends tu, dis moi
Ces éclats de leurs voix
Ces battements d'aorte, le rythme de leur pas
Les entends tu, dis moi
Ces hommes de naguère
Debout devant leur porte
Ces bâtisseurs de pierre
J'entends, j'entends leur voix qui portent
Et me viennent d'hier
Leur œuvre n'est pas morte
Endormie sous le lierre
Elle respire la vie, la terre qui l'emporte
Sa mémoire est d'argile et des murets colosses
Ne reste que les os sous les jours qui défilent
J'entends, j'entends ces cris de gosses
Et les femmes fébriles
Les rires, parfois les bosses
Et les larmes qui brillent
J'entends, échos, sabots, les pas de l'âne corse
Sa peine et puis sa force et son bât sur le dos
J'entends, j'entends tout de ces hommes
Leurs joies et leurs fardeaux
J'entends tout des fagots
Du feu, des feuilles mortes
De ce noir que l'on porte
Pour toujours comme un deuil
J'entends, j'entends les voix du vent
Les saisons les emportent
Sur le seuil de nos portes
Sur le toit des maisons
© Copyright Merle Bleu
dimanche 2 février 2014
Et caetera
Je voudrais vous aimer
En vous disant ces vers
Je voudrais vous aimer
Ne soyez pas sévère
Je voudrais vous aimer
En fantasme ou romance
Vous sentir frissonner
Et réveiller vos sens
Je voudrais vous aimer
Comme on se met à nu
Comme on vient se livrer
Acceptant l'inconnu
Je voudrais vous aimer
Peau à peau, contrejour
Je voudrais vous aimer
D'un assaut de velours
Je voudrais vous aimer
Prenez en rendez-vous
Je voudrais vous aimer
Sans dessus, sans dessous
Je voudrais vous aimer
Comme un arbre rugueux
Arborant mes pensées
Être un fou, être un gueux
Je voudrais vous aimer
De mon âme et du corps
Vous prendre, vous baiser
Au creux de vos encore
Je voudrais être roi
Au royaume de vous
De nous deux faire un tout
Un fou rire, un émoi
Je le voudrais, et toi ?
© Copyright Merle Bleu
En vous disant ces vers
Je voudrais vous aimer
Ne soyez pas sévère
Je voudrais vous aimer
En fantasme ou romance
Vous sentir frissonner
Et réveiller vos sens
Je voudrais vous aimer
Comme on se met à nu
Comme on vient se livrer
Acceptant l'inconnu
Je voudrais vous aimer
Peau à peau, contrejour
Je voudrais vous aimer
D'un assaut de velours
Je voudrais vous aimer
Prenez en rendez-vous
Je voudrais vous aimer
Sans dessus, sans dessous
Je voudrais vous aimer
Comme un arbre rugueux
Arborant mes pensées
Être un fou, être un gueux
Je voudrais vous aimer
De mon âme et du corps
Vous prendre, vous baiser
Au creux de vos encore
Je voudrais être roi
Au royaume de vous
De nous deux faire un tout
Un fou rire, un émoi
Je le voudrais, et toi ?
© Copyright Merle Bleu
samedi 1 février 2014
Nayade
Je flotte, entre deux eaux
Mi homme, mi poisson
Mes songes en nageoires
Les rêves encerclés
De l'éclat d'une écaille
Mes pensées ondulées
M'assaillent comme une algue
Que le vague ressasse
D'un masque désolé
Au regard blanc de talc
Mes flancs viennent racler
De la côte et des os
A la roche d'espoir
Sous-marine prison
S'exprimant d'un poitrail
Halluciné, je nage
Nuages blancs de bulles
Et rouge de corail
Libre et déraciné
Dans la cage d'eau bleue
Obsédante sirène
Vaine blonde bercée
D'un rythme langoureux
Sur des images tièdes
Je viens clore tes yeux
© Copyright Merle Bleu
Mi homme, mi poisson
Mes songes en nageoires
Les rêves encerclés
De l'éclat d'une écaille
Mes pensées ondulées
M'assaillent comme une algue
Que le vague ressasse
D'un masque désolé
Au regard blanc de talc
Mes flancs viennent racler
De la côte et des os
A la roche d'espoir
Sous-marine prison
S'exprimant d'un poitrail
Halluciné, je nage
Nuages blancs de bulles
Et rouge de corail
Libre et déraciné
Dans la cage d'eau bleue
Obsédante sirène
Vaine blonde bercée
D'un rythme langoureux
Sur des images tièdes
Je viens clore tes yeux
© Copyright Merle Bleu
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