vendredi 7 août 2015

Corps et conscience




Toi qui n'attends plus rien
Que de laisser l'instant passer
Qui de blessure a entassé
Des maux perdus dans le lointain

Te lèves tu chaque matin
Pour trois fois rien __ une routine
Ouvre les yeux __ regarde au loin
Chasse le spleen __ vois la nature

Là où le ciel aime la mer
Frange et voilure de vapeur
Le bleu se perd __ teintes pastel
D'azur et d'eau tout se mélange

Ferme les yeux entre conscience et corps
Pensée et chair ainsi fusionnent
Dénouent les cordes __ te libèrent
De tes contraintes assassines

Sens tu le vent sur ton visage
Ce qu'il te donne de caresses
Sens tu l'amour __ sens tu l'ivresse
Que le soleil en toi rayonne

Si dans les bras du temps tu glisses
Inspires l'air et t'abandonnes
Fais que le charme t'envahisse
Eveille l'être __ la personne

Alors il n'est d'autre que toi
Pour lire et dire tes attentes
Regarde encor __ vois __ tu existes
Tu es en vie __ marche et choisis enfin ta voie


© Copyright Merle Bleu

14 commentaires:


  1. Superbe,

    j'ose signaler "Qui de blessure à entassé" soit "à entasser" soi "a entassé" à voir :)

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    1. Osez osez ... soyez fine ... Merci beaucoup ! Erreur corrigée.

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  2. là ou le ciel aime la mer....
    j'aime❀‿❀
    belle journée l'Oiseau enchanteur❀‿❀

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  3. Un poème sur lequel je méditerai ...
    Merci.

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    1. Merci à vous Enola, méditer, c'est bien la voie vers une forme de sérénité. Amicalement, Pierre.

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  4. Il est magnifique ce poème Merle bleu. Gros bisous

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  5. Plein d'espoir ! Je suis de celles qui n'attendent rien.... dès le matin... mais là j'avoue que j'ai envie de sortir, de courir au vent et de sourire à la vie.
    Gros bisous
    Second commentaire après seconde lecture

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    1. Merci Christine, c'est le plus beau commentaire que ce texte puisse recevoir je pense ... celui qui lui donne une raison d'être ... Bises amicales, Pierre.

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