Les larmes de ton cœur vont bientôt se sécher,
Ces cris d'amour en pleurs versés près du tilleul,
Ces torrents de tristesse en ondes déversées.
Enfant, prends donc ma main, tu vois, tu n'es plus seul.
Ce goût de trop salé qui brille sur tes joues
Ces pourquoi qui résonnent en écho dans ta tête
Cet air bien trop sérieux à l'age où d'autre jouent.
Enfant, prends donc ma main et déclarons la fête.
La vie t'aura volé des années d'insouciance,
Incrustés dans ta peau les sons du mot douleur
Et le profond du vide où se blotti l'absence.
Enfant, prends donc ma main et oublions la peur.
Tu as connu aussi ce qu'on nomme violence
Cette source d'horreur qui dévore le monde
Et jette la terreur aux portes de l'enfance.
Enfant, prends donc ma main et dansons une ronde.
Du désir tu as bu la parfaite innocence
Recherchant le plaisir au tendre goût de pomme
Mais aujourd'hui encor tu es privé de sens.
Enfant, prends donc ma main, nos deux cœurs, un seul homme.
Poème très émouvant, mots bien choisis.
RépondreSupprimerBravo !
Evelyne
Merci Evelyne.
SupprimerBelle soirée, Pierre
Emotionnellement on a l'âge de l'enfant qu'on été !
RépondreSupprimerUn poème douloureux je suis très émue de le lire
Belle soirée Pierre
Merci pour ton passage ici Paule
SupprimerAmicalement, Pierre
*rour.. •.ღ..
RépondreSupprimerDemi