vendredi 21 mars 2014

Au vent des volontés

La mer s'étale
De brume et d'une eau blanche
Au pied des roches
Liquide
Silence lisse
Reflet d'opale

Le ciel est vague
Laiteux, ouaté
Souffle immobile
Flocon d'étoupe
Horizon moite
Sur l'île verte
Sur la montagne granitée

Arbres figés
Feuilles désertes
Sans gouttelettes
Pâles instants d'éternité
Morne regard des mouettes
Au soleil arrêté

Il suffirait d'un cri
D'une blessure au ciel
D'une flaque de bleu
D'un éclat de merveille
A l'irisé des yeux

Il suffirait de peu
Pour revoir la couleur
Juste un peu de chaleur
Et les cheveux au vent
Un espoir
Du printemps

Et de nouveau vouloir


© Copyright Merle Bleu

6 commentaires:

  1. L'espoir est là ....il suffit de le vouloir !
    Un grand ciel bleu, une grande flaque jaune en son milieu
    l'air du large dans tes cheveux
    et c'est toi le printemps....

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    1. Oui, le vouloir, l'envie...c'est bien de ça dont il s'agit. Bisou Morgane

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  2. Nous le voulons tous mon Ami Poète !!!
    Tes mots sont notre plus belle requête...
    Merci à toi
    Excellent weekend à toi

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    1. Merci pour ta gentillesse Christian et excellent week-end également à toi

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  3. je me suis séparé d'une virgule, qui permettait de changer la face du monde vers un idéal plus que parfait, que faire pour la retrouver ? JJM
    Magnifique poème, merci pour ce partage Pierre- Eric Grossi et bonne fin de semaine. JJM

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    1. Avec ou sans virgule, le plus que parfait restera toujours à écrire, il ignore le point final...

      Merci Jean-Jacques pour cette visite et ce commentaire.

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